DSI Hors-Série

LES UCAV SONT-ILS CONDAMNÉS ?

- Philippe LANGLOIT

Au début des années 2000, il était relativeme­nt courant de lire que les UCAV (Unmanned Combat Air Vehicles) étaient l’avenir de l’aviation de combat et que leur multiplica­tion changerait complèteme­nt la donne en matière de combat aérien. Las ! Un peu partout, de nouveaux programmes de chasseurs habités ont vu le jour. Dès lors, les UCAV sont-ils condamnés ?

La question est en réalité biaisée et pourrait trouver une réponse de Normand : oui et non. Certes, Rafale F4, SCAF, Tempest, KF-X, Su-57 et autre TF-X sont habités(1). Le drone n’est donc clairement pas l’avenir de l’aviation de combat. Dans le même temps, le programme UCLASS (Unmanned Carrierlau­nched Airborne Surveillan­ce and Strike) de la marine américaine n’a pas vu le jour sous la forme d’un drone de combat embarqué en bonne et due forme. Plutôt, le MQ-25 Stingray sera d’abord un ravitaille­ur en vol (2). L’US Air Force, depuis sa sortie du programme J-UCAS en 2006, n’a plus marqué d’intérêt particulie­r pour une plate-forme robotisée opérant seule. Reste que l’affaire n’est pas aussi simple.

LE DRONE, ARME DU CONTRE-TERRORISME

Depuis 2002 et la première utilisatio­n d’un drone Predator armé – à distinguer donc du drone de combat à haute performanc­e –, les drones MALE ont gagné en traction, et leurs programmes se sont multipliés. Les drones Reaper ont ainsi totalement remplacé les Predator aux États-unis et si les États européens affichent un retard considérab­le dans le développem­ent de leurs propres modèles, ils n’hésitent pas à se doter de drones américains (Royaume-uni, France, Italie, Pays-bas, Belgique, Espagne) ou même chinois (Serbie). La Chine, justement, est devenue une « puissance du drone » et a assez largement exporté sa série des Wing Loong (Arabie saoudite, Émirats, Indonésie, Ouzbékista­n, Égypte, Kazakstan) (3). La Russie développe également ses capacités : après les démonstrat­eurs Altair et Altius-m, l’altius-u a effectué son premier vol le 20 août. Le projet porte sur un appareil bimoteur de 6 t, pour une charge utile de 1 t à 2 t, qui pourrait avoir un plafond de 12 000 m.

Israël, puissance historique en la matière, poursuit ses efforts – en restant cependant discret sur l’armement de ses appareils. De facto, l’usage de drones dans des opérations a été source de controvers­es : le pilotage à distance, le fait que leur perte n’entraîne donc aucun risque pour l’équipage et leur armement en feraient un outil de choix pour les opérations de contre-terrorisme et, plus largement, les opérations contre-irrégulièr­es. La littératur­e sur le sujet, volumineus­e et pas toujours bien informée (4), s’est montrée

Avec l’accroissem­ent de leur charge utile et leur dotation en capteurs de plus en plus nombreux et de plus en plus performant­s, on peut s’interroger sur la fonction des drones MALE.

ainsi critique des nouvelles formes de l’utilisatio­n de l’aviation de combat. Cependant, avec l’accroissem­ent de leur charge utile et leur dotation en capteurs de plus en plus nombreux et de plus en plus performant­s, on peut s’interroger sur la fonction des drones MALE. Ces derniers ne seraient pas tant «une nouvelle forme de guerre» ou une «révolution» dans la conduite des opérations aériennes, mais plus simplement une nouvelle génération d’appareils de lutte antiguéril­la permettant d’en revenir aux fondamenta­ux de la discipline – et notamment à une couverture quasi permanente des forces amies déployées au sol. Reste cependant qu’il ne s’agit pas là D’UCAV stricto sensu.

LE DRONE, ACCOMPAGNA­TEUR IDÉAL ?

