DSI Hors-Série

Réserve et garde nationale

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La structure de force américaine est centrée sur L’US Air Force, qui est fédérale. En son sein, L’AFRES l’est également. En revanche, chaque État américain (mais aussi Guam, Porto Rico, les îles Vierges et Washington D.C.) dispose de sa garde nationale aérienne (ANG – Air National Guard), dont les aviateurs n’y opèrent pas à temps plein, à l’instar de leurs frères d’armes fédéraux de L’AFRES. Bon nombre de pilotes travaillen­t ainsi dans le civil. Le statut des ANG – comme celui de la composante terrestre de la garde nationale – est double. D’une part, elles peuvent être utilisées en tant que milice – par exemple, en appui d’opération d’aides aux population­s à l’exception de celle de Washington D.C., directemen­t aux ordres du président. En temps normal, une garde nationale est de facto sous la juridictio­n du gouverneur de l’état et de sa plus haute autorité militaire, l’adjudant général. D’autre part, la force peut également être engagée avec L’US Air Force. La fédéralisa­tion se produit sur ordre de l’exécutif américain, les unités passant alors sous le contrôle opérationn­el de L’US Air Force. Les ANG sont équipées et entraînées par l’air Force, évitant tout problème d’interopéra­bilité. Des types d’appareils plus anciens peuvent leur être confiés, mais des F-22 et F-35 ont également pu être reçus. Toutes les ANG ne disposent pas d’appareils – il peut parfois s’agir d’unités de soutien –, les dotations étant variables selon les États.

 ??  ?? Le F-106, opérationn­el de 1959 à 1988. Avec le F-102, ces appareils assuraient la défense aérienne des États-unis dans un cadre révolution­naire pour l’époque : dès 1950, l’architectu­re de défense envisageai­t un système de commandeme­nt centralisé et panoptique (SAGE, voir DSI no 89 et no 90) permettant de guider automatiqu­ement les appareils jusqu’à leurs cibles. (© US Air Force)
Le F-106, opérationn­el de 1959 à 1988. Avec le F-102, ces appareils assuraient la défense aérienne des États-unis dans un cadre révolution­naire pour l’époque : dès 1950, l’architectu­re de défense envisageai­t un système de commandeme­nt centralisé et panoptique (SAGE, voir DSI no 89 et no 90) permettant de guider automatiqu­ement les appareils jusqu’à leurs cibles. (© US Air Force)

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