Dimanche Ouest France (Morbihan)
Le Festival Photo draine la foule dès le premier jour
La Gacilly — À peine ouvert, le Festival Photo a accueilli de nombreux visiteurs curieux de découvrir ce que révèlent les nouveaux clichés, dès hier. Le message humaniste a déjà touché les visiteurs.
Tout a commencé vendredi, lors de la cérémonie d’ouverture des vingt ans du festival photo à La Gacilly. Les pages d’un grand album photo y ont été ouvertes comme autant de souvenirs. Un moment d’émotion intense a étreint Auguste Coudray son président, qui laisse la main, lors d’une standing-ovation.
Hier, les visiteurs, de tous âges, arpentaient déjà les galeries, munis pour beaucoup de leur appareil photo pour emporter avec eux des clichés du monde entier. D’autres regardaient attentivement les photos ou lisaient avec intérêt les légendes. L’air bruissait de conversations. Michel, de La Baule (Loire-Atlantique), fidèle depuis 4 ans, a affirmé : « Je reviens à plusieurs reprises au cours de l’été. Je rapporte des clichés à mes amis qui ne peuvent venir. »
« Comprendre la démarche de conception »
Plus loin, des jeunes Rennais, membres de l’association Gosh, laquelle dispose d’un laboratoire de tirage argentique, écoutaient avec attention Vee Speers, photographe australienne. La jeune Rennaise s’est enthousiasmée : « Cette rencontre avec l’auteur permet d’avoir des détails par rapport à la présentation, de comprendre sa démarche de conception
et comment elle procède d’un point de vue technique et de la mise en scène en studio. »
Les touristes, souvent surpris, ont découvert ravis, les auteurs dans leur galerie à ciel ouvert. A Artémisia, l’après-midi, le grand public a assisté à une conversation entre le photographe Sébastião Salgado et l’écrivain Sylvain Tesson. Le premier affirme « photographier le réel et avoir pour plus grand plaisir d’aller rencontrer les gens ». L’écrivain, érudit et facétieux, avec des mots simples et impactants a expliqué l’état du monde qu’il aime par ailleurs « dans toute
sa diversité ».
Ce dimanche, les rencontres avec les photographes dans leur galerie se
poursuivent. Ils révéleront avec plaisir les histoires du réel, imaginaires ou oniriques, qu’ils racontent à travers les images. Mais chaque histoire, telle une fable, cache un message. Le thème choisi, La Terre en héritage, rappelle à l’humain, sa responsabilité quant à son devenir. Mais le festival photo se veut aussi positif tout en montrant le réel.
Le programme : 10 h30 Lucas Lenci, rue Saint-Vincent – 11 h Beth
Moon, Jardin des Marais – 11h 30 Joana Choumali, Jardin des Marais -12 h Lorraine Turci, Chemin des libellules – 14 h · Sacha Goldberger, Grand Chêne – 14h 30 Cassio Vasconcellos, Le Grand Chêne – 15h Pascal Maitre, La Prairie – 15h 30 Maxime Riché, Labyrinthe Végétal.
Jusqu’au 1er octobre, le Festival