Dimanche Ouest France (Vendee)

Une amicale, un aéroclub et une compagnie d’hélicoptèr­es

- Nathalie HOUDAYER.

Un peu d’histoire

À l’origine, l’aérodrome se trouvait depuis 1971 dans la commune proche de Bouin, près de l’actuel parc éolien, et s’appelait aérodrome Bouin- les- Champs. « JacquesDem­y, le cinéaste, possédait un moulin à Noirmoutie­r, raconte Jacques Bernard, vice- président de l’amicale Jacqueline Auriol. Il avait un avion pour s’y rendre et un hangar qu’il prêtait. » Dès 1982, on cherche un nouvel emplacemen­t, le site devant laisser place à la zone aquacole. « André Billon, alors maire de Beauvoir, propose un terrain, à 80 % sur sa commune et 20 % sur La Barre- deMonts, poursuit Jacques Bernard. Il avait des projets ambitieux, avec une piste en dur de 1 000 mètres. » Les travaux du nouvel aérodrome débutent en 1990, au bord de la RD22.

L’aérodrome aujourd’hui

La piste en herbe, de 600mètres de longs sur 20 mètres de large, est la

même depuis l’implantati­on du site. Les neuf hangars ont été construits au fil du temps. La plupart appartienn­ent à des particulie­rs qui y laissent leur avion. L’aérodrome est géré par un syndicat intercommu­nal qui perçoit des redevances d’occupation­s pour les bâtiments. Sur place, se côtoient trois entités. L’aéroclub, école de pilotage, propose également des vols d’initiation et de découverte, en avion ou ULM. Oya Vendée Hélicoptèr­es, compagnie privée qui assure des vols vers l’île d’Yeu mais aussi des baptêmes de l’air et des sauts en parachute. Enfin, l’amicale Jacqueline Auriol, composée de 54 membres, qui oeuvre pour faire connaître l’aviatrice challandai­se et qui est à l’origine de la dénominati­on de l’aérodrome.

Un trafic modéré

L’aérodrome ne connaît pas une grosse affluence et en hiver, la piste trop humide empêche de voler. « On n’y trouve aucun service, poste de mécanique ou station essence, souligne Jacques Bernard. Ça évite les vols de transit. » Si les riverains se plaignent du bruit, « on essaie de ne pas passer au- dessus des maisons, ou de voler plus haut. » Restent les hélicoptèr­es « qui tournent beaucoup en saison », observe Jean- Paul Lemée, président de l’amicale.

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| PHOTO : OUEST-FRANCE Jacques Bernard, Sylvie Lemée et son frère Jean-Paul Lemée de l’amicale Jacqueline Auriol.

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