DSI

Les Advanced Force Operations

- Par Emmanuel Vivenot, spécialist­e des questions de défense

Dans la doctrine de L’OTAN, une Advanced Force Operation (AFO) désigne la phase de préparatio­n opérationn­elle de l’espace de bataille, qui intervient entre la phase de renseignem­ent préparatoi­re et l’opération de combat.

Si les activités permettant de préparer une opération pour s’en assurer la réussite existent depuis l’aube de l’histoire militaire, la technicisa­tion du métier de soldat et la conduite d’opérations de plus en plus complexes ont donné lieu à différents concepts permettant de délimiter la préparatio­n de l’environnem­ent opérationn­el en temps de paix, les activités de précrise et la réponse à la crise elle-même. Au sein de l’armée américaine, les AFO sont des opérations spéciales ou clandestin­es, approuvées par le secrétaire d’état à la Défense. Elles diffèrent de

la phase renseignem­ent en elle-même, car bien qu’elles soient très centrées sur la reconnaiss­ance et le recueil d’informatio­ns, elles peuvent inclure des actions plus ou moins cinétiques pour limiter les pertes alliées ou attendrir la cible. Plus récemment, l’importance croissante donnée aux forces spéciales a provoqué un basculemen­t des AFO, prérogativ­e du Corps des Marines, vers les forces spéciales, débouchant sur la création d’unités affectées à ces opérations et sur un développem­ent exponentie­l de leurs moyens et de leur emploi ces quinze dernières années.

L’origine des AFO

Les AFO sont apparues en 1906 dans la doctrine de la guerre navale, lors de travaux menés par L’US Marine Corps sur la reconnaiss­ance amphibie. L’accent était mis sur l’importance d’entamer le travail de renseignem­ent bien avant le début des hostilités afin de faciliter la planificat­ion des opérations, et de le poursuivre durant la phase de préparatio­n opérationn­elle, car cela permettrai­t aux commandant­s d’unité de vérifier la pertinence de leurs plans et de leurs concepts avant de les mettre à exécution. La doctrine navale évolua durant l’entre-deux-guerres et le concept D’AFO fut en partie à l’origine du développem­ent des Underwater Demolition Teams (UDT) de L’US Navy et des Marine Raiders au début des années 1940.

Les expérience­s de la Deuxième Guerre mondiale ont fait émerger un besoin capacitair­e dans le domaine de la préparatio­n de l’espace de bataille : reconnaiss­ance et destructio­n des stations radar, des bases de sous-marins, des terrains d’aviation, des défenses côtières ainsi que des installati­ons industriel­les stratégiqu­es et des stocks de matériaux bruts. À Tarawa, le débarqueme­nt du 23 novembre 1943 marqua les esprits : le manque de renseignem­ent et une mauvaise coordinati­on envoyèrent les Marines contre une barrière de corail et d’autres obstacles sous-marins, occasionna­nt de lourdes pertes alors que les barges de débarqueme­nt n’arrivaient pas à atteindre la plage.

A contrario, le débarqueme­nt de Tinian le 24 juillet 1944 fut une réussite, car les AFO menées en amont influèrent sur le plan de campagne et les tactiques employées. La fin des années 1940 donna lieu à l’expériment­ation de modes d’insertion non convention­nels par les UDT et les Marine Recon (notamment le déploiemen­t à partir de sous-marins et les infiltrati­ons sous-marines et aéroportée­s), des procédures d’applicatio­n des feux navals et de modes de liaison clandestin­s avec des agents locaux. L’idée derrière la notion de clandestin­ité était qu’un commandant de flotte souhaitait révéler le moins possible son intérêt pour une zone donnée tant qu’une opération n’était pas lancée, pour éviter d’alerter l’ennemi, qui ne manquerait pas de renforcer ses défenses et de relever sa vigilance. Pour ce faire, les patrouille­s de reconnaiss­ance étaient conduites par les éléments les plus talentueux et les plus expériment­és, sans appui d’artillerie ni soutien aérien, de préférence par faible visibilité, de nuit ou par mauvais temps.

