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Le mix électrique français est déjà vertueux en matière d’émissions de gaz à effet de serre du fait de l’importance du parc nucléaire historique. Mais ces centrales arrivent en fin de vie et ne pourront être prolongées éternellem­ent. La nouvelle génération D’EPR suscite de grandes interrogat­ions. L’enjeu est donc de gérer la décroissan­ce du nucléaire en favorisant les alternativ­es décarbonée­s. L’éolien affiche un bilan largement positif en matière d’émissions de gaz à effet de serre avec seulement 12,7 grammes de CO2 par kilowatthe­ure pour l’éolien terrestre et

14 g pour celui en mer, contre 80 g en moyenne pour le mix électrique français. Il émet moins de particules fines et consomme moins d’eau, ne pose pas de problème de gestion des déchets ni de sécurité des installati­ons. C’est une énergie technologi­quement mature, compétitiv­e (son coût est comparable à celui des centrales à gaz) et disponible en abondance – la France est le deuxième gisement de vent d’europe. De plus, elle a des retombées locales importante­s sur l’emploi (18000 emplois directs et indirects aujourd’hui sur le territoire) et les impôts locaux. L’énergie éolienne est variable, certes, mais prévisible à soixante-douze heures grâce aux modèles météo. Et les études d’impact prennent aujourd’hui mieux en compte les enjeux de biodiversi­té et de paysage.

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