– ANALYSE Murs et frontières : quand le mur déborde la frontière…
La frontière se suffit-elle encore à elle-même ? On peut se poser la question quand l’image que l’on a d’une frontière semble de plus en plus systématiquement associée à celle d’un mur, d’une barrière ou de blocs de béton posés sur les routes menant aux frontières des pays européens comme au plus fort de la crise sanitaire des mois de mars et d’avril 2020.
Depuis plusieurs décennies, on ne peut que constater que les « murs » prolifèrent aux quatre coins du monde, qu’ils prennent la forme d’un mur de béton de neuf mètres de haut, d’une clôture hérissée de barbelés ou de panneaux mobiles, de barrières de panneaux d’acier ou d’anciens rails de chemin de fer, d’une clôture électrique ou bardée d’électronique, de remblais de sable ou de bidons d’essence, ou encore d’un mur virtuel fait de senseurs, de tours rehaussées de caméras thermiques et de drones. Ces murs sont devenus les solutions de facilité proposées par les gouvernants pour renforcer le sentiment de sécurité de ceux de leurs gouvernés qui se sentent menacés et dépassés par le monde qui les entoure. Ainsi, en ce début de XXIe siècle, la frontière, paisible et apaisante, se serait fait déborder par le mur, la barrière, la clôture et les barbelés, destructeurs et agressifs, et beaucoup plus médiatiques. Le mur démontre à la frontière qu’elle a besoin d’un système de contrôle. Le mur démontre à la frontière qu’elle a besoin d’être délimitée. Mais la dialectique entre mur et frontière est-elle aussi simple ? Comment expliquer ce qui s’apparente à une fuite en avant sécuritaire dans un monde en constant mouvement et interconnecté, et que seule une pandémie peut mettre, pour un temps, sur pause ?
La prolifération des « murs » quand la frontière ne suffit pas
On ne revient pas ici sur l’histoire des murs que chaque époque a connus, des murs du limes romain à la muraille de Chine, des forteresses et citadelles du Moyen Âge au mur de l’Atlantique (1). Ces murs avaient des fonctions purement défensives. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, le mur est construit sur une ligne de cessez-le-feu ou d’armistice, là où une guerre s’est arrêtée. Le mur de Berlin était de ceux-là, même si la dimension de limite d’un bloc idéologique lui a été ajoutée. Ce type de mur concerne un conflit non résolu et permet à la longue de non seulement consolider un fait accompli, mais aussi de cimenter un statu quo dans l’attente d’un règlement de plus en plus hypothétique du conflit. Et dans ces situations de conflit prolongé en Palestine, au Cachemire, entre les deux Corées, à Chypre, au Sahara occidental, entre la Géorgie et l’Abkhazie, le mur (fortement militarisé, presque inaccessible) est construit sur une ligne contestée et que l’une des parties au conflit considère comme une frontière en devenir. Le cas des « lignes de la paix » de Belfast ou de Londonderry, construites par chaque communauté, protestante ou catholique, pendant les « troubles » des années 1970 fait figure d’exception, ces murs se trouvant à l’intérieur d’un même pays. Le XXIe siècle connaît également ce genre de situation avec la construction d’une zone démilitarisée sur la frontière entre l’Irak et le Koweït après la guerre de 1991, et la construction par la Russie d’une clôture métallique surmontée de fils de fer barbelés sur la « frontière » de la Crimée qu’elle a annexée en 2014 (2). Le président ukrainien a d’ailleurs lui aussi estimé nécessaire de construire un mur sur la ligne de cessez-le-feu dans le Donbass, risquant ainsi de geler pour de bon ce conflit (3).
Au début du XXIe siècle, le mur est construit sur la frontière, ou plutôt juste à côté de celle-ci (soit à l’intérieur de son propre territoire — cas américain —, soit chez son voisin — cas israélien et turc). Il est érigé pour trois raisons :
• quand ces frontières-là ne sont pas stabilisées et mal délimitées (frontières entre Israël et ses voisins, celles du Pakistan) ;
• parce que certains États considèrent que « les bonnes barrières font aussi les bons voisins » (frontières grillagées entre la Chine, la Thaïlande et la Birmanie) ; • surtout, la perception d’une menace (terroriste, migratoire, criminalité organisée) existant à la frontière : cas de la frontière entre les États-Unis et le Mexique [lire p. 50], de celles autour des enclaves de Ceuta et de Melilla, de la frontière entre l’Inde et le Bangladesh, de la frontière de l’Arabie saoudite avec l’Irak et avec le Yémen, des frontières de l’Europe (les « murs de Schengen », voir carte p. 47).