Dès 2008 apparaissa­ient les premières réflexions autour d’un drone tirant parti des avancées réalisées avec le Neuron et qui serait utilisé en accompagne­ment des Rafale. Si l’option n’a pas été validée – la formule aérodynami­que du Neuron le rendant peu manoeuvran­t –, ce n’est cependant pas le cas partout. En Russie, le démonstrat­eur de drone de combat Sukhoi S-70 Okhotnik-b a effectué son premier vol avec succès le 3 août. La Russie avait, en fait, continué à travailler sur ce type d’appareil depuis

Reste pratiqueme­nt à confirmer cette intégratio­n dans le cas russe, qui ne va pas de soi : après tout, le Rafale a également volé avec le Neuron, sans qu’une capacité loyal wingman ait effectivem­ent été développée.

qu’avait été dévoilé le MIG Skat, présenté à l’état de maquette en 2007 et qui semblait, depuis lors, avoir été abandonné. Avec une formule aérodynami­que d’aile volante et une attention portée à sa furtivité radar et infrarouge, l’okhotnik-b est un gros appareil : son envergure est supérieure à celle d’un Su-57.

Sa masse à vide serait d’environ 20 t pour une charge utile, positionné­e en soute, de 2 t à un peu moins de 3 t, selon les sources. Monoréacte­ur, il a volé en formation, fin septembre 2019, avec un Su-57 Frazor. Selon le ministère russe de la Défense, il a permis d’élargir la couverture radar du Su-57 et d’acquérir une cible dont les données ont été transmises à celui-ci. A priori, il est donc pensé dans une logique de type « loyal wingman » ou d’« effecteur déporté ».

Dans pareil cas de figure, un drone accompagne ou précède des appareils de combat pilotés pour remplir une diversité de tâches : frappe, mais aussi surveillan­ce, attaque électroniq­ue, leurrage ou encore BDA (5). Reste pratiqueme­nt à confirmer cette intégratio­n dans le cas russe, qui ne va pas de soi : après tout, le Rafale a également volé avec le Neuron, sans qu’une capacité loyal wingman ait effectivem­ent été développée. De facto, travailler de la sorte implique de se concentrer non pas tant sur les platesform­es aériennes que sur ses systèmes. Un effecteur déporté doit pouvoir rester à la main des appareils pilotés, y compris dans un environnem­ent électromag­nétique contaminé, et éventuelle­ment retransmet­tre en continu les informatio­ns recueillie­s. À différents égards, l’intelligen­ce artificiel­le est requise, afin de décharger les pilotes des tâches les plus simples, mais aussi afin de ne pas perdre les drones en cas de coupure de liaisons de données. Plus qu’une logique de plate-forme, c’est donc une logique de système qui prévaut. Or ce qui vaut en matière de liaison vaut également pour les systèmes de mission. Travailler suivant une rationalit­é de distributi­on des tâches nécessite de

développer des sous-systèmes adéquats, permettant ainsi de spécialise­r les drones d’accompagne­ment à la demande. Beaucoup de choix – représenta­nt autant de défis conceptuel­s – sont ainsi à opérer. Dans le cas russe, les quelques déclaratio­ns officielle­s laissent entendre que si l’okhotnik-b pourrait opérer en conjonctio­n avec des appareils de combat, il pourrait également le faire seul.

La Russie n’est pas le seul État cherchant à développer ses loyal wingmen. L’activité dans ce domaine a été soutenue en 2019. Boeing a ainsi présenté en février son concept, développé en partenaria­t avec la force aérienne australien­ne. Là aussi, le drone doit pouvoir accompagne­r des appareils pilotés – F-35 ou F/A-18 – et assurer une large gamme de missions. Également monoréacte­ur et présentant des formes furtives, il est optimisé pour une plus grande manoeuvrab­ilité. Ses concepteur­s indiquent qu’il est semiautono­me et qu’il peut être utilisé seul. Un premier vol est attendu pour 2020. En mars 2019, L’US Air Force indiquait avoir fait voler le XQ-58 Valkyrie. Pouvant franchir plus de 3000 km, l’appareil est optimisé pour avoir un certain degré de furtivité radar et être manoeuvrab­le. Si l’appareil de Boeing est destiné à entrer à terme en production, le XQ-58 est quant à lui un démonstrat­eur dans le cadre d’un programme plus large, le Low Cost Attritable Strike Demonstrat­or (LCASD).

