Dimanche Ouest France (Vendee)
Ces fidèles invétérés du Grand prix moto du Mans
Jusqu’à ce dimanche, le Grand prix de Francemoto se tient sur le circuit Bugatti du Mans (Sarthe). Commechaque année, des milliers de motards affluent sur le site pour assister au spectacle.
Des marrées de tentes, des motos de tous les côtés et, pour finir, le bourdonnement des cylindrées lancées sur la piste. En approchant du circuit Bugatti du Mans ( Sarthe), ce samedi, on sait sans aucun doute possible que le Grand prix de France moto bat son plein.
Comme à chaque édition, des milliers de motards ont fait le déplacement. En témoigne la foule compacte qui se presse dans les travées aux abords des tribunes.
Un rendez-vous immanquable
Pour certains d’ailleurs, le GP est presque une religion. Ou en tout cas un rendez- vous qu’ils ne manqueraient sous aucun prétexte.
Bruno et Aline sont de ceux- là. Les deux quinquas de l’Eure sont fidèles à l’événement « depuis trente- trois ans », sourit Aline, après quelques instants de réflexion. Un rendez-vous familial, avec d’autres membres de la famille, des amis, une « occasion de se retrouver autour d’une passion. Autrement, on suit chaque course du championnat à la télé. »
Pendant trois jours, « on regarde tout ce qu’on peut regarder, y compris les essais, les qualifications, liste Bruno. Aujourd’hui, l’affluence est impressionnante. La course sprint a drainé beaucoup de monde. La présence des deux pilotes français ( Fabio Quartararo et Johann Zarco) aussi, je pense. On voit bien que l’engouement se renforce année après année. »
« On ne vient pas au GP en voiture ! »
S’ils reconnaissent en rigolant qu’ils ont « passé l’âge » des nuits agitées aux campings, ils ont tout de même enfourché leur moto pour venir. « Évidemment !, rigole Bruno, on ne vient pas au GP en voiture, enfin ! »
Jean- Luc, Anita et Kylian, leur neveu, ont avalé moins de kilomètres, venus en voisins depuis Cholet ( Maine- et- Loire), mais ont eux aussi un paquet de GP au compteur. « Tous les ans depuis plus de vingt ans. La seule coupure, ça a été pendant le Covid », explique le Choletais.
Motard depuis ses 16 ans, fils de motard, père de deux motards eux aussi… il avoue une petite préférence pour leGP, « plus facile à suivre » que les 24 Heures motos. Et puis, « l’ambiance est conviviale, c’est respectueux. Et il y a la course, mais aussi l’organisation autour dont on est assez admiratifs », complète Anita.
Une chose est sûre, les cinq passionnés auront bien les yeux rivés sur la piste et les écrans géants, ce dimanche, à 14 h, pour LA course tant attendue.