Dimanche Ouest France (Vendee)
L’aérodrome porte le nom de Jacqueline Auriol
Beauvoir- sur- Mer – Née à Challans en 1917, l’aviatrice Jacqueline Auriol a été la première femme européenne à franchir le mur du son, en 1953. À l’aérodrome, la plaque à son nom a été dévoilée.
Des panneaux qui racontent l’histoire de Jacqueline Auriol, des photos d’elle en grand format noir et blanc… À l’aérodrome de Beauvoir- sur- Mer et Fromentine, hier, Siegfried et Maëlle Auriol regardent avec attention l’exposition réservée à la célèbre aviatrice. Elle était la grand- mère du premier. L’arrière- grand- mère de la deuxième. La présence de ces membres de la famille Auriol, père et fille, touche évidemment les bénévoles de l’Amicale Jacqueline- Auriol. Elle s’impatiente de voir enfin « cet aérodrome sans nom » porter celui de cette Vendéenne aux multiples records.
Willy Blanchard, qui préside le syndicat mixte qui gère l’aérodrome de Beauvoir- sur- Mer et Fromentine, détaille : « La stèle à son effigie sera installée à l’entrée de l’aérodrome. Il est situé à proximité de Challans, sa ville de naissance, et c’est aussi un
beau symbole que ce soit une entreprise challandaise, Tolea, qui réalise ce beau travail de découpage de
tôlerie fine au laser. »
Née en 1917 à Challans et décédée en 2000 à Paris, Jacqueline Auriol a été la première femme européenne à franchir le mur du son, en août 1953. Elle détient encore aujourd’hui le record du monde de l’aviatrice la plus rapide. Pour rappel, née Douet, Jacqueline Auriol a déjà donné son nom à une place et à un collège public à Challans.
Le dévoilement de la plaque a mis au jour une oeuvre en dégradé de gris où apparaissent les contours du département de la Vendée, un avion biplan et le visage de Jacqueline Auriol coiffée de son casque de pilote
Ému, Siegfried Auriol raconte quelques souvenirs de sa grand- mère paternelle. Il salue à son tour l’idée de continuer à faire connaître son nom, son parcours : « Elle se disait qu’il suffisait de vouloir les choses pour qu’elles se réalisent mais est toujours restée d’une grande simplicité. »