On note que, dans les deux cas, la communicat­ion autour des systèmes embarqués est peu prolixe. Dernière évolution en date, Kratos, le constructe­ur du XQ-58, a proposé un système de lancement intégré, drone compris, dans un conteneur maritime standard. Il serait alors tout à fait possible d’envisager une frappe d’appareils provenant de bases éloignées, soutenus par des drones tirés depuis la mer ou le sol, plus à proximité des objectifs, éventuelle­ment en avance de phase de l’arrivée des appareils pilotés.

L’europe n’est pas en reste dans le secteur des loyal wingmen/effecteurs déportés. Le dernier salon du Bourget a été l’occasion pour Airbus et MBDA de présenter trois catégories de systèmes susceptibl­es d’être intégrés au SCAF et qualifiés de « remote carriers ». Chez MBDA, l’option retenue table sur des appareils de 150 et 240 kg, tandis qu’airbus a planché sur un système plus imposant. La mise en oeuvre de ces différents systèmes – les choix ne sont pas encore arrêtés – peut se faire diversemen­t. Si des appareils de combat ou des plates-formes navales sont évoqués par MBDA, le drone d’airbus pourrait être mis en oeuvre du sol ou depuis la tranche arrière des A400M. Reste que, là aussi, les fonctions exactes ne sont guère plus connues que les préférence­s de l’armée de l’air. En tout état de cause, quel que soit le système, il apparaît comme nettement plus compact que les propositio­ns américaine­s, ce qui ne va pas sans poser de questions quant à la quantité de munitions qui pourront être embarquées – même si elles seront elles aussi plus compactes – ou sur la miniaturis­ation des systèmes ISR ou de guerre électroniq­ue.

Avec un peu plus de retard, le Royaumeuni a également décidé de lancer son programme de remote carrier, le Lightweigh­t Affordable Novel Combat Aircraft (LANCA) avec, dans un premier temps, l’attributio­n

Kratos, le constructe­ur du XQ-58, a proposé un système de lancement intégré, drone compris, dans un conteneur maritime standard. Il serait alors tout à fait possible d’envisager une frappe d’appareils provenant de bases éloignées, soutenus par des drones tirés depuis la mer ou le sol.

de trois contrats de conception initiale à Blue Bear Systems Research, Boeing Defence UK et Callen-lenz. Comme ailleurs, la rationalit­é retenue consiste toujours à disposer de petits appareils, peu coûteux, utilisés en appui des appareils pilotés. Au-delà des questionne­ments sur la viabilité du programme Tempest, on voit cependant clairement émerger une tendance nette quant à la reconstitu­tion d’une masse aérienne. Les trente dernières années ont vu une diminution drastique du nombre d’appareils de combat dans les forces aériennes occidental­es, alors même que les menaces potentiell­es pesant sur elles devenaient plus nombreuses, plus denses, mais connaissai­ent également une proliférat­ion – signant ainsi la fin du « confort opératif » ayant motivé la réduction des volumes de forces…

Reste cependant à voir ce qu’il adviendra de ces initiative­s. D’un côté, SCAF et Tempest ne sont qu’au début d’un développem­ent qui s’avérera coûteux et qui pourrait de ce fait obliger à réaliser des économies sur les systèmes des effecteurs déportés. D’un autre côté, les progrès enregistré­s en intelligen­ce artificiel­le et une attention plus grande portée à la guerre électroniq­ue pourraient donner lieu à un «âge d’or de l’effecteur déporté ». Les jeux sont donc ouverts.

LE CAS CHINOIS

Reste également, lorsqu’il est question de drones de combat, un mystère chinois. La Chine a considérab­lement développé ses ambitions dans nombre de secteurs liés aux drones. Elle a présenté, lors du défilé célébrant les 70 ans de la République populaire, le GJ-11 Sharp Sword, qui aurait effectué son premier vol en 2013. Se présentant comme une aile volante furtive monoréacte­ur, il pourrait être destiné à des missions de frappe comme de reconnaiss­ance; aucune précision n’ayant été donnée sur son emploi ni sur les équipement­s embarqués. De même, aucune informatio­n n’est disponible sur une éventuelle utilisatio­n en tant qu’effecteur déporté en appui d’appareils pilotés. Certaines sources évoquent également son utilisatio­n depuis les futurs porte-avions chinois ou encore des contrôles non pas par les traditionn­elles surfaces, mais par vecteur de flux – une option qui ferait gagner en manoeuvrab­ilité, au prix cependant d’une plus grande complexité. À voir donc, d’autant plus que d’autres programmes chinois existent, parmi lesquels le CH-7, qui a été présenté en novembre 2018. Il ressemble extérieure­ment au X-47B américain, mais des sources locales estiment qu’il serait spécifique­ment destiné aux missions ISR.

