Dimanche Ouest France (Morbihan)

Une soirée pour trouver son nouveau tatouage

Le salon Slide tattoo organisait un événement spécial, hier, pour fêter ses deux ans. Jusqu’à 3 h, des clients ont pu choisir parmi près de 900 flashs, un modèle unique créé par un tatoueur.

- Yann CLOCHARD.

Une fleur, des papillons, la tête de la belle au bois dormant… Sur une planche de bois, les dessins des tatoueurs attirent l’oeil des clients au salon Slide tattoo, à Pontivy (Morbihan). Près de 900 tatouages flash sont proposés ce samedi 3 juin 2023 pour fêter les deux ans de la boutique. Et dans le monde du tatouage, il faut savoir être rapide : dès l’ouverture, à 18 h, c’était premier arrivé, premier servi.

Une dizaine de tatoueurs sont installés à l’étage. Pendant ce temps, chacun patiente avec son futur tatouage entre les mains. C’est le cas de Linn, 22 ans, venue de Trévé (Côtes-d’Armor) : « J’étais en manque. Je me suis déjà tatouée quatre fois. J’en ai trouvé un dans un style très peinture. Et si ça me plaît, pourquoi pas le faire évoluer plus tard. » Pour elle, ce sera autour du coude droit.

« Je considère mon corps comme un petit tableau »

Un peu plus loin Johan, 30 ans, attend son tour. S’il compte onze tatouages au compteur, c’est la première fois qu’il se fera tatouer ici. « J’ai trouvé une tête de mort qui boit une pinte. Je considère mon corps com

me un petit tableau. À chaque fois, ça renvoie à quelque chose, confie le papa, entouré de ses deux filles de 5 et 8 ans. Ce sont elles qui l’ont validé. Ce sera sur la cuisse droite. »

Curieuse, Vanessa, 40 ans, s’attarde autour des tatouages. Ce ne sera (encore) pas pour cette fois. « Ça fait vingt ans que j’y pense mais je n’ai jamais trouvé le motif qui me convienne, souffle-t-elle. J’ai rencontré une des tatoueuses que j’ai prise en stop cette semaine. Elle m’a parlé de cette soirée donc c’était l’occasion de venir. »

Canard et fantômes

Quentin, 22 ans, s’est laissé convaincre par son ami Kévin, 23 ans. « Comme je passe mon permis, je n’ai trop les moyens. Il m’a proposé de payer mon tatouage. Et c’est lui qui a choisi. La prochaine fois, ce sera à mon tour », s’amuse le Pontivyen en arborant fièrement le motif de Bullet Bill, la rocket de l’univers Mario, sur son bras droit. Kévin a, lui, opté pour trois tatouages d’un coup sur le bras gauche : deux fantômes et un canard.

En plus des tattoos, il y a aussi les piercings. Pour rappel, il faut être âgé de 18 ans minimum, ou bien 16 ans en étant accompagné d’un adulte, pour être percé ou tatoué. Et ceux qui y ont pris goût ne semblent pas près de s’arrêter. Reste à définir le motif et éventuelle­s couleurs.

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| PHOTO : OUEST-FRANCE Kévin, 23 ans, et Quentin, 22 ans, se connaissen­t depuis le collège. Ils sont venus ensemble pour se faire respective­ment trois et un tatouage sur le bras.

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