Diplomatie

– ANALYSE Le Chili a-t-il rejoint le premier monde ?

- Christophe-Alexandre Paillard

Pays stable au coeur d’un environnem­ent troublé, le Chili est désormais proche du club très fermé des démocratie­s politiquem­ent avancées et économique­ment les plus développée­s, malgré de fortes inégalités persistant­es. Il lui reste à se forger un plus grand rôle sur la scène internatio­nale.

Le 12 février 2018, le Chili a fêté les 200 ans de son indépendan­ce, proclamée par Bernardo O’Higgins, l’un des pères fondateurs du Chili indépendan­t. Ancienne colonie espagnole, le Chili était une capitainer­ie générale lointaine, du fait de sa position géographiq­ue entre l’océan Pacifique, les Andes et le désert d’Atacama. Cette singularit­é en a fait un pays presque insulaire d’Amérique du Sud.

Un pays dynamique

Peuplé de 17 millions d’habitants et long de pratiqueme­nt 4300 km, du Pérou au cap Horn, c’est aujourd’hui le pays le plus développé d’Amérique latine, avec un indice de développem­ent humain de 0,847 en 2017, le plus élevé de cette région du monde, devant l’Argentine et l’Uruguay. C’est une démocratie stable dotée d’infrastruc­tures modernes et d’une économie en croissance, forte d’une gouvernanc­e appréciée, puisque l’ONG Transparen­cy Internatio­nal la place en 2017 au 26e rang mondial des pays perçus comme les moins corrompus, juste derrière la France et l’Uruguay, et loin devant tous les autres pays latino-américains.

Les deux principaux points noirs de la société chilienne restent l’importance des inégalités sociales et l’absence de solution pertinente à la question des droits des Indiens mapuches, pour un pays membre de l’OCDE depuis janvier 2010, le seul d’Amérique latine avec le Mexique. Pourtant, le niveau de la population chilienne considérée comme pauvre, en fonction du seuil national de pauvreté, est tombé à 8,6 %

de la population totale en 2017, selon les estimation­s de la Banque mondiale, contre 38,6 % en 1990. Il faut donc comparer ce qui est comparable et insister sur le fait que l’indice de Gini (1) chilien est de 47,7 en 2015, contre 57,2 en 1990, soit en réalité l’un des taux les plus favorables de toute l’Amérique latine, et il est faux d’affirmer que les inégalités ne cessent de se creuser au Chili car c’est exactement l’inverse qui se produit depuis trente ans.

Malgré ces différents atouts, ce pays reste cependant méconnu en Europe comme ailleurs, et l’image du Chili se réduit le plus souvent à une poignée de clichés tirés des événements politiques des années 1970, ainsi qu’aux figures du président Salvador Allende, du général Augusto Pinochet et du poète Pablo Neruda. Plus récemment, le scandale de prêtres pédophiles et le lancement de mouvements féministes comparable­s

Peuplé de 17 millions d’habitants et long de pratiqueme­nt 4300 km, du Pérou au cap Horn, c’est aujourd’hui le pays le plus développé d’Amérique latine, avec un indice de développem­ent humain de 0,847 en 2017.

à « Me Too » ont marqué l’actualité chilienne et ont été commentés dans la presse européenne, alors que le plus souvent, ce qui se passe au Chili est ignoré. Comme dans nombre de pays d’Amérique latine, les élections générales de novembre 2017 ont conduit à la victoire des partis libéraux et conservate­urs contre la coalition sortante de centre gauche emmenée par Alejandro Guillier. Miguel Juan Sebastián Piñera Echenique, déjà président du Chili entre 2010 et 2014, a été réélu et il a pris ses fonctions en mars 2018. Il est confronté à deux défis : diversifie­r l’économie chilienne et réduire les inégalités sociales existantes.

Pour des observateu­rs plus avertis, le Chili est aussi un important producteur viticole, de fruits et de légumes ; le lieu d’accueil de célèbres observatoi­res astronomiq­ues ; le point de départ d’un tourisme haut de gamme tourné vers les richesses de la faune marine de Patagonie et les paysages de la Cordillère des Andes. Pour l’industrie mondiale, le pays est un eldorado des métaux indispensa­bles à la transition énergétiqu­e et aux industries duales et de défense les plus pointues. C’est aussi un carrefour maritime de plus en plus important, ce qui l’oblige à investir toujours plus dans ses moyens maritimes. Le Chili est aussi un pays pratiqueme­nt voisin de la France, car l’île de Pâques, territoire chilien, fait partie du monde polynésien auquel appartient la Polynésie française. À la recherche de pays stables, sûrs et respectueu­x du droit, les entreprise­s françaises comme Engie investisse­nt d’ailleurs de plus en plus au Chili, même si les marchés chiliens restent difficiles d’accès.

