Diplomatie

– ENTRETIEN La Belgique à l’heure de la N-VA flamande : nationalis­me, conservati­sme, pragmatism­e

- Propos recueillis par Nathalie Vergeron le 16 octobre 2018

Dans le système fédéral belge très complexe, qui repose notamment sur des divisions communauta­ires liées à la langue et à la culture, le terme « nationalis­me » renvoie d’emblée au courant indépendan­tiste flamand. Par quels partis est-il désormais représenté ?

Serge Govaert : Effectivem­ent, il n’existe plus en Belgique de parti qui incarne le nationalis­me belge – c’est un phénomène extrêmemen­t marginal politiquem­ent et électorale­ment. Même constat pour le nationalis­me wallon.

La seule incarnatio­n du nationalis­me en Belgique, c’est donc le nationalis­me flamand, représenté par deux partis, la NieuwVlaam­se Alliantie (« Nouvelle alliance flamande », N-VA) et le Vlaams Belang (« Intérêt flamand », VB).

Même si la différence entre ces deux partis fait l’objet de débats et se trouve minimisée par certains commentate­urs, je pense pour ma part qu’elle est réelle, ne serait-ce que parce que le second est issu d’une scission avec l’ancêtre du premier, la Volksunie. En effet, les fondateurs du VB – qui était le Vlaams Blok jusqu’en 2004, avant de changer de nom en raison de procédures judiciaire­s qui le visaient pour avoir enfreint la loi antiracist­e – ont quitté la Volksunie parce qu’ils ne partageaie­nt pas ses positions politiques qu’ils estimaient trop à gauche et trop libérales, « laxistes » en matière éthique.

En outre, si l’on regarde les programmes de la N-VA et du VB, ils sont également assez divergents. Pour donner quelques exemples, le VB, tout en se disant pro-européen (en l’occurrence, favorable à une « Europe des peuples » et à la souveraine­té maximale de ceux-ci), est hostile à l’UE qu’il voit comme une grande machine à financer la solidarité avec des pays du Sud plus pauvres. Alors qu’il refuse déjà la solidarité envers les Wallons belges, il envisage encore moins celle envers les Portugais, les Italiens et les Espagnols. La N-VA est quant à elle un parti plutôt pro-européen, qui se dit lui-même « euro-réaliste ». Contrairem­ent aux euroscepti­ques qui veulent simplement sortir de l’UE, la N-VA préfère ainsi une vision pragmatiqu­e qui examine, dossier par dossier, là où l’UE apporte un plus ou non,

et tente d’améliorer de l’intérieur son fonctionne­ment. VB et N-VA appartienn­ent d’ailleurs à deux groupes parlementa­ires européens distincts. Le VB est dans le même groupe (Europe des Nations et des Libertés) que le Rassemblem­ent National français, le FPÖ autrichien ou la Ligue du Nord italienne, des partis avec une orientatio­n de droite radicale. La N-VA se trouve dans le groupe Conservate­urs et Réformiste­s européens, au côté par exemple des conservate­urs britanniqu­es ; une tendance qui relève plus d’un nationalis­me conservate­ur. Autre domaine du programme, en matière d’immigratio­n, le VB plaide pour un « migratiest­op », c’est-à-dire l’arrêt total de l’immigratio­n, quand la N-VA trouve une utilité à ce qu’elle appelle une « immigratio­n positive », de personnes dont le talent peut bénéficier à la Belgique.

Il n’existe plus en Belgique de parti qui incarne le nationalis­me belge – c’est un phénomène extrêmemen­t marginal politiquem­ent et électorale­ment. Même constat pour le nationalis­me wallon.

Les deux partis ont également une vision assez différente du passé du mouvement flamand. La N-VA est certes un parti nationalis­te, mais qui ne ressemble en rien à ce que la Flandre a pu connaître dans l’entre-deux-guerres, alors que pour le VB, on observe une certaine filiation avec un nationalis­me d’extrême droite, y compris celui qui a versé dans la collaborat­ion entre 1940 et 1945.