C’est dans cette dernière catégorie des « murs » anti-migratoires que les barrières frontalières ont véritablement proliféré. Certains pays européens ont même dressé des clôtures sur une partie de leurs frontières (frontières Croatie-Slovénie et Hongrie-Croatie), contrairement à la pratique en vigueur au sein de l’Union européenne (UE). En Afrique du Nord, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie l’ont déjà fait pour leurs frontières respectives, et la Tunisie, pour sa frontière avec la Libye, afin de lutter contre les trafics illégaux et de potentielles incursions de terroristes. Le dernier mur en date est celui en béton, impressionnant, de trois mètres de haut, sur la frontière entre la Turquie et la Syrie. Le prochain sera peut-être celui annoncé, en mars 2021, par le président de la République dominicaine, qui veut construire une clôture le long des 376 km de frontière de son pays avec Haïti afin de lutter contre les trafics de drogue ou de voitures volées, et surtout contre l’immigration illégale (4). En 2007, Michel Foucher, l’un des plus éminents spécialistes des frontières, considérait qu’il existait 17 murs internationaux, couvrant 7500 km, soit 3 % des frontières dans le monde (5). En 2019, le géopolitologue Stéphane Rosière comptait plus de 28 000 km de barrières frontalières, ce qui représentait 11 % du linéaire de frontières dans le monde. Pour lui, « les trois quarts des barrières sont tracées entre des pays qui entretiennent sinon de bonnes relations, du moins des relations correctes » (6). Toutefois, certains des chiffres avancés ici et là semblent gonflés, car on ne peut considérer toute clôture comme un mur. Démarquer sa frontière par quelques fils de fer barbelés, est-ce vraiment y construire un mur ? Et peut-on reprocher à un État de vouloir marquer sur le terrain ce qui a
Dans beaucoup de cas, le mot « mur » est un abus de langage, car il s’agit plutôt de barrières ou de clôtures. Il n’en reste pas moins que ces mots expriment un durcissement des frontières et montrent que le rapport entre le mur et la frontière a changé ces dernières années.
été agréé sur une carte, comme c’est le cas, par exemple, de la frontière sur la rivière Yalu entre la Chine et la Corée du Nord, de celles entre le Zimbabwe et le Botswana ou entre l’Ouzbékistan et l’Afghanistan ? Ainsi, dans beaucoup de cas, le mot « mur » est un abus de langage, car il s’agit plutôt de barrières ou de clôtures. Il n’en reste pas moins que ces mots expriment un durcissement des frontières et montrent que le rapport entre le mur et la frontière a changé ces dernières années.
Le « mur » fait réapparaître la frontière et la contredit
Depuis deux décennies, notamment depuis les attentats du 11 septembre 2001, le mur seconde la frontière en bien des endroits ; il la renforce et la dédouble ; la frontière, qui était devenue invisible dans certaines régions, refait surface pour être réaffirmée et verrouillée en un certain nombre de points de passage et de contrôle. C’est le monde de la fuite en avant sécuritaire, qui blinde la frontière avant toute autre chose, car il la perçoit comme une zone faible, une zone de déséquilibre, une ligne de fracture entre connu et inconnu. Cela est notamment dû aux différences de niveaux de développement (économique, social et politique) entre zones géographiques, exacerbées aux frontières. La frontière matérialisée par un mur ou par une barrière rassure et rend palpable le sentiment de protection. Ce phénomène entraîne « une rhétorique murale, à contre-courant des réalités démographiques, humaines et culturelles » et qui voudrait remettre en cause l’ouverture économique et démographique qu’ont permise les interdépendances liées au processus de mondialisation des échanges (7). Ainsi, les murs sont synonymes à la fois d’une fragmentation et d’un rétrécissement du monde, comme autant de refus ou de révoltes contre certains des effets de la mondialisation. En faisant réapparaître la frontière, les murs participent aussi à un processus de réaffirmation des limites du pouvoir d’un État, de sa souveraineté et, dans ce processus de construction fait pour impressionner et dissuader, ils (re) mettent en scène de manière concrète et visible la puissance étatique — qui n’est en fait qu’un tigre de papier face à des phénomènes sur lesquels elle n’a que peu de prise. Comment, en effet, endiguer des phénomènes transnationaux, globaux, par de simples constructions, aussi impressionnantes soient-elles ? Les barrières anti-migratoires veulent dissuader, accroître le risque et augmenter le coût du franchissement. Soit, les migrants font alors des détours plus grands ou prennent des risques énormes pour passer les barbelés ou traverser la mer ou l’océan. Aucun mur ne les arrête vraiment, car tous comportent des failles et peuvent aussi être contournés à l’aide de tunnels, de roquettes ou d’échelles, entraînant un jeu du chat et de la souris entre les surveillants et les transgresseurs du mur, jeu qui alimente l’insécurité générale.
