Notes
(1) Ses parents, originaires de l’Azerbaïdjan iranien (district de Salamas), ayant souffert du génocide assyro-chaldéen, se réfugièrent au Caucase (en Géorgie) avant de s’établir en Syrie en 1921.
(2) Avant 1948, certains utilisaient ce terme pour désigner la tragédie de 1915 (voir l’ouvrage d’Isaac Armalé dans l’encadré p. 91).
(3) Cet ensemble d’accords en faveur des puissances européennes, concédés par l’Empire ottoman, était destiné à leur octroyer des facilités dans un certain nombre de domaines et à réformer les institutions de l’Empire.
(4) Les premiers appels au djihad furent lancés, tant au niveau national qu’au niveau local, un mois avant la déclaration de guerre. Diffusés largement, ces appels à la guerre sainte visaient à unir tous les peuples musulmans sous la bannière du panislamisme et à faire la guerre aux « infidèles ». On a plusieurs prototypes de communiqués à ce sujet.
(5) The New Assyria, Jersey City, 15 août 1918, vol. II, no 24, p. 1.
(6) Basile Nikitine, « Une petite nation victime de la guerre : les Chaldéens », Revue des sciences politiques, t. KLIV, Paris, Librairie Félix Alcan, 1921, p. 618.
(7) Yonan H. Shahbaz, The Rage of Islam. An account of the massacre of Christians by the Turks in Persia, Philadelphie, The Judson Press, octobre 1918, p. 57-58.
(8) Archives lazaristes, Paris (95, rue de Sèvres), Dossier 137f, PerseKhosrova.
(9) Sur ce front turco-persan et sur le sort des Assyro-Chaldéens, il existe d’importants documents diplomatiques français.
(10) Joseph Yacoub, « Les regrets du Bundestag », L’Orient-Le Jour, 10 juin 2016.
(11) Mgr Pascal Gollnisch, Situation des Églises orientales catholiques. État des lieux et perspectives, Documents-Épiscopat, no 1, 2015, Paris, p. 12.