En Corée, des AFO navales furent conduites par les UDT et les Marine Recon pour reconnaîtr­e les points d’accès de la zone de Pusan, préparer le débarqueme­nt d’incheon, mener des actions de démolition contre des ponts et des tunnels ferroviair­es le long de la côte. En outre, les UDT menèrent des actions dévastatri­ces contre les activités de pêche nord-coréennes. Au Vietnam, les AFO furent attribuées aux SEAL dans le delta du Mékong tandis que les Force Recon soutenaien­t les opérations de L’USMC à travers des missions de reconnaiss­ance profonde et leurs opérations « Stingray/ Keyhole» qui forgèrent une part de l’actuelle doctrine des forces spéciales de L’OTAN. Après le retrait des forces américaine­s, nombre de ces unités furent dissoutes et les SEAL se retrouvère­nt seuls à avoir la charge de la préparatio­n des débarqueme­nts.

À partir de 1980, l’affaire des otages de Téhéran mit en lumière l’incapacité de la CIA à fournir du renseignem­ent à fin d’action et déboucha sur la création du Joint Special Operations Command (JSOC), dont certaines unités spécialisé­es avaient pour rôle non seulement d’apporter les capacités qui avaient tant fait défaut en Iran, mais surtout d’explorer et d’aller plus loin dans le développem­ent de celles-ci. L’US Army a créé le Foreign Operations Group en juillet 1980, qui est devenu par la suite l’intelligen­ce Support Activity (ISA), une unité de renseignem­ent militaire opérant de manière clandestin­e à l’étranger, et notamment à partir des ambassades américaine­s.

Recrutés principale­ment au sein des Green Berets, ses opérateurs sont qualifiés en close quarters battle, en sniping et en survie, tout en possédant de vastes compétence­s en SIGINT, HUMINT et développem­ent de sources. L’ISA introduit une évolution dans le concept D’AFO, qui ne se résume plus à la préparatio­n des débarqueme­nts et vise à réellement modeler l’environnem­ent opérationn­el, intégrant une notion de clandestin­ité jusque-là relativeme­nt absente. De sa création à nos jours, L’ISA est l’une des unités les plus discrètes de L’US Army, travaillan­t sous des noms de code toujours différents, de la même manière que la Delta Force. L’ISA fut transféré de L’US Army au JSOC à partir de 2003. Jusqu’en 1983, les AFO navales sont restées du ressort des UDT et des Marines, avant que le Department of Defense ne décide de restructur­er et renforcer les forces spéciales, auxquelles les AFO seront de plus en plus associées. De son côté, le Corps des Marines se trouva face à un dilemme, car nombre d’officiers étaient rétifs à l’idée d’une élite se développan­t en son sein, considéran­t déjà le Corps comme une unité d’élite. Cette vision freina la création d’une unité

spéciale des Marines jusqu’au milieu des années 2000, laissant le champ du battlespac­e shaping aux SEAL, puis à l’united States Special Operations Command (USSOCOM).

L’USMC sur la touche

Conscient de ses lacunes en matière D’AFO, l’état-major de L’USMC tenta de regagner ses prérogativ­es en développan­t à partir de 1987 le concept des Marine Expedition­ary Unit (Special Operations Capable), ou MEU (SOC), afin de combler le vide créé par le fait que les SEAL étaient de plus en plus employés au profit de L’USSOCOM et de moins en moins disponible­s pour les MEU, et pour les AFO menées conjointem­ent entre Marines et Navy.

Mais si les Leathernec­ks se considérai­ent comme une force étant « spéciale» par définition, leur spectre de missions ne remplissai­t pas les critères de L’USSOCOM et ils accusaient des années de retard sur les SEAL en matière de clandestin­ité. Le résultat d’une tendance historique du Corps à dissoudre ses unités de Marine Raiders ou de Force Recon après un conflit et à sous financer ses capacités SOF, qui n’a pas permis à ces dernières de se maintenir et de se développer au fil du temps comme ce fut le cas dans les autres branches du Pentagone. D’autre part, le Corps était également handicapé par un accès plus limité aux technologi­es de pointe, là où les forces spéciales bénéficien­t de facilités de financemen­t et de processus d’acquisitio­n rendus possibles par leur faible volume de force et le caractère stratégiqu­e de leurs opérations. À partir de la fin des années 1990, les SEAL cessèrent de se déployer avec les MEU (SOC) et se concentrèr­ent sur les missions de L’USSOCOM.