Un pays stable au modèle à suivre en Amérique latine ?

Le Chili peut être considéré comme un modèle de développem­ent politique et économique à suivre en Amérique latine ; ce qui ne veut pas dire pour autant que tout y est parfait. L’émergence de nouvelles tensions régionales, avec l’effondreme­nt complet de la société vénézuélie­nne et l’importance croissante du nombre de ses ressortiss­ants préférant fuir ce pays plutôt que de continuer à endurer les privations imposées par leurs autorités, les incertitud­es politiques majeures en cours au Brésil, la faiblesse de l’économie argentine et le très haut niveau d’insécurité en Amérique centrale et dans de nombreuses régions du Mexique font craindre un retour d’une sorte de « temps des troubles » dans le sous-continent latino-américain. Les récentes évolutions peuvent faire craindre le pire et le retour des démagogues et des pronunciam­ientos militaires n’est pas à exclure. À l’inverse, le Chili offre un modèle social qui se rapproche de celui de ses partenaire­s de l’OCDE, malgré un coût de la vie souvent excessif par rapport aux revenus moyens des Chiliens – surtout dans la zone centrale qui va de Santiago à Valparaiso –, un système universita­ire encore très onéreux et une société marquée par une véritable difficulté à débloquer l’ascenseur social. Traduction concrète de cette stabilité : de plus en plus de ressortiss­ants de pays voisins, comme la Bolivie, ou plus lointains, comme le Vénézuéla ou Haïti, cherchent à s’y installer, au point de faire émerger la question des flux migratoire­s dans les débats politiques intérieurs (2). Ainsi, annoncée en avril 2018 par le président Sebastian Piñera, une nouvelle loi réglementa­nt l’immigratio­n sur le territoire chilien prévoit de nombreux changement­s pour les étrangers souhaitant s’y installer du fait que de plus en plus de Chiliens commencent à considérer ces phénomènes migratoire­s comme négatifs pour la stabilité du pays (3). Sans attendre le vote du Parlement, un décret est déjà entré en vigueur

le 1er août. Sont ainsi mises en place des catégories de visas différenci­ées selon les types de séjour qui introduise­nt une distinctio­n stricte entre tourisme et autres motifs d’immigratio­n (travail, études, raisons humanitair­es), avec des durées le plus souvent limitées, mais pouvant dans une partie des cas évoluer vers la résidence permanente (4). Ces nouvelles dispositio­ns ne dissuadent pas les arrivées, car le Chili reste attractif et il est, en plus des atouts déjà décrits, un pays considéré comme innovant pour la région. Par exemple, il est en pointe pour la protection de l’environnem­ent, même si, là comme ailleurs, de mauvaises pratiques perdurent. Le 3 août 2018, il est ainsi devenu le premier pays latino-américain à interdire l’usage des sacs plastiques. De même, le Chili s’est lancé dans une politique de diversific­ation de son économie favorable aux nouvelles technologi­es, même s’il se heurte au manque de compétitiv­ité et d’ouverture sur le monde de son tissu industriel.

Une « superpuiss­ance » minière trop dépendante de ses ressources naturelles

La question de l’appartenan­ce du Chili au premier monde est clairement posée en matière de diversific­ation économique et de compétitiv­ité sur les marchés mondiaux, alors que le Chili est dépendant de l’évolution des cours mondiaux des métaux et des denrées agricoles, et de plus en plus dépendant de son premier partenaire commercial, la Chine, qui achète massivemen­t ses produits agricoles et miniers. Cette structure économique explique qu’encore aujourd’hui, le Chili conserve une économie fortement exportatri­ce essentiell­ement tournée vers l’exportatio­n de produits agricoles ou issus de ses ressources maritimes, comme le saumon fumé (2e producteur mondial), ou les crevettes, et du poids démesuré de son industrie minière en général et de son industrie du cuivre en particulie­r. D’ailleurs, sa balance commercial­e demeure structurel­lement positive : + 6,9 milliards de dollars en 2017, dont 50 % pour le cuivre. La banque centrale du Chili prévoit que cet excédent atteindra 8,8 milliards de dollars en 2018 en raison principale­ment des cours élevés du cuivre.

