DSI Hors-Série

LE GÉNIE EN BANDE SAHÉLO-SAHARIENNE : LA POURSUITE DE LA TRANSFORMA­TION DE L’ARME

- Christophe LAFAYE et Paul-marie VACHON

L’arme du génie poursuit sa transforma­tion permanente au fil des réformes et des nouveaux engagement­s de l’armée de Terre. Lors d’un article publié en septembre 2016 dans les colonnes de DSI (1), nous avons étudié cette dynamique à l’oeuvre, au regard des évolutions connues par le 19e Régiment du Génie (RG) de Besançon entre 1992 et 2016. Avec l’engagement des forces françaises en Bande Sahélo-saharienne (BSS), nous pouvons poursuivre cette observatio­n pour essayer de mieux cerner les évolutions contempora­ines de l’arme.

Dans le cadre de la réforme « Au Contact » (2015), le 19e RG joue un rôle particulie­r au sein d’une nouvelle architectu­re des moyens du génie. Deux divisions sont mises sur pied à Marseille et à Besançon, qui englobent chacune trois des six brigades interarmes subsistant, mais aussi un régiment de génie, qui devient à ce titre élément organique divisionna­ire. Six régiments de génie du niveau brigades interarmes sont conservés et deux deviennent des Régiments du Génie d’appui Divisionna­ire (RGAD) : les 19e RG et 31e RG. Les appuis spécialisé­s sont regroupés au sein de quatre pôles capacitair­es (appui au déploiemen­t, énergie, franchisse­ment et contre-minage). Dans le cadre de cette nouvelle organisati­on, les régiments du génie des brigades interarmes reçoivent pour mission principale l’appui de leur brigade d’appartenan­ce. Le nombre de leurs compagnies de combat est porté à quatre par création ou transfert. Ces régiments de brigade conservent leurs compagnies de commandeme­nt, d’appui et les sections affectées aux milieux spécifique­s.

Le 13e RG conserve, en outre, sa compagnie de contre-minage et le 6e RG reçoit une compagnie de franchisse­ment transférée du 3e RG. Ces éléments spécialisé­s ont vocation à appuyer les régiments d’appui divisionna­ire ou de brigade en fonction des besoins opérationn­els. Les régiments du génie divisionna­ires, dont le 19e RG, reçoivent pour mission d’appuyer la manoeuvre divisionna­ire ou celle des brigades organiquem­ent dépourvues de génie (brigade aéromobile ou logistique) ou de renforcer les régiments du génie des brigades interarmes. Ils contribuen­t aux travaux de création ou de protection d’infrastruc­tures par main-d’oeuvre militaire, selon une planificat­ion déterminée au niveau national. D’un point de vue structurel, le 19e RG a transféré sa 3e compagnie de combat au 13e RG à Valdahon et intègre en contrepart­ie une Compagnie d’aide au Déploiemen­t Opérationn­el (CADO) en provenance du 6e RG qui a encore élargi sensibleme­nt son spectre capacitair­e. Rapidement, cette nouvelle organisati­on connaît l’emploi opérationn­el intense. La BSS, où toutes les principale­s composante­s du 19e RG (combat, travaux lourds, ADO) ont été engagées en 2017, agit ainsi comme un révélateur.

Les régiments du génie divisionna­ires, dont le 19e RG, reçoivent pour mission d’appuyer la manoeuvre divisionna­ire ou celle des brigades organiquem­ent dépourvues de génie (brigade aéromobile ou logistique) ou de renforcer les régiments du génie des brigades interarmes.

DE L’HINDOU KOUCH À L’ADRAR, LA GUERRE SANS FIN DES SAPEURS

« Ubique » («Partout») et « We make and we break » (« Nous construiso­ns et nous détruisons ») sont les deux devises des sapeurs australien­s. Elles pourraient tout aussi bien s'adapter au 19e RG, en ce qui concerne son engagement dans la BSS. Depuis 2013, il déploie chaque année ses sapeurs d'afrique au Mali. L'investisse­ment numérique est important. Jusqu'à présent, 772 sapeurs ont rejoint ce pays pour des séjours de durées variables. L'année 2017 représente un pic d'activité, avec 248 sapeurs du 19e RG présents sur place pour un total de 450 personnels du génie. L'ensemble des spécialité­s du régiment étaient déployées au Sahel. Alors que les effectifs tendent partout à décroître, le 19e RG est désormais l'une des rares unités à bénéficier d'une présence continue sur ce théâtre majeur. Comment expliquer une telle continuité ?