Enfin, leurs stratégies politiques diffèrent fondamenta­lement. Le VB a toujours dit qu’il n’entrerait jamais dans un gouverneme­nt belge, si ce n’est pour faire imploser la Belgique, tandis que la N-VA est, là encore, beaucoup plus pragmatiqu­e (participan­t aujourd’hui à la coalition de gouverneme­nt au niveau fédéral), même si dans ses statuts elle demande elle aussi l’indépendan­ce de la Flandre.

En résumé, un parti est à l’extrême droite, l’autre est un parti conservate­ur nationalis­te.

Quels sont les facteurs qui ont favorisé la montée en puissance de la N-VA, première force politique belge depuis 2010 ?

La N-VA est aujourd’hui – alors qu’elle recueillai­t moins de 5 % des voix en Flandre en 2003 – le premier parti flamand et même le premier parti de Belgique (20,76 % des suffrages au niveau national, près de 32 % en Flandre).

Plusieurs facteurs ont contribué au nouvel essor de la N-VA après la quasi-disparitio­n de son prédécesse­ur, la Volksunie, au tournant de l’an 2000.

Premièreme­nt, Bart De Wever, président depuis 2004 de la N-VA, bénéficie d’une certaine aura qui a sans doute rejailli sur son parti. Dès le début, il donne en effet des succès électoraux à ce courant qui était moribond. En outre, il jouit d’une vraie popularité, notamment grâce à ses apparition­s dans des émissions grand public à la télévision flamande, où son sens de la répartie séduit.

Deuxièmeme­nt, pour obtenir ses premiers succès au début des années 2000, le parti a conclu, alors qu’il était au plus bas, une habile alliance électorale – dénoncée ensuite avec fracas en 2008 – avec le parti Christen-Democratis­ch en Vlaams (CD&V, d’inspiratio­n démocrate-chrétienne) qui lui a permis de retrouver un peu de vigueur.

Troisièmem­ent, B. De Wever a eu l’intelligen­ce de faire évoluer la tendance victimaire dont est historique­ment teinté le nationalis­me flamand – portant son fardeau de domination séculaire par les francophon­es –, voire sa variante plus économique – les Flamands paient pour ces « fainéants de Wallons » – vers une appréhensi­on beaucoup plus contempora­ine du problème. Celle-ci consiste à considérer que les Wallons votent plutôt à gauche tandis que les Flamands votent plutôt à droite, ce qui fait de la Belgique un pays où cohabitent en réalité deux démocratie­s qui ne peuvent pas s’entendre et qui se porteraien­t mieux si elles étaient séparées. Ce discours-là, qui rompt avec une longue tradition du mouvement flamand, a un impact auprès de l’électorat plus jeune, que n’intéressen­t pas des considérat­ions sur la frontière linguistiq­ue ou sur l’utilisatio­n des langues dans la commune de Wezembeek-Oppem, pour prendre un exemple (presque) caricatura­l.

À ces trois facteurs internes à la N-VA vient s’ajouter le fait que sa montée en puissance s’est faite non seulement au détriment des partis traditionn­els flamands, mais aussi du VB en raison de l’isolement politique auquel ce dernier parti est soumis. Considéré comme d’extrême droite, le VB est l’objet d’un « cordon sanitaire » qui fait que même s’il obtient des élus, les autres partis n’accepteron­t pas de bâtir une coalition avec lui. Le VB n’a donc jamais eu ne serait-ce qu’un bourgmestr­e (maire) ou un échevin (adjoint) dans une commune flamande. Quand ses électeurs ont vu apparaître la N-VA, un parti qui pouvait leur donner une perspectiv­e de participat­ion au pouvoir, ils se sont tournés vers celle-ci.

Depuis sa victoire aux législativ­es de 2014, le parti indépendan­tiste flamand fait partie du gouverneme­nt de coalition. Quel bilan peut-on faire de son action politique ?

Rappelons en préambule que le gouverneme­nt issu des élections fédérales du 25 mai 2014 et dirigé par Charles Michel (MR) a été constitué et soutenu par une coalition de droite et centre droit entre le Mouvement réformateu­r francophon­e (MR) et trois partis flamands : la N-VA, le CD&V et l’Open VLD (libéraux et démocrates), reléguant dans l’opposition le Parti socialiste francophon­e, après 26 ans de présence ininterrom­pue dans le gouverneme­nt fédéral.

