Dimanche Ouest France (Morbihan)
Les leaders sont tombés hier
Chez eux, Toulon et Bayonne ont fait chuter Toulouse et le Stade Français hier. Ils se positionnent ainsi en embuscade pour les six premières places.
Toulon, rapidement réduit à quatorze après un carton rouge contre Sergio Parisse, s’est imposé (17-6) face au leader toulousain hier soir, au stade Vélodrome à Marseille et se rapproche du top 6.
L’expulsion du capitaine Sergio Parisse à la demi-heure de jeu après un plaquage à retournement n’a pas empêché les Varois de signer leur cinquième succès d’affilée toutes compétitions confondues, le troisième en Top 14, et de revenir à deux points de Bayonne, actuel sixième du classement.
Malgré une domination territoriale et des occasions de revenir au score, le Stade toulousain, privé de ses internationaux français retenu par la préparation du Tournoi, ne ramène rien de son déplacement au Stade Vélodrome.
Le troisième ligne argentin Facundo Isa a inscrit le premier essai de la partie dès la 16e minute de jeu puis les buteurs Baptiste Serin et Melvyn Jaminet ont tenté, chacun leur tour, de concrétiser les occasions de leur équipe, sans réussite (un échec pour Serin face aux poteaux, deux échecs pour Jaminet).
Lors d’une fin de rencontre sous tension, où le troisième ligne Rynhardt Elstadt a également été expulsé à la suite d’un accrochage avec Jiuta Wainiqolo et un coup directement porté au visage de l’ailier fidjien (73e),
le demi de mêlée Baptiste Serin a scellé la victoire varoise en filant seul dans l’en-but après un gros travail de ses avants (79e).
Le RCT fait le plein de confiance avant de se rendre à Clermont dimanche prochain pour la 19e journée. Le Stade toulousain concède sa cinquième
défaite de la saison et tentera de renouer avec le succès à domicile face à Pau, samedi prochain. Les hommes d’Ugo Mola conservent tout de même la première place du championnat avec sept points d’avance sur le Stade Français, battu lui aussi.
Une pénalité après la sirène de
Camille Lopez a permis à Bayonne de s’offrir sur le fil le Stade Français (29-26) et de conserver son invincibilité à Jean-Dauger. « C’est un miracle, on est béni des dieux ». Ces mots sont du héros du jour, à 100 % face aux perches, et décisif dans ce succès, que les Basques ont cru avoir abandonné après un essai de Romain Briatte (77e), qui a ramené les visiteurs à égalité au score (26-26), avant la transformation de Morgan Parra. Sauf que l’ancien international, malgré toute son expérience, a manqué sa tentative, regonflant le moral des locaux qui sont allés chercher une dernière munition, une dernière pénalité, transformée elle par Lopez dans un brouhaha indescriptible.