L'écho des accrochage­s de la « zone verte » en vallée de Tagab s'éteint à peine que la France relance l'action dans un nouveau territoire. Les soldats français qui pénètrent au Mali en janvier 2013 sont les mêmes que ceux qui ont affronté les talibans. Le terrain change et la géographie commande. L'afghanista­n était plutôt synonyme de combats débarqués et de mouvements limités sur un terrain très cloisonné. Au Mali, dans un premier temps, les sapeurs entreprenn­ent de longues progressio­ns en véhicule, suivies de fouilles fructueuse­s, parfois bien davantage qu'en Kapisa. Les affronteme­nts, très violents au début de l'opération «Serval» (2013-2014), tendent bientôt à se faire plus rares. Simultaném­ent, les Groupes Armés Terroriste­s (GAT) s'adaptent, usant de plus en plus massivemen­t des Engins Explosifs Improvisés (EEI). Depuis l'avènement de l'opération « Barkhane », les opérations montrent un véritable «minage de protection » à base D'EEI et d'engins industriel­s (2) (en particulie­r dans les gorges de l'adrar des Ifoghas). Les GAT sont dans une logique d'interdicti­on de certains itinéraire­s, et non plus seulement de harcèlemen­t. Petit à petit, ils font évoluer leur mode de production vers des engins de plus en plus sophistiqu­és. À cet égard, ils bénéficien­t souvent d'un transfert de compétence­s depuis le Moyen-orient, via la Libye.

L'EEI est désormais un mode d'action privilégié par les GAT, employé seul ou combiné avec une embuscade – ce qui est notamment le cas au centre du Mali. Sur le terrain, la mission des unités de combat du génie consiste à ouvrir les itinéraire­s pour neutralise­r les EEI ou les mines. La doctrine de lutte contre les EEI de L'OTAN s'appuie sur trois piliers, dont celui de la neutralisa­tion des engins (defeat the device) (3). À ces missions d'ouverture s'ajoutent les opérations de fouille opérationn­elle, qui s'en prennent aux caches de l'ennemi(4). Elles permettent de priver l'adversaire de ses ressources – munitions, composants D'EEI, appareils numériques, cartes SIM, etc. – qui, une fois exploitées par le laboratoir­e spécialisé (Counter-ied Exploitati­on Laboratory – CIEL), permettron­t de neutralise­r les réseaux responsabl­es des attaques (pilier « Attack the Network »). Les sapeurs de combat retrouvent les réflexes acquis en Afghanista­n. Ces savoir-faire doivent être mis en oeuvre sur un territoire beaucoup plus vaste(5) et avec des contrainte­s différente­s imposées par le terrain. La Kapisa et la Surobi, barrées par les montagnes de l'hindou Kouch et de faible superficie, présentaie­nt des routes

Les groupes armés terroriste­s sont dans une logique d’interdicti­on de certains itinéraire­s, et non plus seulement de harcèlemen­t. Petit à petit, ils font évoluer leur mode de production vers des engins de plus en plus sophistiqu­és.

régulièrem­ent empruntées et peu d’itinéraire­s de «varianteme­nt», démultipli­ant ainsi les effets du minage. Dans les grandes étendues désertique­s du Mali, les pistes possibles autour de la transsahar­ienne sont beaucoup plus nombreuses. Lorsque les colonnes de l’opération «Serval», puis de « Barkhane », remontent vers le nord du Mali, ces routes deviennent bien plus théoriques.

