Dimanche Ouest France (Morbihan)
A Erdeven, la sidération après l’agression mortelle
Quatre jours après la découverte macabre du corps d’une sexagénaire à Erdeven, les questions demeurent sans réponses sur les circonstances de l’agression.
À l’entrée du parc du château de Kéravéon, quelques bouquets de roses colorés. Et un mot de la part de trois familles des villages de Bovelane et de Crucuno : « Une pensée pour la famille et les proches de cet acte incompréhensible. »
Un message de soutien venu après la découverte du corps d’une femme, par un promeneur, mercredi 22 février. Une victime âgée de 63 ans, résidant à Erdeven.
Là, dans ce havre de paix, un site départemental présentant différentes essences remarquables, des randonneurs et vététistes profitent de la quiétude des lieux. « C’est triste et perturbant. Mais je ne veux pas céder à la psychose. Nous aimons justement ce coin parce qu’il aspire au calme », confie cette marcheuse, accompagnée d’un groupe d’amis.
Qu’a-t-il pu se passer ?
Quatre jours après la découverte macabre, les questions demeurent sans réponse. Qu’a-t-il pu se passer ?
Vendredi, interrogés, les enquêteurs de la gendarmerie tout comme le parquet de Lorient, qui supervise les investigations sont restés dans le
silence.
Le défaut d’informations sur la mort suspecte de la sexagénaire, dont
l’identité n’est pas dévoilée, laisse chacun à ses commentaires et à ses propres peurs. Même le maire de la commune, Dominique Riguidel, n’a pas davantage d’informations sur l’avancée de l’enquête.
Un acte criminel
Selon nos sources, il s’agit bien d’un acte criminel expliquant une forte présence d’enquêteurs et de plongeurs fouillant les plans d’eau voisins. La victime n’aurait pas eu d’agression d’ordre sexuel.
À proximité de l’Intermarché de la petite commune, les passants sont songeurs : « C’est difficile à réaliser. Notre quotidien est calme d’habitude. Bien sûr, on entend parler ici et là de séries de cambriolages. Mais cette délinquance est loin d’une telle agression », laisse entendre Gérard.
« Est-ce que quelqu’un a été interpellé ? Forcément, on ne peut qu’imaginer, on se met à la place de la famille », commente Chantal.
« J’espère qu’on retrouvera rapidement l’auteur ou les auteurs », glisse Stéphane, qui file fissa vers son transporteur apporter des éléments de compréhension ce dimanche.