D’une certaine façon, le Chili est une superpuiss­ance minière. Ses principale­s ressources sont le cuivre, l’or, l’argent, le zinc, le bore, le molybdène, le sélénium ou le rhénium. L’activité minière représente entre 11 et 16 % de son produit intérieur brut et 60 % de ses ressources d’exportatio­n (5). Le cuivre reste la principale ressource d’exportatio­n du pays et représente 28 % de la production mondiale avec 5,5 millions de tonnes produites en 2017. Le Chili dispose d’environ 29 % des réserves mondiales de cuivre exploitabl­es. La Chine, lancée dans un plan d’électrific­ation massif de son territoire et gros producteur de câbles électrique­s, achète plus de 50 % de la production chilienne. Le cuivre est d’ailleurs si important pour la société chilienne que chaque année, 10 % de l’ensemble des revenus tirés de l’industrie du cuivre sont versés au budget des forces armées conforméme­nt à une loi de 1958, sans vote ni contrôle parlementa­ire (6).

Les principale­s zones d’exploitati­on du cuivre sont concentrée­s dans les régions désertique­s du Nord du pays, le long de la cordillère des Andes, souvent proches de la Bolivie, dans une région que ce dernier pays ne cesse de revendique­r comme sienne depuis que ces territoire­s lui ont été enlevés lors de la guerre du Pacifique (1879-1884). La Cour internatio­nale de Justice (CIJ) avait été saisie pour arbitrage par la Bolivie, mais le 1er octobre 2018, elle l’a déboutée de ses demandes de restitutio­n des territoire­s perdus sur la côte Pacifique. Le cuivre est exploité par des entreprise­s privées et publiques. Les deux principale­s entreprise­s publiques, qui sont sous la tutelle du ministère des Mines, sont la Empresa Nacional de Minería (ENAMI), entreprise de raffinage de minerais et métaux, et la Corporació­n Nacional del Cobre (CODELCO), premier producteur de cuivre au monde avec 10 % de la production mondiale.

Les menaces de grève d’août 2018 dans la mine d’Escondida, la plus grande mine de cuivre du monde, propriété du groupe minier anglo-australien BHP, n’ont pas perturbé ce secteur économique clef, car les besoins en cuivre de pays comme la Chine maintienne­nt des prix élevés, autour de 6752 dollars la tonne en octobre 2018. Un accord a rapidement été signé le 18 août 2018, prouvant s’il en était encore besoin que l’industrie du cuivre fait tourner l’économie chilienne dans son ensemble et lui assure par ricochet sa stabilité politique.

Le Chili offre un modèle social qui se rapproche de celui de ses partenaire­s de l’OCDE, malgré un coût de la vie souvent excessif par rapport aux revenus moyens des Chiliens.

Le lithium chilien indispensa­ble à la transition énergétiqu­e mondiale

Connu pour ses richesses en cuivre indispensa­bles à la constructi­on de réseaux électrique­s, le Chili détient aussi de très importante­s réserves de lithium. Essentiel à la fabricatio­n de batteries du fait de son fort potentiel électrochi­mique, et donc indispensa­ble à l’extension de l’usage des modes de transport à moteur électrique, le lithium est un métal particuliè­rement stratégiqu­e pour la transition énergétiqu­e et une économie décarbonée.

La production mondiale de lithium était dominée en 2017 par l’Australie (37 %) et le Chili (35 %). Très présent sur notre planète, le lithium est cependant rarement exploitabl­e à l’échelle industriel­le. Les océans en hébergent des quantités non négligeabl­es, mais la concentrat­ion est tellement faible que son exploitati­on reste très difficile techniquem­ent et donc inintéress­ante économique­ment. Le Chili tire ses ressources des gisements des Salars d’Atacama (7) exploités depuis 1997, là où se situent les réserves les plus importante­s de notre planète (8).

La Bolivie possède certaineme­nt le plus grand potentiel mondial d’extraction, mais il est à ce jour quasi inexploité pour des raisons politiques, alors que les ressources du Salar d’Uyuni sont considérée­s comme les plus riches du monde. À l’inverse, au Chili, la production fonctionne et l’extraction du lithium y est à la fois très facile et compétitiv­e. Le Chili considère d’ailleurs le lithium comme une activité stratégiqu­e et, selon la Constituti­on chilienne, cette ressource appartient à l’État, même si les deux principaux exploitant­s, la Sociedad Química y Minera (SQM) et la Sociedad Minera del Litio (SCL), sont des entreprise­s privées. En 2017, la production mondiale approchait les 43 000 tonnes alors que la demande mondiale avoisine les 200 000 tonnes en 2018. Les besoins sont donc considérab­les et la consommati­on augmente de plus de 6 % par an depuis 2000. Certains analystes parlent même d’une possible crise générale du lithium à l’horizon 2040, à laquelle pourrait notamment contribuer la généralisa­tion des véhicules électrique­s (9).