La menace EEI, de plus en plus prégnante, conduit au renforceme­nt des capacités de combat du génie en 2016-2017. D’une section pour chaque bataillon interarmes, la «Force» est passée à quatre, soit un total de huit sections de combat déployées au premier semestre. En volume, c’est deux fois plus qu’en Afghanista­n au plus fort de l’engagement français. Pour répondre à cette exigence, le 19e RG, régiment d’appui de la 1re division, projette sa 2e compagnie de combat sous très court préavis en 2017. À ces renforts s’est également ajouté un module adapté sur Système d’ouverture d’itinéraire Miné (SOUVIM) de la 6e compagnie du 13e RG. Il rejoint les deux équipes «drones du génie» (DROGEN) déjà présentes, complétant le panel des capacités de l’arme sur

D’une section pour chaque bataillon interarmes, la «Force» est passée à quatre, soit un total de huit sections de combat déployées au premier semestre. En volume, c’est deux fois plus qu’en Afghanista­n au plus fort de l’engagement français.

ce théâtre. Pour la première fois, l’armée française déploie en intégralit­é les maillons d’une chaîne nationale de lutte contre les EEI. Aux côtés des équipes de spécialist­es des armements, des explosifs et des relevés de police scientifiq­ue (ou WIT pour Weapon Intelligen­ce Teams)(6), elle emploie un laboratoir­e de campagne national (le CIEL) qui permet de synthétise­r de hauts niveaux d’expertise dans des domaines variés : chimie, électroniq­ue…

Trois niveaux d’analyse des «incidents EEI» permettent l’identifica­tion des acteurs impliqués, leur mise en relation avec un événement quelconque et la recherche des modes d’action particulie­rs de l’ennemi. L’adoption, en mars 2018, de la loi de

programmat­ion militaire 2019-2025 renforce les possibilit­és offertes aux laboratoir­es pour procéder à des relevés ADN et alimenter la base de données BIOPEX de la Direction du Renseignem­ent Militaire (DRM). Ils sont autorisés à « procéder à des opérations de relevés signalétiq­ues et à des prélèvemen­ts biologique­s, limités aux seuls prélèvemen­ts salivaires, destinés à permettre l’analyse d’identifica­tion de l’empreinte génétique sur des personnes dont il existe des raisons précises et sérieuses de penser qu’elles présentent une menace pour la sécurité des forces ou des population­s civiles, et non plus seulement sur des personnes décédées ou capturées (7) ». Cet aspect de « l’attaque des réseaux » est également un attribut des régiments divisionna­ires, où se trouvent en priorité les sapeurs affectés à ces postes très spécifique­s.

AU MALI, L’IMPORTANCE DE LA SAUVEGARDE-PROTECTION

« Les fortificat­ions que d’autres auraient mis plusieurs jours à construire, vous les avez bâties en un seul. » C’est ainsi qu’hadrien parlait à ses légionnair­es, à Lambèse, dans les Aurès (Algérie). Cette citation est toujours valable. Au Sahel, la France prévoit de rester plusieurs années(8), ce qui nécessite des installati­ons adaptées, dont la réalisatio­n doit être assurée très rapidement. La sauvegarde-protection figure parmi les priorités de la force. Face à un ennemi qui cherche à frapper de loin, en utilisant très régulièrem­ent les tirs indirects – mortiers (9), roquettes, etc. –, le cloisonnem­ent des installati­ons, l’édificatio­n de protection­s efficaces autour des points sensibles d’un camp et la simple enceinte de celui-ci doivent être réalisés rapidement. L’ébauche de ces dernières relève des Sections Travaux Sommaires (STS) (10), qui pratiquent l’appui au déploiemen­t d’urgence (11). Le besoin de s’installer durablemen­t est une conséquenc­e de la décision de prolonger l’opération « Serval » par « Barkhane ».

Pour répondre à cet impératif, l’armée de Terre mobilise ses deux Compagnies d’appui au Déploiemen­t Lourd (CADL) du génie. Depuis 2014, elles sont présentes de façon continue au Sahel. Appartenan­t au 19e RG, les 51e et 52e CADL intervienn­ent dans le cadre de l’appui au stationnem­ent. La réalisatio­n de plates-formes stables et résistant à un emploi intensif et aux dures conditions climatique­s (passages répétés de véhicules lourds, action très abrasive du sable et du vent, violence de la saison des pluies avec son cortège d’inondation­s éclair, etc.), sur lesquelles les Plates-formes Désert Relais (PFDR) (12) de la force vont pouvoir s’établir, est de leur ressort. L’améliorati­on et l’extension des défenses passives des emprises françaises sont aussi de leur responsabi­lité. Leurs renforceme­nts et entretiens sont des enjeux constants. L’action des CADL est complétée par le travail des CADO. Plus particuliè­rement chargées des travaux d’infrastruc­tures, ces unités, présentes dans chacun des deux régiments divisionna­ires, participen­t directemen­t à l’améliorati­on des conditions de vie des troupes déployées. Cette question est cruciale dans la BSS où elles peuvent être extrêmes pour les soldats. La constructi­on de bungalows climatisés à Gao, qui remplacero­nt avantageus­ement les tentes utilisées jusque-là, participe de cette logique d’installati­on dans la durée. Les évolutions de la situation sécuritair­e