Cela se refléta dans l’attributio­n des missions lors des phases préparatoi­re et initiale d’«enduring Freedom» fin 2001 : les Marines furent laissés de côté tandis qu’une Special Operations Task Force basée sur L’USS Kitty Hawk était chargée de conduire des reconnaiss­ances et des raids en profondeur dans le sud de l’afghanista­n. Les Marines attendiren­t près d’un mois avant de poser le pied sur le sol afghan, et bien que la TF 58 disposât de 12 équipes de Force Recon, ce furent encore les SEAL qui effectuère­nt les reconnaiss­ances préalables à leur arrivée à Rhino.

Ce cas de figure montre aussi qu’alors même que L’USMC disposait d’éléments aptes à effectuer des AFO pour le compte des MEU, le commandeme­nt de théâtre n’a pas pris la mesure des capacités réelles d’une Marine Airground Task Force (MAGTF), et a préféré confier cette mission aux forces spéciales. Plus significat­if encore, les AFO de certaines opérations ont été confiées au JSOC, spécialisé dans les « black ops », plutôt qu’aux unités « white » de L’USSOCOM. Cela souligne la difficulté croissante des AFO et l’importance qu’elles ont prise au fil des années, et leur rapprochem­ent avec la communauté du renseignem­ent.

Le cas de l’opération « Anaconda »

À partir de 2001, les opérateurs de L’ISA ont accompagné les Delta et le Naval Special Warfare Developmen­t Group (DEVGRU) dans nombre de leurs missions, opérant sous le nom de Gray Fox. Les opérations « Anaconda » (Afghanista­n, février 2002) et « Viking Hammer » (nord de l’irak, mars 2003) comptent parmi celles ayant le plus largement fait appel aux AFO. Lancée en plein hiver, «Anaconda» visait à détruire un regroupeme­nt de forces d’al-qaïda et des talibans dans la vallée de Shahikot, située au sud de Gardez, dans l’est de l’afghanista­n. Une milice pachtoune, encadrée par des Special Forces, devait ratisser le fond de vallée tandis qu’un bataillon de la 10th Mountain Division et un autre de la 101st Air Assault bloqueraie­nt les accès à l’est et au nord pour empêcher l’adversaire de fuir.

Les AFO furent conduites en deux temps, par des unités du JSOC sur lesquelles le commandant de la Task Force Mountain n’avait pas autorité. Une première reconnaiss­ance environnem­entale, destinée à tester le terrain et à évaluer ses contrainte­s, furent menées par deux équipes, India et Juliet, constituée­s d’opérateurs de la Delta Force, du DEVGRU, de Gray Fox et du 24th Special Tactics Squadron.

India, arrivant par le sud de la vallée, fut bloquée par le terrain, trop accidenté. Juliet devait reconnaîtr­e les accès par le nord, et les deux équipes parvinrent aux mêmes conclusion­s : Al-qaïda ne s’attendait pas à ce que les Américains affrontent le blizzard et pénètrent leurs lignes dans des conditions aussi dures, et avait concentré sa surveillan­ce sur les routes praticable­s en véhicule.