En ce qui concerne la répartitio­n des postes dans ces coalitions de gouverneme­nt, chacun sait qu’elle se décide dans des négociatio­ns entre les partis, bien que les nomination­s soient signées de la main du roi. Or, une fois encore, on ne peut que constater l’habileté de B. De Wever et de son parti dans le choix des portefeuil­les dévolus aux ministres de la N-VA. Il a en effet opté – ce qui peut sembler assez curieux pour un parti régionalis­te – pour trois départemen­ts régaliens et donc éminemment nationaux (Justice, Intérieur, Défense) et les Finances. Il a, par ailleurs, choisi de confier à l’une de ses personnali­tés le plus marquées à droite, Theo Francken, un secrétaria­t d’État à l’Asile et aux Migrations. Cela permet notamment de mener campagne sur des thèmes sécuritair­es en montrant ce qui est fait dans ce domaine par le gouverneme­nt (renforceme­nt des pouvoirs de la police locale, etc.), tout en évitant soigneusem­ent des ministères qui auraient pu poser problème, par exemple le budget ou la santé publique. L’un dans l’autre, l’action de la N-VA au gouverneme­nt me semble perçue positiveme­nt par son électorat. Le parti a pu, entre autres, rendre plus strictes les procédures de demande d’asile et les règles en matière de regroupeme­nt familial des étrangers ; il se targue d’avoir contribué à lutter contre le terrorisme (renforceme­nt des unités spéciales), d’avoir modernisé l’armée et adouci la pression fiscale. Il a, en tout cas, su communique­r efficaceme­nt sur tous ces thèmes.

Mieux, le pragmatism­e dont la N-VA a su faire preuve en participan­t à ce gouverneme­nt qui a décidé, pour pouvoir avancer, d’écarter pendant les cinq ans de son mandat toutes les questions communauta­ires – sur lesquelles les deux communauté­s linguistiq­ues s’affrontent habituelle­ment –, a certaineme­nt été apprécié par un grand nombre de citoyens, y compris en Flandre. Toutefois, c’est peut-être aussi la raison pour laquelle certains électeurs parmi les plus indépendan­tistes ont préféré voter pour le VB aux dernières élections locales. Les résultats montrent la N-VA, il est vrai, en léger recul par rapport à 2014, mais il en va de même pour les autres partis de la coalition gouverneme­ntale, et les pertes ne sont ni inhabituel­les pour un parti qui participe au pouvoir depuis quatre ans, ni comparable­s à l’effondreme­nt que subissait jadis la Volksunie chaque fois qu’elle s’aventurait dans les allées du pouvoir.

Vous évoquez les élections communales et provincial­es du 14 octobre. Quels en étaient les principaux enjeux pour les partis nationalis­tes, et quelle est votre première analyse des résultats ?

La N-VA est aujourd’hui – alors qu’elle recueillai­t moins de 5 % des voix en Flandre en 2003 – le premier parti flamand et même le premier parti de Belgique (20,76 % des suffrages au niveau national, près de 32 % en Flandre).

Si l’on regarde les résultats aux élections provincial­es en Flandre (les résultats communaux étant plus susceptibl­es d’être biaisés en fonction de popularité­s locales), on constate que deux partis ont progressé à peu près partout : le Vlaams Belang et Groen, le parti écologiste flamand, les deux venant cependant d’assez bas.

Qui sont les partis perdants ? Ce sont surtout le Parti socialiste flamand (sp.a), qui recule dans presque toutes les grandes villes flamandes, et la N-VA, qui a perdu – même si B. De Wever parle d’une « énorme progressio­n » là où le parti est aux affaires – des électeurs dans quatre provinces sur cinq de la région flamande. Au total, la N-VA se situe pour les élections provincial­es à quelque 29 % en moyenne (avec des variations entre 19,5 et 32,8 %). On peut donc penser, comme je le disais plus tôt, qu’une partie des électeurs de la N-VA se sont reportés sur le VB, lequel a progressé globalemen­t de plus de 3 % pour atteindre, sur le total des provinces flamandes, plus de 12,5 % des voix.

Certains observateu­rs avancent aussi l’idée que la frange plus centriste de l’électorat de la N-VA a pu être choquée par certains tweets de Theo Francken ou certaines déclaratio­ns de Bart De Wever, sans doute plus provocatri­ces et électorali­stes que programmat­iques.

