Dimanche Ouest France (Morbihan)
« Plus compliqué que je ne le pensais »
Si la GVH n’a pas obtenu la même cuvée en 2024 qu’en 2023, la Fédération internationale en est responsable, selon Abraham.
Auteure d’une saison 2022-2023 fantastique, auréolée d’un titre européen (ETTU Cup) et du trophée de champion de France de Pro A, la Garde du Voeu d’Hennebont s’attendait à un retour sur terre délicat cette saison.
« Comparé aux années passées, le championnat n’aura jamais été aussi dense, aussi difficile », confie Boris Abraham, manager de la GVH.
Un second paramètre incitait les dirigeants morbihannais à la prudence : la (sur) sollicitation de leurs deux joueurs phares, Liam Pitchford et Kristian Karlsson, engagés dans une interminable course à la qualification olympique. « Ça été encore plus compliqué que je ne le pensais. Psychologiquement et physiquement, ils n’étaient pas dans les meilleures dispositions. Ils enchaînaient les tournois aux quatre coins du monde », avoue Boris Abraham, manager de la GVH.
Boris Abraham n’est pas tendre avec la Fédération internationale de tennis de table (ITTF). « Elle souhaite le développement de tournois plus importants et plus lucratifs, pointe-til.
Cependant, les joueurs ne gagnent pas plus d’argent. »
Dans cette histoire, le manager ne dédouane pas non plus les fédérations nationales qui, selon lui, ne mettent pas assez de pression auprès de l’ITTF pour réduire le nombre d’épreuves. « Certaines proposent de diminuer le nombre de journées du championnat. Cependant, je ne pense pas que ce soit la solution si l’on veut avoir un format attractif et vendable », estime-t-il.
HENNEBONT Pitchford (ANG, n°30),Karlsson (SUE, n°39 mondial), Chirita (ROU, n°220), Sidorenko (Rus, nn).
ANGERS Geraldo (POR, n°56), Rembert (FRA, n°186), Persson (SUE, n°486), Nordberg (SUE, nc).