En réalité, cette logique sécuritaire insécurise la frontière, comme annulée par le mur qui la déborde, qui la place au second rang, qui prend massivement toute la place. Elle exacerbe la frontière, pointée du doigt comme l’élément faible qui conduirait à une moindre sécurité, comme si la sécurité pouvait se résumer à un seul élément. Cette logique sécuritaire superpose aussi l’unilatéralisme (le mur est par essence un acte unilatéral) à la négociation (la frontière résulte d’un accord), le temporaire à la pérennité (on parle d’intangibilité des frontières). Comme l’analyse le professeur de droit public Serge Sur, « la frontière résulte du droit, le mur du pouvoir » (8).
La frontière démontre au mur qu’elle seule est dépositaire de la légalité nécessaire à l’entente durable entre deux pays et qu’elle seule est légitime, mais c’est le mur qui a pris le pouvoir sur la frontière. De ce fait, murs et frontières sont souvent confondus, comme des concepts, des objets, des réalités qui seraient inter
C’est l’une des caractéristiques des « murs » contemporains : ils coûtent très cher, mais les citoyens ne s’en préoccupent guère.
changeables : on vient de démontrer qu’ils ne le sont pas. Les logiques sécuritaires actuelles obligent à les réunir en parlant de « frontières murées », mais cela ne fait qu’accroître la confusion, la contradiction et la manipulation.
Doubler le mur quand un seul ne suffit plus
Le sécuritaire est par nature une surenchère et fait que le mur qui dédouble la frontière finira par ne pas suffire non plus. Plus il est contourné, plus il subit les assauts de ceux qui veulent le franchir coûte que coûte, y compris au péril de leur vie, et plus le mur aura tendance à s’épaissir. Ainsi, il devient bien davantage qu’une simple construction, au-delà même du système de surveillance qui lui est indispensable : il est un système qui fait barrière. Plusieurs fortifications parallèles peuvent être construites. À l’édifice viennent s’ajouter une zone militaire, une zone tampon, des chemins de ronde, des routes réservées, des fossés doublés de rangées de barbelés. Par exemple, en 2016-2017, dans la ville de Nogales (Arizona), le mur fait de rails de chemin de fer de neuf mètres de haut s’est épaissi de rouleaux de barbelés accrochés du côté mexicain. Les barrières de Ceuta et de Melilla ont été renforcées, du côté marocain, par un fossé, une zone où est déployée l’armée et plusieurs rangées de barbelés. Et l’édifice s’accompagne d’une multitude de dispositifs de surveillance électroniques et humains.
La sécurité ne semble jamais atteinte… Mais peut-elle l’être vraiment ? L’inventivité pour contourner le mur a toujours un déclic d’avance. Les constructeurs de murs semblent condamnés, quels que soient leurs moyens, à en réparer un morceau qui aura cédé ici, à en relever la hauteur là. Or, comme le dit si bien Tzvetan Todorov, auteur de La peur des barbares, « la barrière supposée infranchissable est une chimère, destinée surtout à conjurer la peur de l’autre » (9).
L’épaisseur du mur change la relation avec son voisin, criminalise les transgresseurs, accroît la militarisation de la lutte contre l’immigration, sans pour autant parvenir à stopper les générateurs d’insécurité ni à dissuader ceux qui veulent « faire le mur ».