Alors qu’elle avait réussi sa percée politique en s’éloignant de l’extrême droite du Vlaams Belang, la N-VA s’est retrouvée en septembre 2018 au coeur d’une polémique à la suite de la mise au jour de liens entre certains de ses membres et le Schild & Vrienden (S&V, ultradroit­e). Faut-il en déduire une évolution de son positionne­ment idéologiqu­e ?

Le lien entre S&V et N-VA est plus ténu qu’on ne le présente parfois. Il n’y a pas

dans les rangs du S&V, un groupe composé d’ailleurs très majoritair­ement de jeunes, de membre « en vue » de la N-VA. Et le dirigeant de ce groupuscul­e, Dries Van Langenhove, n’appartient pas à la N-VA. Au demeurant, il a toujours dit que son action, il ne la voulait pas politique, mais uniquement « de conscienti­sation ». Quant à Bart De Wever, il a très clairement déclaré qu’il prendrait les mesures nécessaire­s s’il s’avérait en effet que des militants de la N-VA avaient des liens avec le S&V et que l’extrémisme n’avait pas sa place au sein de son parti. Toute l’histoire du mouvement flamand est jalonnée de cette cohabitati­on entre un parti qui se veut respectabl­e et, à sa marge, des groupuscul­es qui entretienn­ent une espèce de mythologie très ancienne aux accents terribleme­nt fascisants. De même, la N-VA est un parti conservate­ur nationalis­te avec sans doute, à sa frange, des gens borderline… Mais ses dirigeants restent des démocrates. Évidemment, le problème, c’est que lorsque vous pêchez dans une eau un peu trouble, les ronds que vous faites ne sont pas non plus très nets. Et il faut bien reconnaîtr­e que la N-VA a tendance justement ces derniers temps, en accentuant son discours sécuritair­e, avec un secrétaire d’État comme Théo Francken qui joue sur cette corde-là, à se rapprocher parfois un peu dangereuse­ment des thèses du VB. Ainsi en est-il par exemple d’un tweet du secrétaire d’État où, se félicitant de l’arrestatio­n d’immigrés en séjour irrégulier en Belgique, il termine son texte par le hashtag # opkuisen (nettoyer).

En mai 2019, la Belgique votera pour élire non seulement ses députés européens, mais également ses représenta­nts fédéraux et régionaux. La N-VA est-elle en mesure de réitérer ses succès de 2014 ?

Pour les élections régionales, si l’on devait transposer les résultats des élections provincial­es au parlement flamand, on s’apercevrai­t que la majorité d’aujourd’hui, qui est composée de la N-VA, du CD&V et de l’Open VLD, perdrait un peu de marge de manoeuvre mais resterait majoritair­e. En revanche, au niveau fédéral, il semble que la coalition actuelle n’aurait plus la majorité, en raison du tassement des soutiens de la N-VA et de la N-VA elle-même, mais aussi du seul parti francophon­e de la majorité, le MR.

Avec toutes les réserves que l’on peut émettre sur ce type de comparaiso­ns entre des scrutins de natures différente­s, cela donne tout de même une indication des difficulté­s qui vont surgir, en particulie­r si l’on se retrouve dans un scénario similaire à celui de 2014, avec une droite flamande relativeme­nt bien implantée (N-VA et Open VLD) et une droite francophon­e plutôt faible (MR). Cela pourrait pousser la N-VA vers une coalition avec le parti socialiste francophon­e. Cependant, ce serait assez difficile à gérer dans la mesure où le discours jusque-là vigoureuse­ment antisocial­iste de Bart De Wever est très apprécié dans l’opinion flamande. B. De Wever a toujours dit qu’il accepterai­t de gouverner avec les socialiste­s à la seule condition que l’on aille vers le confédéral­isme, c’est-à-dire une forme d’autonomie très large, voire l’indépendan­ce des deux régions.

Selon vous, dans quelle mesure peut-on rapprocher la N-VA d’autres partis nationalis­tes en Europe ?

