Dimanche Ouest France (Morbihan)
Après sa répétition, le bagadig est prêt pour le championnat « 500 animaux sont abattus chaque seconde en France »
Derrière chez vous, il y a un jardin. C’est le nom de la suite que l’on pouvait entendre hier, depuis la salle Ropartz du palais des arts et des congrès.
Le bagadig de Vannes y proposait quatre répétitions publiques de son tout nouveau morceau, à la veille du championnat national des bagadoù de 3e catégorie, organisé par Sonerion, la fédération des sonneurs. Cette suite musicale inédite est composée de thèmes traditionnels du pays gallovannetais.
Cette compétition représente, pour certains de ces trente élèves, une « étape pour aller vers le bagad qui évolue en 1re catégorie, selon Youenn
Le Ret, vice-président du bagad, présent lors de cette répétition. D’ailleurs, trois d’entre eux y montent l’année prochaine. » Au total, une centaine d’élèves évoluent au sein de l’école de musique de l’association. Les sonneurs du bagadig en sont ses représentants.
L’ensemble concourra auprès de onze autres groupes, ce dimanche 5 mars. Rendez-vous en début d’après-midi, au palais des arts à Vannes. Le bagadig jouera à 14 h 20, en cinquième position.
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« Est-ce juste de transporter des animaux comme de simples marchandises ? De les tuer, de les égorger ? On est en train de détruire le vivant. » Discours choc et chiffres noirs ont ponctué la manifestation de L214, hier sur le port de Vannes.
« Stopper ces souffrances animales »
La poignée de militants de l’association antispéciste a égrené le nombre d’animaux abattus pour la consommation humaine : « 195 000 en deux heures, soit 5 000 animaux toutes les dix secondes », annonce Marie
Ramblier, référente de L214 à Vannes.
Des passants s’arrêtent, intrigués. « On montre ce qui se passe, comme avec nos vidéos qui dénoncent les conditions d’élevage. Nous devons apprendre à nous nourrir autrement pour stopper ces souffrances animales », poursuit Marie Ramblier.
Dénonçant « les conséquences environnementales et sanitaires de l’élevage, même bio », la vingtaine d’adhérents vannetais compte sur ses manifestations régulières pour attirer de nouveaux sympathisants.