Notes
(1) Les Créoles, majoritaires, sont les descendants plus ou moins métissés des esclaves africains apportés par la traite négrière, comme dans le reste de la Caraïbe. Très implantés dans l’Est du pays et l’Ouest de la Guyane, les Noirs marrons ou Bushinenge descendent des communautés d’esclaves fugitifs ayant trouvé refuge le long du fleuve Maroni, où ils ont reconstitué des sociétés rappelant l’Afrique occidentale de leur origine.
(2) Source : France Diplomatie, septembre 2017 (https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ suriname/presentation-du-suriname/).
(3) Correspondant en tout à 1,6 milliard d’euros. Le traité d’indépendance de 1975 prévoyait même 20 %. Sources :
D. van Eeuwen, La transformation de l’État en Amérique latine, légitimation et intégration, Paris, Karthala, 1994, p. 216 et chiffre cité par CEROM/AFD/IEDOM, Une meilleure connaissance mutuelle pour une coopération renforcée, décembre 2008.
(4) Indicateur utilisé par l’ONU, prenant en compte le PIB/habitant, l’espérance de vie à la naissance et le taux d’alphabétisation.
(5) Office des Statistiques du Suriname et ministère des
Affaires étrangères, cité par l’antenne de Paramaribo de la chambre de commerce et d’industrie de Guyane, 2009.
(6) Afrique Caraïbes Pacifique, les États de ces trois ensembles géographiques ayant signé des accords de partenariat économique avec l’Union européenne concernant leurs exportations et le développement. (7) Il en est néanmoins membre associé, comme la plupart des États du sous-continent.
(8) Initiative pour l’intégration régionale sud-américaine.
(9) Le Suriname par exemple n’a encore que peu de représentations diplomatiques en Amérique du Sud.
(10) Amapá, Pará et Amazonas. Le Guyana l’intégrait à son tour en 2014.