“des

Trois niveaux d’analyse « incidents EEI » permettent l’identifica­tion des acteurs impliqués, leur mise en relation avec un événement quelconque e t la recherche des modes d’action particulie­rs de l’ennemi.

ont également amené le commandeme­nt français à envisager un nouveau champ d’action pour les unités d’appui au déploiemen­t. Il devient nécessaire de renforcer les emprises de l’armée malienne. Peu adaptées à une défense solide, elles sont souvent soumises aux raids des GAT. Les capacités variées du génie en matière d’organisati­on du terrain peuvent jouer un rôle déterminan­t, à condition que ses moyens puissent être acheminés sur les sites. Cet emploi intensif

Les évolutions de la situation sécuritair­e ont amené le commandeme­nt français à envisager un nouveau champ d’action pour les unités d’appui au déploiemen­t. Il devient nécessaire de renforcer les emprises de l’armée malienne. Peu adaptées à une défense solide, elles sont souvent soumises aux raids des groupes armés terroriste­s.

pourrait se poursuivre, puisque la réorientat­ion en cours de l’effort vers le centre du Mali est également susceptibl­e de nécessiter la création de nouvelles PFDR, ce que seules les CADL sont capables de réaliser.

LA BSS : UN NOUVEAU CREUSET POUR LE GÉNIE ?

L’opération «Barkhane» conduit les sapeurs à mettre en oeuvre une très large part de leur spectre capacitair­e. Avec près de 500 sapeurs projetés en permanence, le Sahel pourrait bien devenir un nouveau creuset pour l’arme, et met en lumière les atouts des régiments divisionna­ires. Leurs savoir-faire étendus permettent une action globale sur la quasi-totalité des domaines d’action du génie, tout en offrant une capacité de commandeme­nt adaptée. Le durcisseme­nt de la lutte contre les EEI comme le besoin de durer sur le théâtre conduisent à une sollicitat­ion permanente de ces unités, seules à regrouper en leur sein autant de

spécialité­s diverses. Dans le contexte d’emploi actuel de l’armée de Terre, l’efficience des sapeurs repose plus que jamais sur le triptyque : formation, qualificat­ion, expérience opérationn­elle cumulée. L’importance des engagement­s actuels des unités de l’armée de Terre, le renouvelle­ment important des militaires du rang, s’accompagne­nt de besoins de formations qualifiant­es, parfois longues et pointues, de plus en plus nombreuses et difficiles à mettre en oeuvre. Les compagnies et les bureaux opérations et instructio­ns des régiments ont parfois de grandes difficulté­s à concilier tous les impératifs. C’est un problème qui n’est pas spécifique au génie. Mais là où un régiment d’infanterie peut sans doute plus facilement organiser une séance d’instructio­n sur un jour de repos de l’opération « Sentinelle », cela devient plus compliqué pour les armes d’appui. Un parcours contre-eei ne s’installe pas facilement au fort de Vincennes.

Avec le Sahel se pose la question de la qualificat­ion des sapeurs, en particulie­r dans la lutte contre les mines et les engins explosifs improvisés.

