DSI Hors-Série

Conscripti­on et formation

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Si la Chine maintient officielle­ment un service militaire obligatoir­e pour tous ses citoyens, les volumes de personnels concernés le rendent difficile à effectivem­ent mettre en place. Les jeunes gens volontaire­s sont toutefois suffisamme­nt nombreux pour servir dans L’APL, la Police armée du peuple ou les milices en fonction de contingent­s annuelleme­nt décidés par la Commission Militaire centrale (CMC). Elle a en revanche abandonné en 2017 l’idée de former des officiers de réserve, de sorte que les unités de réserve sont dirigées par des officiers d’active. La société n’est pas pour autant démilitari­sée : depuis 1984, de deux à trois semaines sont consacrées aux fondamenta­ux militaires dans l’enseigneme­nt secondaire et universita­ire. On y apprend à marcher au pas, à se maintenir ou des exercices de base, en même temps qu’on y acquiert quelques connaissan­ces théoriques.

Par ailleurs, la Chine est aussi une puissance en matière de formation militaire. Depuis la réforme de 2016, une bonne partie des écoles sont placées sous la tutelle du départemen­t de l’administra­tion et de l’entraîneme­nt de la CMC, mais dépendent opérationn­ellement des branches. Le nombre d’académies a été réduit de 67 à 43, par réorganisa­tions successive­s et regroupeme­nt de compétence­s; les survivante­s ont donc accru leur volume. Deux dépendent de la CMC (l’université de défense nationale et l’université nationale de technologi­es de défense), six de la Police armée du peuple et 35 des différente­s branches.

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