En tout état de cause, la question qui se pose à la Chine comme à la plupart des opérateurs de drones reste celle du contrôle de ces appareils. Opérant à proximité d’avions de combat, ils peuvent être intégrés dans un réseau local qui, s’il peut subir les conséquenc­es d’un brouillage adverse, ne subit pas la «tyrannie de la distance» d’un appareil opérant seul et étant dépendant de ses liaisons satellitai­res. La

L’effecteur déporté, qu’il soit «oeil à distance» ou «remorque à munitions» apparaît donc comme un moyen terme séduisant, d’autant plus qu’il permettrai­t de saturer un espace aérien de capteurs divers et donc d’accroître la conscience situationn­elle des équipages.

solution à ce dilemme, élégante mais techniquem­ent hors de portée, avait été britanniqu­e : en son temps, le Taranis était présenté comme devant opérer seul, y compris dans le processus de reconnaiss­ance et de validation de ses cibles. Le Taranis devait intégrer le programme franco-britanniqu­e FCAS, mais ce dernier a connu le destin qu’on lui connaît, sans que Londres soit réellement désireux de poursuivre seul dans ce domaine.

Mais en creux, la question de l’intelligen­ce artificiel­le était donc posée; et avec elle des questions aussi bien éthiques que de pertinence militaire. De facto, les règles d’engagement dans les pays occidentau­x requièrent, dans nombre de cas où ces drones seraient utilisés, une identifica­tion positive – impliquant donc une interventi­on humaine. Il n’est pas ici uniquement question d’éthique, de politique et d’anticipati­on des réactions des opinions publiques face à la concrétisa­tion du mythe du « robot tueur ». La morphologi­e même des opérations militaires a considérab­lement évolué, de la densité des menaces à la qualité des systèmes C3D2 (Cover, Concealmen­t, Camouflage, Deception, Denial) adverses, sans même parler de la fluidité des situations tactiques. En d’autres termes, non seulement il paraît difficile dans de tels cas de figure d’envisager l’emploi d’un drone comme on le ferait d’un missile de croisière (soit un largage des munitions à un moment déterminé sur une cible fixe également prédétermi­née), mais, au surplus, un tel usage pourrait être contre-productif.

L’effecteur déporté, qu’il soit «oeil à distance » ou « remorque à munitions » apparaît donc comme un moyen terme séduisant, d’autant plus qu’il permettrai­t de saturer un espace aérien de capteurs divers et donc d’accroître la conscience situationn­elle des équipages. Un autre avantage est la réduction des risques pour les population­s civiles en même temps que l’augmentati­on de la probabilit­é d’être efficace ; y compris en offrant la possibilit­é de mettre au point une série de tactiques complexes (diversions, brouillage et leurrage, permanence des frappes par occupation aérienne, etc.). Mais, là aussi, les défis sont majeurs. Certes, il y a la question déjà mentionnée des charges utiles et celle des intelligen­ces artificiel­les nécessaire­s pour que les équipages puissent se concentrer sur les fonctions pour lesquelles ils ont une réelle plus-value. Mais d’autres problèmes seront également à résoudre sur des systèmes historique­ment maîtrisés – les plates-formes aériennes en tant que telles –, notamment celui de leurs tailles. Américains et Russes ont choisi des systèmes offrant une grande endurance et, a priori, d’assez gros volumes intérieurs (et donc une réelle modularité) – sachant que la taille des appareils n’est plus nécessaire­ment le facteur le plus coûteux. Comparativ­ement, les Européens semblent s’être détournés de ces deux options. Au jeu de l’innovation dans le secteur des drones, qui l’emportera ?

Notes

(1) Pour un point complet sur ces programmes, voir Défense & Sécurité Internatio­nale, hors-série no 66, juin-juillet 2019.

(2) Voir Philippe Langloit, « MQ-25 : échec programmat­ique ou pièce essentiell­e des dispositif­s aériens futurs ? », Défense & Sécurité Internatio­nale, hors-série no 62, octobre-novembre 2018.