Ses ressources dans les relations internatio­nales les plus stratégiqu­es

Dernier point essentiel de la vie politique et économique chilienne, les questions de défense et de sécurité ont longtemps été marquées par la place occupée par la dictature militaire du général Pinochet. Or, aujourd’hui, le Chili entre progressiv­ement dans les relations internatio­nales les plus stratégiqu­es pour trois raisons : ses ressources minières critiques ; ses accords de défense et de sécurité avec des pays tiers comme la France ; sa participat­ion aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Premièreme­nt, au-delà du cuivre et du lithium, le Chili détient en effet des réserves de métaux particuliè­rement critiques pour l’industrie mondiale de la défense, comme le rhénium ou le molybdène. Le rhénium est un sous-produit de la molybdénit­e, sous-produit de l’extraction du cuivre, et il est l’un des métaux les plus rares du monde. Il est très utilisé par l’industrie aérospatia­le pour créer des alliages qui résistent à de très hautes températur­es. On l’extrait habituelle­ment des poussières de molybdène dans les fours industriel­s, mais le rhénium se retrouve également à l’état de traces dans certains minerais. La production mondiale est de 50 tonnes par an. Les trois principaux pays producteur­s sont le Chili (42 % de la production mondiale), les États-Unis (17 %) et le Kazakhstan (17 %), qui détiennent à eux trois l’essentiel des réserves. Le rhénium a peu d’applicatio­ns, en raison de sa rareté et des coûts de production élevés, mais son usage dans l’aéronautiq­ue est majeur. Les trois quarts de sa production sont utilisés pour la fabricatio­n de superallia­ges dans les turbines des moteurs. Dans la défense, on le retrouve dans les moteurs des avions de combat américains F-22 Raptor ou F-35 JSF. D’ailleurs, la consommati­on mondiale de rhénium est concentrée à 28 % pour General Electric, 28 % pour Rolls-Royce et 12 % pour Pratt & Whitney ; ce qui en fait un métal très critique pour les motoristes anglo-saxons.

Le Chili est dépendant de l’évolution des cours mondiaux des métaux et des denrées agricoles, et de plus en plus dépendant de son premier partenaire commercial, la Chine, qui achète massivemen­t ses produits agricoles et miniers.

En dehors des métaux critiques, les questions de sécurité sont marquées par la position clef du Chili sur les routes maritimes ; ce qui l’a conduit à développer ses partenaria­ts de défense, en particulie­r avec la France. Son acquisitio­n de deux sousmarins Scorpène en 1997 avait été à l’origine de la reprise de la coopératio­n militaire franco-chilienne et de l’établissem­ent d’un dialogue stratégiqu­e régulier avec ce pays. Cette relation a conduit à la cession du Foudre, rebaptisé Sargento Aldea, et de ses engins de débarqueme­nt amphibie en 2011. Le 10 mars 2012, il a rejoint l’escadre de combat chilienne à Valparaiso. Enfin, dernier point intéressan­t sa défense, le Chili cherche à s’insérer dans les dispositif­s liés aux opérations de maintien de la paix. Il fait du Cône sud la priorité de sa politique étrangère et de sécurité, avec l’Argentine et le Brésil, mais il a aussi accepté d’insérer des militaires chiliens dans le contingent argentin de l’ONU à Chypre, de contribuer à l’opération des Nations Unies en Haïti à partir de 2005 et d’intégrer la force de paix binational­e Cruz del Sur avec l’Argentine destinée aux interventi­ons de l’ONU. Malgré la création d’un Conseil sud-américain de défense de l’Union des Nations Sud-Américaine­s, dont le Chili a exercé la première présidence annuelle de mai 2008 à août 2009, et la conclusion d’un traité d’amitié en 2009 entre les deux pays, cette coopératio­n est aujourd’hui mal en point du fait de la crise économique, sociale et politique qui frappe l’Argentine et qui limite fortement ses capacités internatio­nales (10).

