Dimanche Ouest France (Morbihan)
Un mois pour trouver la meilleure formule
Vannes - Rouen : 52-14. La qualification pour la demi-finale (30 ou 31 mai) acquise, il reste un mois pour se préparer. Et quelques interrogations à lever.
« La demi-finale est encore loin, le danger est de s’endormir. »
Le RC Vannes ne va pas se plaindre d’avoir validé son ticket pour la demi-finale à domicile le 30 ou 31 mai prochain. En attendant, il y aura deux matches de championnat à disputer (Brive le 9 mai et à Agen le 17 mai). « On donne deux jours de plus de vacances. On reprendra vendredi pour une semaine classique, détaille Jean-Noël Spitzer, l’entraîneur du RC Vannes.
Beaucoup de ceux appelés à jouer la demi-finale joueront contre Brive, qui disputera sa qualification à la Rabine. « Ceux-là seront ensuite en semaine de développement avec une charge d’entraînement de 40 % supérieure en volume et en intensité. L’idée est que beaucoup de joueurs joueront ces deux matches. » Avec un autre objectif : se donner de la marge sur les Jiff (16 exigés en moyenne sur la saison). «On est à 0 aujourd’hui. On voulait arriver à + 6 avant la phase finale mais ce sera plutôt + 4. »
Quelques places à prendre
La phase finale s’étendra potentiellement jusqu’à mi-juin avec le match d’access contre le 13e de Top 14.
« Ceux qui disputeront la demie seront prévenus assez tôt. Mais après ? Un joueur qui sera en tribune lors de la demi-finale pourrait potentiellement être appelé lors de l’access. »
Il s’agit de trouver la bonne formule avec encore quelques incertitudes à certains postes : à l’aile où il reste une place à prendre, à côté de Camou. « Bastardie, Surano et Alonso ont des qualités différentes, c’est un casse-tête. » Au centre aussi, avec les incertitudes sur les retours de Valleau et Costossèque, Arrate et Vilaseca ont de l’avance. Mais ce sont deux premiers centres (n°12) . S’ils ont joué ensemble trois fois, c’était avec Vilaseca en 12 et Arrate en 13. « Ce n’était pas satisfaisant. On va tester l’inverse. Le 13 a plus d’espace à défendre, Andrès va un peu plus vite je pense, il faut tester. » Enfin même chose en 3e ligne : Kalamafoni, Gorrissen, Pedemonte, Edwards et Chateau : il faut en laisser 1 voire 2 sur le banc. « Ce qui est sûr, c’est qu’il faut des joueurs décisifs sur le banc, c’est une des clés aujourd’hui », conclut Spitzer. Le staff ne craint pas de s’endormir, il pourrait même s’offrir quelques nuits blanches…