La quête sécuritaire n’a pas de fin et cela arrange bien les entrepreneurs de sécurité qui font partie d’un « business du mur » mondial estimé à « 17,5 milliards d’euros en 2018, et dont la croissance annuelle attendue pour les années à venir est d’au moins 8 % » (10). Quinze milliards ont, par exemple, été dépensés par l’administration Trump pour ne construire in fine que quatre kilomètres de nouveau mur et doubler un mur existant sur 40 autres kilomètres (11). C’est l’une des caractéristiques des « murs » contemporains : ils coûtent très cher, mais les citoyens ne s’en préoccupent guère. Au nom de la préservation de leur mode de vie, de la cohésion de leur pays, des moyens considérables sont mis non seulement dans la construction des murs, mais plus encore dans leur entretien et leur système de surveillance, sans que cela fasse débat. Des milliards engloutis pour ériger des barrières qui seront constamment contournées par l’inventivité et la roublardise de ceux qui veulent les franchir à tout prix, cela peut paraître terriblement paradoxal. Autant de milliards qui viennent alourdir le déficit budgétaire des États bâtisseurs et réduire leurs marges de manoeuvre pour bâtir une société plus solidaire, mieux éduquée et plus égalitaire. En s’élargissant, le mur éloigne aussi la frontière de ses riverains, ce qui alimente la crainte de l’inconnu qui est de l’autre côté de la barrière. La frontière fait peur alors qu’elle était auparavant un lien, un liant ; elle marque désormais la différence, elle creuse un fossé dans un espace transfrontalier qui autrefois ne faisait qu’un. Cette appréhension, qui peut être créée par un évènement particulier (attentat, photos dans la presse d’une colonne de milliers de migrants, etc.), est entretenue par les discours de responsables politiques qui, au lieu d’expliquer et d’objectiver, stigmatisent et encouragent ce cercle vicieux. Ainsi, « la stimulation et la curiosité de rencontrer le non-familier, l’étranger, l’inconnu a été bouleversée par les incitations populistes à la peur, à la méfiance et à la haine, qui ont conduit à voir la frontière avec suspicion (12) ». L’épaisseur du mur change donc la relation avec son voisin, criminalise les transgresseurs, accroît la militarisation de la lutte contre l’immigration, sans pour autant parvenir à stopper les générateurs d’insécurité ni à dissuader ceux qui veulent « faire le mur ». Tout cela est propice aux trafics qui s’accommodent mieux que toute autre forme de commerce des zones d’insécurité. C’est pourquoi le discours sur l’efficacité du dispositif est en train de changer : un mur ne sert désormais qu’à ralentir les migrants ou les trafiquants de drogue qui veulent le franchir ; il est plus un instrument de contrôle des flux qu’une interdiction, un instrument qui permet de filtrer les frontières, mais non de les fermer. Des contrôles qui peuvent s’étendre, comme c’est le cas aux ÉtatsUnis, sur une zone frontalière stricto sensu, jusqu’à 100 miles (env. 160 km) à l’intérieur du pays : l’extension physique de la zone frontalière est alors concomitante de l’épaississement du mur. Des frontières que l’on isole pour mieux contrôler, mais que l’on appauvrit par la même occasion.
Le mur pervertit aussi, car il a en lui l’objectif de « re-simplifier », ou de « décomplexifier », une réalité du monde ramenée à une distinction claire entre « nous » et « les autres », entre intérieur et extérieur, entre ami et ennemi, entre connu et inconnu, entre riche et pauvre, entre sûr et risqué.
Les murs, reflets d’un monde inégalitaire
Le mur est en un sens un produit de notre époque autant que son symbole (13). Les murs sont le reflet d’un monde fragmenté certes, mais encore plus d’un monde profondément inégalitaire, qui creuse des déséquilibres entre certaines zones géographiques. Ils prolifèrent dans les situations d’instabilité, dans les situations d’occupation, dans les situations de conflits non réglés, dans les situations où les différences de niveaux de vie sont trop importantes de part et d’autre. Dans ces zones grises qui sont aussi des zones de fracture et des lieux de non-droit, bien qu’elles soient en même temps des lieux d’hypersurveillance, les murs sont à la fois la conséquence de ces déséquilibres et l’emblème de politiques sécuritaires incapables de gérer ces déséquilibres et encore moins d’y remédier. Comme le confirme Évelyne Ritaine, « le mur court toujours le long d’une ligne de déséquilibre, ligne de faille de la globalisation, déséquilibre de richesse, déséquilibre de puissance » (14). Les murs deviennent ainsi des outils d’oppression et des centres de crises à répétition qui démontrent jour après jour leur inefficacité et à quel point le tout sécuritaire nous emmène tous collectivement « droit dans le mur ».