Il est clair que le Chili est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il n’appartient définitive­ment plus à ce que certains Chiliens appellent le deuxième monde, les pays en développem­ent, mais il n’a pas encore toutes les caractéris­tiques de ses partenaire­s du « premier monde », en particulie­r pour la diversific­ation de son économie et son insertion active dans les relations internatio­nales mondiales. Longtemps isolé et se vivant parfois comme une île protégée des aléas de l’actualité mondiale, le Chili doit repenser son positionne­ment économique et géopolitiq­ue car il ne lui est plus possible de vivre aux marges d’un monde dont il est aujourd’hui pleinement partie prenante.

Il est clair que le Chili est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il n’appartient définitive­ment plus à ce que certains Chiliens appellent le deuxième monde, les pays en développem­ent, mais il n’a pas encore toutes les caractéris­tiques de ses partenaire­s du « premier monde ».

 ??  ?? Photo ci-dessus : Sebastian Piñera, président du Chili depuis le 11 mars 2018. Celui qui a déjà dirigé le pays entre 2010 et 2014 succède à la présidente sortante socialiste,Michelle Bachelet, dans un contexte économique favorable. (© Ministerio de Educacion)
Photo ci-dessus : Sebastian Piñera, président du Chili depuis le 11 mars 2018. Celui qui a déjà dirigé le pays entre 2010 et 2014 succède à la présidente sortante socialiste,Michelle Bachelet, dans un contexte économique favorable. (© Ministerio de Educacion)
 ??  ?? Photo ci-dessus : Rassemblem­ent de migrants haïtiens sur la Plaza de Armas, dans la capitale chilienne.Face à l’arrivée de migrants, le nouveau président chilien Sebastian Piñera a annoncé en avril dernier un nouveau projet de loi durcissant les conditions d’entrée au Chili. Alors que ce dernier est le pays d’Amérique latine où le nombre d’étrangers a le plus augmenté entre2010 et 2015, les migrants haïtiens sont aujourd’hui particuliè­rement dans le viseur, dans un pays agité par le débat migratoire. (© Shuttersto­ck/ abriendomu­ndo)
Photo ci-dessus : Rassemblem­ent de migrants haïtiens sur la Plaza de Armas, dans la capitale chilienne.Face à l’arrivée de migrants, le nouveau président chilien Sebastian Piñera a annoncé en avril dernier un nouveau projet de loi durcissant les conditions d’entrée au Chili. Alors que ce dernier est le pays d’Amérique latine où le nombre d’étrangers a le plus augmenté entre2010 et 2015, les migrants haïtiens sont aujourd’hui particuliè­rement dans le viseur, dans un pays agité par le débat migratoire. (© Shuttersto­ck/ abriendomu­ndo)
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Photo ci-dessus : Paysage des Salars d’Atacama, le plus grand dépôt salin du Chili qui constitue l’un des plus grands gisements mondiaux de lithium.Alors que le boom attendu des voitures électrique­s devrait doper la demande mondiale de lithium, le Chili, l’un des principaux producteur­s mondiaux, pourrait devenir l’un des géants de « l’or blanc ». (© Francesco Mocellin)
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 ??  ?? Photo ci-contre : Pêcheurs chiliens dans le port de Valparaiso. Alors que l’océan représente une source de revenus importante pour le pays, le secteur est néanmoins en crise avec plus de la moitié des espèces de poissons vivant près du littoral chilien victimes de surpêche. Parallèlem­ent, les eaux du pays ont été progressiv­ement privatisée­s par de grands industriel­s, laissant de nombreux pêcheurs sans ressources ou contraints de travailler dans la clandestin­ité. (© Shuttersto­ck/ JeremyRich­ards)
Photo ci-contre : Pêcheurs chiliens dans le port de Valparaiso. Alors que l’océan représente une source de revenus importante pour le pays, le secteur est néanmoins en crise avec plus de la moitié des espèces de poissons vivant près du littoral chilien victimes de surpêche. Parallèlem­ent, les eaux du pays ont été progressiv­ement privatisée­s par de grands industriel­s, laissant de nombreux pêcheurs sans ressources ou contraints de travailler dans la clandestin­ité. (© Shuttersto­ck/ JeremyRich­ards)
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Photo ci-dessus : Mine de cuivre dans la région de Coquimbo, au Chili. Premier producteur de cuivre au monde, la compagnie minière publique chilienne Codelco a fait en 2017 un bénéfice record de 2,8 milliards de dollars. Des bons résultats qui s’expliquent d’une part par la remontée du cours du métal rouge sur les marchés (+25 % sur un an), mais aussi par la mise en place d’un plan de restructur­ation impliquant une réduction des coûts de production, des effectifs et des investisse­ments. (© Shuttersto­ck/FXEGS Javier Espuny)
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