Contrairem­ent à l’afghanista­n, le temps passé à « l’entraîneme­nt de la force » en interarmes, premier pilier de la lutte contre les EEI, est moins important. Avec le Sahel se pose aussi la question de la qualificat­ion des sapeurs, en particulie­r dans la lutte contre les mines et les engins explosifs improvisés. Leur neutralisa­tion est le travail des artificier­s spécialisé­s du génie (NEDEX-EOD), qui demeurent une denrée rare. Deux équipes sont projetées dans la BSS, sur un territoire très grand où les capacités de transport par hélicoptèr­e sont comptées. Après l’afghanista­n, la question se pose à nouveau de décentrali­ser certaines interventi­ons en donnant des qualificat­ions complément­aires aux sous-officiers pour fluidifier la manoeuvre et gagner des délais (commandeme­nt no 1 pour les sergents afin de leur permettre d’intervenir sur certaines munitions, capacité de destructio­n D’EEI dans un cadre strict de mise en applicatio­n). Ces dispositio­ns font l’objet de discussion­s au sein de l’arme et la recherche d’un équilibre entre «autonomie» et «prise de risque» est un souci constant du commandeme­nt. La nouvelle loi de programmat­ion militaire 2019-2025, centrée sur les hommes et le renouvelle­ment des équipement­s, permettra sans doute d’apporter quelques réponses.

Notes

(1) Christophe Lafaye, « Le génie ou la transforma­tion permanente (1992-2016) », Défense & Sécurité Internatio­nale, no 125, septembre-octobre 2016.

(2) Tous les sapeurs passés en bande sahélo-saharienne connaissen­t la PRBM 3, mine antichar belge difficilem­ent détectable et très utilisée par les groupes armés terroriste­s. (3) Les deux autres piliers sont l’entraîneme­nt (Train the force) et la lutte contre les réseaux responsabl­es de la pose des engins explosifs improvisés.

(4) Les caches découverte­s sont diverses : site ponctuel (où un transporte­ur dépose un EEI qui sera récupéré par l’utilisateu­r), grosses caches logistique­s (où peuvent être enterrés au milieu du désert plusieurs centaines de kilos de composants)…

(5) La Kapisa a une superficie de 1 852 km². Elle est à mettre en parallèle avec les 822000 km² environ de l’azawad, territoire qui correspond très grossièrem­ent à la moitié nord du Mali et qui constituai­t, jusqu’en 2017, la zone d’action principale de l’armée française au Mali. (6) WIT, équipes de quatre personnes chargées du recueil, de la préservati­on et de la primo-analyse de tout indice ou de tout élément D’EEI, après une attaque ou sur un site fouillé.

(7) Article 23 du projet de loi de programmat­ion militaire 2019-2025. Cette dispositio­n souhaite renforcer la sécurité des forces armées sur les théâtres extérieurs ainsi que celle des population­s, améliorer la lutte contre la menace et aider à la décision. Il est précisé que cette mesure contribuer­a à faciliter l’applicatio­n par les armées du principe de distinctio­n, prévu par le droit internatio­nal humanitair­e.

(8) Le 15 novembre 2017 dans Le Monde, le général Bruno Guibert, commandant la Force interarmée­s Barkhane, précisait que la France allait passer à une « mission de contrôle de zone dans la durée ».

(9) En 2017, les GAT ont montré une réelle maîtrise de l’usage des mortiers, faisant preuve d’une précision redoutable.

(10) Présentes dans chacune des compagnies d’appui de tous les régiments du génie.

(11) Elles peuvent aussi appuyer directemen­t un GTIA en opération, en créant de petites enceintes temporaire­s par des levées de terre. Elles utilisent alors leurs moyens les plus légers.

(12) Plates-formes désert relais : équivalent des FOB d’afghanista­n, ce sont les grandes bases françaises établies au Mali.

 ??  ??
 ??  ?? Les sapeurs réalisent un fourneau de destructio­n de munitions en 2014. (© 19e RG)
Les sapeurs réalisent un fourneau de destructio­n de munitions en 2014. (© 19e RG)
 ??  ?? Les sapeurs cherchent des caches au Mali, en 2014. (© 19e RG)
Les sapeurs cherchent des caches au Mali, en 2014. (© 19e RG)
 ??  ?? Remplissag­e des bastion walls utilisés en force protection. (© 19e RG)
Remplissag­e des bastion walls utilisés en force protection. (© 19e RG)
 ??  ?? Le drapeau du 19e RG décoré de la Croix de la Valeur militaire pour son engagement en bande sahélo-saharienne. (© 19e RG)
Le drapeau du 19e RG décoré de la Croix de la Valeur militaire pour son engagement en bande sahélo-saharienne. (© 19e RG)

Newspapers in French

Newspapers from France