Le lino est abîmé. Comment savoir s’il s’agit d’une usure normale ?
« Seule la comparaison de l’état des lieux d’entrée avec l’état des lieux de sortie peut donner lieu à des retenues. C’est pourquoi l’utilisation du bon vocabulaire, pour décrire le revêtement de sol, par exemple, dans l’état des lieux d’entrée est essentielle », explique Cécile Can. En conséquence, des empreintes laissées sur le linoléum par du mobilier relèvent sans doute d’une usure normale, alors qu’il en va différemment de trous, d’accrocs ou de brûlures de cigarettes. Si une grille de vétusté a été annexée au bail, il convient de vérifier la durée de vie indiquée pour les revêtements de sol plastiques, ainsi que le pourcentage d’abattement après franchise. Concrètement, si le linoléum nécessite une réfection à la sortie du locataire, mais qu’il a été installé il y a plus de quinze ans, ce qui correspond à sa durée de vie, il s’agit simplement d’une usure naturelle. Si ce revêtement de sol est plus récent, une partie du coût des travaux restera à la charge du locataire car ils seront considérés comme liés à la mauvaise utilisation du logement.