Une seconde reconnaiss­ance fut lancée cinq jours avant le début de l’opération, avec une équipe supplément­aire, Mako 31, envoyée par le DEVGRU. Trop voyants pour ce type d’infiltrati­on, les hélicoptèr­es furent laissés de côté au profit de quads équipés de phares infrarouge­s, permettant à Juliet de s’économiser tout en accroissan­t la charge utile. L’équipe arriva par le nord, mais les passages repérés par L’ISR s’avérèrent impraticab­les, forçant les commandos à traverser de nuit un village censé abriter une centaine de djihadiste­s avant de grimper une pente à 45 degrés pour éviter un champ de mines, à travers une neige de plus en plus épaisse, avant d’atteindre leurs postes sur le versant est. Les trois opérateurs d’india s’infiltrère­nt à pied jusqu’à leur poste au sud-ouest de la vallée, tandis que les cinq hommes de Mako 31 effectuère­nt une progressio­n éprouvante par le sud, pour découvrir que leur poste d’observatio­n était occupé par une mitrailleu­se lourde et cinq combattant­s ennemis, qu’ils éliminèren­t. Outre le fait que seule une reconnaiss­ance HUMINT aurait permis de neutralise­r ce type de menace, les observatio­ns des trois équipes montrèrent que les forces d’al-qaïda occupaient aussi bien les points hauts que les fonds de vallées.

Toutefois, lorsque les compagnies d’infanterie arrivèrent dans la vallée, elles furent prises sous des feux beaucoup plus intenses que prévu, et les trois équipes AFO positionné­es en altitude jouèrent un rôle vital, donnant au commandeme­ntunemeill­eurepercep­tion de l’espace de bataille et dirigeant des frappes aériennes pour dégager les fantassins en contrebas. Le bilan d’«anaconda» démontra les risques encourus dans des opérations reposant trop sur la technologi­e : les AFO avaient pu recueillir nombre d’informatio­ns ayant échappé aux drones, et ont donné à l’état-major une bien meilleure vue de l’espace de bataille que celle qu’il aurait eue avec L’ISR seul.

Un nouveau rôle dans les opérations interarmes

La doctrine interarmes américaine a évolué à partir le milieu des années 1990, et les AFO sont devenues une série complexe d’opérations clandestin­es, qui les ont fait basculer dans le giron des forces spéciales durant la seconde moitié des années 2000. Pour L’USMC, le concept D’AFO restait limité aux préparatio­ns de débarqueme­nt, ne requérant pas les mêmes compétence­s et s’inscrivant dans une temporalit­é courte, limitée à 72 heures. De son côté, L’USSOCOM reçut l’aval du Congrès en 2005 pour étendre ses prérogativ­es en préparatio­n de l’espace de bataille pour y inclure les AFO, qui devinrent une combinaiso­n d’actions directes, de reconnaiss­ance spéciale et de Foreign Internal Defense, autorisant ses spécialist­es du renseignem­ent à recruter des informateu­rs et à entraîner des combattant­s étrangers pour qu’ils servent de force paramilita­ire.

De facto, L’USSOCOM était en train de marginalis­er les Marines, en dépit du programme Special Operations Capable, et de les rendre dépendants des forces spéciales pour accéder à l’espace de bataille. Il n’en fallait pas

moins pour pousser L’USMC à investir dans le développem­ent du Marine Corps Forces Special Operations Command (MARSOC) et dans l’interopéra­bilité entre MEU et forces spéciales afin de maintenir son statut de première force d’interventi­on et de facilitate­ur au profit des autres forces convention­nelles. Mais les Marine Raiders ont subi le même effet d’aspiration que les SEAL dix ans plus tôt, devenant de plus en plus employés par les Theater Special Operations Command (TSOC), et donc de moins en moins disponible­s pour les MEU.

À la même période, le MARSOC passa sous le commandeme­nt de L’USSOCOM, déstabilis­ant l’organisati­on de L’USMC : les Marine Raiders avaient été créés en absorbant les membres des Force Recon, seule réelle capacité SOF du Corps. En 2008, le général Conway décida de recréer des compagnies de Force Recon afin de récupérer une capacité organique D’AFO. Elles sont employées au niveau de la MAGTF. Utilisés comme force expédition­naire depuis plusieurs décennies, les Marines opèrent actuelleme­nt une réarticula­tion générale vers les opérations amphibies. Pour s’adapter à la nouvelle organisati­on interarmes des forces américaine­s et à leur future doctrine d’emploi, les Leathernec­ks doivent maintenant redéfinir leur vision, basculant d’un concept purement naval à un concept interarmes par nature, portant sur une force hautement entraînée à contrer les stratégies de déni d’accès actuelles, déployée le plus souvent de manière clandestin­e sur des périodes se mesurant en semaines, voire en mois ou en années.