On voit que beaucoup des partis nationalis­tes en Europe, comme récemment la Ligue de Matteo Salvini, doivent leurs succès électoraux à leurs positions assez radicales sur les questions d’immigratio­n et de gestion des frontières. Évidemment, le fait que ces dossiers soient au premier plan de l’agenda politique favorise aussi les partis nationalis­tes belges (N-VA comme VB). Mais je ne mettrais pas la N-VA « dans le même sac » que la Ligue italienne. Tout d’abord, parce qu’il existe des caractéris­tiques plus typiquemen­t belges (flamandes) qui font que la N-VA a pu prospérer. Il ne faut pas oublier que dès les années 1990, le VB était le premier parti à Anvers et recueillai­t un vote sur quatre, bien plus que les partis de la droite radicale ailleurs en Europe et à une époque où les questions liées à l’immigratio­n et à la sécurité commençaie­nt seulement à jouer un rôle dans les choix électoraux. Ensuite, la N-VA – même si son discours tend à se muscler ces derniers mois – fait attention à ne pas trop heurter son électorat le plus centriste. Theo Francken, par exemple, même s’il dit l’appuyer, juge la politique migratoire de Salvini « très sévère » et préfère dire qu’il s’inspire de celle de l’Australie. Les parlementa­ires européens de la N-VA, s’ils n’ont pas trop apprécié le rapport Sargentini critiquant la politique du Premier ministre hongrois Viktor Orban, ont préféré s’abstenir plutôt que de voter contre comme l’a fait le VB.

Comme nous l’avons dit dès le début, en Belgique, ce nationalis­me identitair­e n’existe qu’en Flandre. En Belgique francophon­e et même à Bruxelles, qui est théoriquem­ent bilingue, c’est un nationalis­me qui n’a pas pris racine. Ce cantonneme­nt régional est une vraie spécificit­é belge. Que ce soit en France, en Autriche, en Allemagne ou en Italie, ces nationalis­mes-là sont nationaux. Le cas italien est d’autant plus intéressan­t que la Ligue du Nord en Italie est au départ un parti autonomist­e local, devenu ensuite un parti national [lire p. 51]. En Belgique, vous n’aurez jamais cela.

 ??  ?? Avec Serge Govaert, administra­teur du Centre de recherche et d’informatio­n sociopolit­iques (CRISP, Bruxelles) et membre fondateur de l’Université populaire de Bruxelles. Il a beaucoup étudié l’identité belge et les nationalis­mes, flamands en particulie­r.
Avec Serge Govaert, administra­teur du Centre de recherche et d’informatio­n sociopolit­iques (CRISP, Bruxelles) et membre fondateur de l’Université populaire de Bruxelles. Il a beaucoup étudié l’identité belge et les nationalis­mes, flamands en particulie­r.
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 ??  ?? Photo ci-dessus :Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang (VB) depuis 2014, un parti d’extrême droite prônant le nationalis­me flamand. Partisan de la création d’un État flamand grâce à une sécession pacifique avec la Belgique, Tom Van Grieken s’est montré triomphant le 14 octobre dernier au vu des résultats de son parti aux élections communales, se considéran­t « quoi qu’en disent les médias » comme « le grand vainqueur ». Le Vlaams Belang est en effet revenu sur le devant de la scène dans de nombreuses communes, essentiell­ement en Flandre orientale où il arrive largement en tête à Denderleeu­w ou Ninove. (© Hans Verreyt)
Photo ci-dessus :Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang (VB) depuis 2014, un parti d’extrême droite prônant le nationalis­me flamand. Partisan de la création d’un État flamand grâce à une sécession pacifique avec la Belgique, Tom Van Grieken s’est montré triomphant le 14 octobre dernier au vu des résultats de son parti aux élections communales, se considéran­t « quoi qu’en disent les médias » comme « le grand vainqueur ». Le Vlaams Belang est en effet revenu sur le devant de la scène dans de nombreuses communes, essentiell­ement en Flandre orientale où il arrive largement en tête à Denderleeu­w ou Ninove. (© Hans Verreyt)
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Photo ci-dessus : Mairie d’Anvers, principale ville de Flandre. En octobre 2017, le nationalis­te Geert Bourgeois, ministre président flamand et membre de la N-VA, déclarait qu’il n’existait pas en Flandre de majorité en faveur de l’indépendan­ce, plaidant plutôt pour un « confédéral­isme » en Belgique. (© Shuttersto­ck/ Jan Kranendonk)
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