Complément statistique sur la violence et les homicides au Brésil
• De multiples rapports et études existent sur les origines de la violence et son niveau dans les villes ou les États fédérés. Le quotidien O Globo dispose par exemple d’un « Monitor da violência » quotidien pour les chiffres et l’actualité de la criminalité au Brésil (http://g1.globo.com/monitor-da-violencia/).
C’est également le cas pour le quotidien A Folha et le magazine Veija.
• Pour l’essentiel, les chiffres de la criminalité au Brésil cités dans l’article sont, entre autres, tirés de l’Atlas da violência publié en juin 2017 par l’IPEA (Institut de recherche économique appliquée, sorte d’Insee brésilien) (http://www.ipea.gov.br/portal/ images/170602_atlas_da_violencia_2017.pdf) et de différents articles d’actualité tirés de la presse brésilienne ayant pour thème la criminalité dans ce pays.
• Outre les données indiquées dans l’article, on peut noter qu’en dehors des pays en guerre, 17 des 50 villes de plus de 300 000 habitants les plus violentes au monde sont brésiliennes. Parmi elles se trouvent (avec entre parenthèses les lettres désignant les États fédérés du Brésil où se situent ces villes), Natal (RN), Fortaleza (CE), Belém (PA), Vitória da Conquista (BA), Maceió (AL), Aracaju (SE), Feira de Santana (BA),
Recife (PE), Salvador (BA), João Pessoa (PB), Manaus (AM), Porto Alegre (RS), Macapá (AP), Campos de Goycatazes (RJ), Campina Grande (PB), Teresina (PI) et Vitória (ES). • Sur la persistance de la culture du viol dans la société brésilienne, on consultera tout particulièrement la récente étude de Cíntia Liara Engel publiée en octobre 2017 par l’IPEA « As Atualizações e a Persistência da Cultura do Estupro no Brasil » (http://ipea.gov.br/portal/index. php?option=com_content&view=article&id=31333&catid=397&Itemid=424).
C.-A. P.