Dimanche Ouest France (Morbihan)
Les incontournables
Le Musée du textile et de la mode
L’ancienne usine de blanchiment de toiles construite en 1881 est l’un des derniers témoins de l’activité textile de la cité du mouchoir. C’est aujourd’hui un musée qui dévoile les étapes de fabrication de la fibre au fil et du fil au tissu. Des démonstrateurs redonnent vie aux métiers à tisser et rendent hommage aux tisserands qui, de leur cave aux usines, ont permis le développement de l’industrie toilière de Cholet. Le dernier atelier de production du traditionnel mouchoir rouge se trouve lui aussi ici. À présent capitale de la confection pour enfant, Cholet est toujours très proche de l’univers de la mode. La programmation du musée est particulièrement tournée vers les arts textiles contemporains.
Le Musée d’art et d’histoire
Cette mine de trésors artistiques et historiques est installée dans un ancien centre commercial depuis 1993. Côté histoire, vous découvrirez les grandes heures de Cholet, de l’époque gallo-romaine à la Première Guerre mondiale. Un focus y est fait sur les Guerres de Vendée, épisode marquant du passé de la région. Côté art, la visite débute par la peinture académique avant de gagner le territoire de l’art contemporain. Vous trouverez des oeuvres de Nattier, Coypel, Vasarely. Depuis octobre 2017, une salle est dédiée à l’artiste choletais François Morellet. Un labyrinthe réalisé au début des années 1960 par le Groupe de recherche d’art visuel, dont il fut le fondateur, est d’ailleurs installé au coeur du bâtiment. On peut manipuler et toucher les créations.
Cholet possède, tout comme Paris, son Sacré-Coeur. Classé monument historique de la ville, l’édifice surprend par son architecture étonnante conçue selon les plans de l’architecte Maurice Laurentin et qualifiée de romano-byzantine. L’église a été construite durant la Seconde Guerre mondiale, grâce à des techniques inédites pour l’époque. La structure est entièrement en béton brut. Seules les lattes qui tiennent les tuiles sont en bois et le parement extérieur en briques. On raconte que des camions chargés de ciment, destinés à bâtir des blockhaus sur le front, auraient été détournés pour édifier le lieu saint. Mais l’utilisation hasardeuse de ces matériaux a entraîné une dégradation assez rapide de l’édifice qui a dû être reconsolidé.