Dimanche Ouest France (Morbihan)
Parti il y a un mois, le perroquet retrouvé à Noirmoutier
Son perroquet s’était échappé fin avril, après une exposition. Bruno Hochet, passionné d’oiseaux, de Nivillac, a pu récupérer son ara, hier… sur l’île de Noirmoutier. À plus de 130 km de chez lui !
« Elle a été retrouvée dans un jardin, épuisée. Elle n’avait même plus la force de voler. » Depuis que son perroquet femelle s’est échappé accidentellement, dimanche 30 avril, après une exposition à Pénestin, Bruno Hochet la cherchait partout.
« Je reviens de Noirmoutier, en Vendée, où j’ai enfin pu la récupérer. C’est une ara chloroptère, rouge à ailes vertes. Elle n’a pas de nom car c’est un oiseau sauvage, non apprivoisé même s’il est pucé, destiné à la reproduction », explique ce passionné d’oiseaux exotiques, qui préside l’association Les Ailes de Vilaine.
Plusieurs tentatives échouées
Le perroquet fugueur a été aperçu dès le week-end suivant à La Chapelle-des-Marais (Loire-Atlantique). « Nous n’avons pas réussi à l’attraper, même en emmenant un mâle dans une volière pour l’attirer. » Une semaine plus tard, nouvelle tentative, cette fois à La Chapelle-Launay (Loire-Atlantique), près de Savenay.
« Ma fille, Noémie, a publié des messages sur les réseaux sociaux, ce qui nous a permis de suivre notre perroquet, même si nous n’arrivions pas à l’attraper. On a aussi signalé sa disparition aux refuges, aux vétérinaires… »
Solidarité virtuelle et réelle
Mais la cavale de l’oiseau s’est prolongée. Après Donges, Saint-Nazaire, des dizaines de kilomètres à tired’aile, l’ara s’est posé en milieu de semaine sur l’île de Noirmoutier.
« Elle a bu dans un bassin. L’habitant qui l’a recueillie l’a mise à l’abri dans un cabanon et lui a donné des pommes. »
Le perroquet fugueur, qui s’est probablement nourri de bourgeons, doit désormais se remplumer.
« Mi-avril, le parc animalier Tropical Parc a connu la même mésaventure. Deux perroquets se sont échappés, mais ils ont été rattrapés trois jours
plus tard. C’est une chance d’avoir pu la retrouver un mois après. » Grâce à une belle chaîne de solidarité, virtuelle et réelle, l’oiseau de Bruno
Hochet a pu regagner son nid, sain et sauf.