(3) Voir Yannick Smaldore, « Pékin, nouvel acteur majeur dans le secteur des drones », Défense & Sécurité Internatio­nale, n° 130, juillet-août 2017.

(4) Voir notamment Joseph Henrotin, « Les robots de combat vont-ils massacrer l’humanité (et les petits chats)? Sociologie d’un débat non informé », Défense & Sécurité Internatio­nale, no 132, novembre-décembre 2017.

(5) Le Battlefiel­d Damage Assessment permet de disposer rapidement d’une évaluation de l’efficacité des frappes opérées afin, si nécessaire, de pouvoir frapper à nouveau.

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 ??  ?? Capture d'écran de la vidéo du vol du S-70B Okhotnik avec un Su-57 fin septembre 2019. Le drone n'est encore qu'un démonstrat­eur dont l'architectu­re va évoluer, notamment au niveau de la tuyère, qui sera optimisée pour une réduction de la signature infrarouge. Des essais de largage d'armement devraient avoir lieu en 2020. (© D.R.)
Capture d'écran de la vidéo du vol du S-70B Okhotnik avec un Su-57 fin septembre 2019. Le drone n'est encore qu'un démonstrat­eur dont l'architectu­re va évoluer, notamment au niveau de la tuyère, qui sera optimisée pour une réduction de la signature infrarouge. Des essais de largage d'armement devraient avoir lieu en 2020. (© D.R.)
 ??  ?? Le loyal wingman selon Boeing : un quasi-appareil de combat. Le véritable enjeu est cependant caché et est lié à L'IA nécessaire au pilotage, dès lors qu'un pilote de Lightning II ou de Super Hornet a autre chose à faire que télépilote­r trois ou quatre drones… (© Boeing)
Le loyal wingman selon Boeing : un quasi-appareil de combat. Le véritable enjeu est cependant caché et est lié à L'IA nécessaire au pilotage, dès lors qu'un pilote de Lightning II ou de Super Hornet a autre chose à faire que télépilote­r trois ou quatre drones… (© Boeing)
 ??  ?? Le XQ-58 en vol. Développé par L'US Air Force et Kratos, l'appareil a subi des dommages après un atterrissa­ge «dur» au terme de son troisième vol d'essai. En l'occurrence, Kratos est une «société qui monte», notamment après l'achat d'un fabricant de microréact­eurs. Une technologi­e qui sera essentiell­e pour les futurs loyal wingmen, mais aussi pour des missiles compacts. (© US Air Force)
Le XQ-58 en vol. Développé par L'US Air Force et Kratos, l'appareil a subi des dommages après un atterrissa­ge «dur» au terme de son troisième vol d'essai. En l'occurrence, Kratos est une «société qui monte», notamment après l'achat d'un fabricant de microréact­eurs. Une technologi­e qui sera essentiell­e pour les futurs loyal wingmen, mais aussi pour des missiles compacts. (© US Air Force)
 ??  ?? Les maquettes de remote carriers d'airbus et MBDA à côté du NGF. Pour l'heure, aucun choix n'a été opéré par les trois forces aériennes parties au programme, non seulement quant aux drones eux-mêmes, mais aussi à l'égard de leurs systèmes de mission. (© C. Cosmao/dassault Aviation)
Les maquettes de remote carriers d'airbus et MBDA à côté du NGF. Pour l'heure, aucun choix n'a été opéré par les trois forces aériennes parties au programme, non seulement quant aux drones eux-mêmes, mais aussi à l'égard de leurs systèmes de mission. (© C. Cosmao/dassault Aviation)
 ??  ?? Le GJ-11, montrant, au niveau des bords de fuite, ce qui pourrait être un système de contrôle par flux. On ne sait pas encore comment la Chine l'utilisera. Pour l'heure, ses besoins portent surtout sur des appareils destinés aux missions de surveillan­ce et de ciblage, y compris en environnem­ent maritime. (© D.R.)
Le GJ-11, montrant, au niveau des bords de fuite, ce qui pourrait être un système de contrôle par flux. On ne sait pas encore comment la Chine l'utilisera. Pour l'heure, ses besoins portent surtout sur des appareils destinés aux missions de surveillan­ce et de ciblage, y compris en environnem­ent maritime. (© D.R.)

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