Le mur détruit plutôt qu’il ne construit ; il aveugle au lieu d’ouvrir les horizons ; in fine, il affaiblit plutôt qu’il ne renforce ; il appauvrit toute une société plutôt qu’il ne l’enrichit ; il veut nier celui qui est différent plutôt que de l’inclure dans la société ; il segmente plutôt qu’il ne permet une compréhension globale des problèmes de nos sociétés ; il entretient nos peurs plutôt qu’il n’aide à les surmonter. Il pervertit aussi, car il a en lui l’objectif de « re-simplifier », ou de « décomplexifier », une réalité du monde ramenée à une distinction claire entre « nous » et « les autres », entre intérieur et extérieur, entre ami et ennemi, entre connu et inconnu, entre riche et pauvre, entre sûr et risqué, entre désiré et indésirable (15). Les murs sont « à la mode » alors même s’ils sont des instruments de repli sur soi et d’appauvrissement, encore un autre paradoxe de ces constructions.
Le mur tente ainsi de déborder la frontière ; contrairement à celle-ci, qui pose des limites tout en offrant des ouvertures, il promeut une liberté fallacieuse qui serait le résultat d’une fermeture, faisant croire que l’on serait plus libres si l’on était mieux protégé. Une fuite en avant qui n’a pas de sens dans un monde globalisé qui ne peut se passer de la diversité.
Notes
(1) Alexandra Novosseloff, « La vision historique des murs », in Jean-Marc Sorel (dir.), « Les murs et le droit international », Actes du colloque, Cahiers internationaux, no 24, Paris, Pédone, 2010, p. 27-35.
(2) « La Russie a terminé sa barrière de séparation entre la Crimée et l’Ukraine », RFI, 28 décembre 2018. (3) Marc Nexon, « Ukraine : le président Zelensky veut lui aussi son mur », Le Point, 3 février 2020.
(4) « République dominicaine-Haïti : en route vers le mur », Guyane Première, 4 mars 2021.
(5) Michel Foucher, L’Obsession des frontières, Paris, Perrin, 2007.
(6) Stéphane Rosière, « Les barrières frontalières comme dispositifs anti-migrants », Conférence au FIG 2019, le 4 octobre 2019. Compte rendu publié sur le site Les Clionautes (https://www.clionautes.org/lesbarrieres-frontalieres-comme-dispositifs-anti-migrants.html).
(7) Michel Foucher, « Les frontières », La Documentation photographique, no 8133, CNRS Éditions, février 2020, p. 16.
(8) Serge Sur, « Vie, mort et résurrection des murs », in Jean-Marc Sorel (dir.), op. cit., p. 196.
(9) « Les murs anti-immigrés, une invention moderne », Books, 17 août 2015.
(10) Mark Akkerman, « The business of building walls », rapport du Transnational Institute, novembre 2019 (https://www.tni.org/files/ publication-downloads/business_of_building_walls_-_full_report.pdf).
(11) Vincent Jolly, « Frontière mexicaine : où en est le mur de Trump ? », Le Figaro, 2 octobre 2020.
(12) Freerk Boedeltje et Henk van Houtum, « The Lie of the Wall », Peace Review – A Journal of Social Justice, vol. 32, no 2, 2020, p. 134-139.
(13) Rémy Ourdan, « Les murs dans le monde, en réponse aux nouvelles peurs », Le Monde, 2 février 2018.
(14) Évelyne Ritaine, « La barrière et le checkpoint : mise en politique de l’asymétrie », Cultures & Conflits, no 73, printemps 2009, p. 13-33. (15) Alexandra Novosseloff, « Les murs de séparation, une somme de contradictions », Pouvoirs, no 165, 2018/2, p. 114.