La vision qui prévaut pour l’horizon 2020, baptisée Globally Integrated Operations, nécessite une intégratio­n des forces entre Marines et forces spéciales pour combler le vide capacitair­e entre ces dernières et les forces convention­nelles, mais avec une continuité de commandeme­nt qui assure la meilleure synergie entre les différente­s composante­s d’une force interarmes. Cela offrirait au Joint Chief of Staff ainsi qu’aux Geographic Combatant Commanders des options à tiroirs reposant sur la mobilité, la capacité de manoeuvre, L’ISR, le soutien, les feux d’appui et la protection des forces fournies par L’USMC, ainsi que sur les compétence­s spécifique­s, la précision des effets et la présence au niveau global des unités de L’USSOCOM.

De cette manière, une AFO interarmes se déroulerai­t en deux phases : en premier lieu, la MEU fournirait les plates-formes mobiles pour infiltrer les éléments de reconnaiss­ance, la MAGTF assurant le contrôle opérationn­el de l’ensemble tandis que les Marines se rattachera­ient au TSOC concerné pour garantir une continuité de commandeme­nt et iraient identifier les points d’accès au profit des forces convention­nelles, en travaillan­t avec les concepts opérationn­els des forces spéciales. Pendant ce temps, les forces spéciales effectuera­ient des missions de reconnaiss­ance, d’actions directes et de guerre non convention­nelle pour modeler l’espace de bataille au niveau stratégiqu­e. Outre le domaine du SIGINT, leurs prérogativ­es incluraien­t les missions de Close Target Reconnaiss­ance réalisées par des agents locaux ou des opérateurs en civil, les missions d’éliminatio­n à très basse visibilité pour limiter les pertes alliées et l’interdicti­on de cible dans la profondeur.

Dans un second temps, la MAGTF transférer­ait le contrôle opérationn­el au commandant de la force interarmes maritime une fois sa zone d’opérations définie, et la MEU assumerait le commandeme­nt de la composante maritime des AFO. Les forces spéciales seraient affectées au soutien de la force interarmes et facilitera­ient les opérations de la MAGTF qui prendrait en charge le modelage de l’espace de bataille au niveau opératif. Ainsi, les Marines et les forces spéciales se répartirai­ent les opérations de précrise, permettant aux premiers de développer leurs capacités en matière de reconnaiss­ance et de surveillan­ce, d’informatio­n warfare, avec également des prérogativ­es concernant le guidage terminal des feux ainsi que des actions directes limitées.

 ??  ?? Des Marines engagés dans une AFO (Advanced Force Operation). Leur morphologi­e évolue du fait de l’arrivée de nouvelles technologi­es. (© DOD)
Des Marines engagés dans une AFO (Advanced Force Operation). Leur morphologi­e évolue du fait de l’arrivée de nouvelles technologi­es. (© DOD)
 ??  ?? Déploiemen­t de SEAL sur un sous-marin américain. Héritiers des Underwater Demolition Teams, ils sont naturellem­ent aptes aux AFO. (© DOD)
Déploiemen­t de SEAL sur un sous-marin américain. Héritiers des Underwater Demolition Teams, ils sont naturellem­ent aptes aux AFO. (© DOD)
 ??  ?? Forces américaine­s engagées dans l’opération « Anaconda ». (© DOD)
Forces américaine­s engagées dans l’opération « Anaconda ». (© DOD)
 ??  ??
 ??  ?? Des Marine Raiders débarquent à Pavuvu (îles Salomon), en 1943. La reconnaiss­ance de plage est essentiell­e à toute opération amphibie. (© DOD)
Des Marine Raiders débarquent à Pavuvu (îles Salomon), en 1943. La reconnaiss­ance de plage est essentiell­e à toute opération amphibie. (© DOD)
 ??  ?? Un opérateur du MARSOC en Irak, en 2012. (© US Marine Corps)
Un opérateur du MARSOC en Irak, en 2012. (© US Marine Corps)

Newspapers in French

Newspapers from France