Notes
(1) A. Deyber, Les Gaulois en guerre, Paris, Errance, 2009, p. 31-32 ; 421. Ce livre est épuisé, mais un Dictionnaire de la guerre gauloise appelé à le remplacer (Chamalières, éditions LEMMEedit), est actuellement en préparation. Contrairement à une idée fausse encore répandue, la conquête complète de la Gaule s’étala sur deux siècles et fit chez les peuples vaincus des millions de morts, de blessés et de prisonniers réduits en esclavage. (2) Ibid., p. 154-161 ; 417-429.
(3) Peuple de la Gaule celtique établi dans le centre-est de la France actuelle.
(4) E. Arbabe, La politique des Gaulois : vie politique et institutions en Gaule chevelue (IIe siècle avant notre ère-70),
Paris, éditions de la Sorbonne, 2017.
Pour les institutions, consulter p. 31-37 ;
58-69 ; 77-102 ; pour les diplomates cités, se reporter à l’index p. 424-425. (5) A. Deyber, Vercingétorix chef de guerre, Chamalières, LEMMEedit, 2017 (1re éd.), p. 25-30, 42-43, 67-71, 89, 93-95, 98 ; 2018 (2e éd. revue et augmentée), p. 26-31,
50-51, 75-78, 84, 86, 90, 97, 101-103. La 3e édition est parue en novembre 2018. (6) Actuellement, et à la différence du monde classique gréco-romain, aucune étude d’ensemble n’a été consacrée à la diplomatie gauloise et à ses ambassadeurs ; voici donc un sujet qui pourrait inspirer les chercheurs et susciter des vocations, car il y a incontestablement matière.
(7) Aucune source n’affirme que Lucterios était roi ou magistrat des Cadurques ; plus vraisemblablement c’était un des chefs de la noblesse de ce peuple. Il fut compagnon de route de Vercingétorix
(sans doute le connaissait-il depuis longtemps), qui lui confia en 52 quelques missions diplomatiques sensibles, et l’un des chefs de la rébellion de 51. (8) X. Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris,
Errance, 2003 (2e éd.), p. 40-41 ; P.Y. Lambert, La langue gauloise, Paris,
Errance, 1997 (2e éd.), p. 186-187.
(9) Ce conseil ne doit pas être confondu avec le consilium armatum (avec un s), un autre terme employé par César qui désigne le grand état-major de Vercingétorix en opérations en même temps que le sien propre. C’est ce dernier organe de commandement qui déposa Vercingétorix et le livra à César, après l’échec de la quatrième et dernière bataille livrée par l’armée de secours à Alésia.
(10) S. Fichtl, « À l’origine des grandes villae : la résidence aristocratique de Batillyen-Gâtinais (Loiret) ». In : G. Blancquaert et F. Malrain (dir.), Évolution des sociétés gauloises du Second âge du Fer, entre mutations internes et influences externes, Actes du 38e colloque international de l’AFEAF, Amiens, 29 mai-1er juin 2014.
Revue archéologique de Picardie, numéro spécial 30 – 2016, p. 393-401. (11) A. Deyber, Vercingétorix…, op. cit., p. 175-180.
(12) Vercingétorix se vengea quelques mois après, en laissant César prendre leur capitale Avaricum/ Bourges après un siège long et difficile. La ville et ses habitants subirent la quadrilogie des vaincus : pillage des biens, tuerie des hommes, viol des femmes avec pour apothéose l’incendie final.
(13) Appien, Keltiké, fragment 12,
2-5, trad. H. White, 4 vol., Cambridge
(MA), Loeb, 1912-1913 (réimpressions séparées des tomes de 1928 à 1961).