J’ai maintenu 31 % de mon activité en étant fermée
Martine RÉVEILLON, gérante de la mercerie Au dé à coudre (Nevers) et présidente de la chambre régionale de la Fédération nationale de l’habillement
Avant le confinement, j’utilisais une « marketplace » pour les réservations d’ateliers que j’organise. J’ai développé un peu de « click and collect ». De plus, j’ai diffusé un bon de commande en « drive » et livraison à domicile sur Facebook et Instagram. Mais, avec 10 000 références de produits, des allers-retours avec les clients s’imposaient souvent pour préciser les commandes. J’ai donc développé une offre de visio-achat avec Veando.com et beaucoup communiqué par courriel – mon fichier clients est déclaré à la Cnil – pour renforcer le lien avec mes clients. Au final, j’ai maintenu 31 % de mon activité en étant fermée et, après, j’ai même élargi ma clientèle. Lors du deuxième confinement, nous avons organisé des «Facebook live» dans les boutiques contraintes de fermer : une sorte de téléachat en prévision de Noël. Ça a très bien fonctionné !