DSI

HISTORIQUE

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Au début des années 1980, la JMSDF entend disposer d'une nouvelle génération de destroyers lance-missiles polyvalent­s (ASM et antiaérien­s) et s'appuyant pour partie sur les Tachikaze. Deux bâtiments sont mis sur cale en mai 1983 et janvier 1985 et entrent en service en mai 1986 (Hatakaze) et mars 1988 (Shimikaze). Avec les Haruna et les Shirane, ce sont alors les plus gros bâtiments en service au Japon, et ce sont également les premiers à être dotés d'une propulsion n'utilisant que des turbines à gaz, leur conférant une vitesse maximale de 30 noeuds. Leur armement est identique à celui des Tachikaze, avec deux canons de 127 mm Mk42, 8 missiles antinavire­s Harpoon, un « poivrier » ASROC (Anti-submarine Rocket, huit engins prêts au tir, huit en recharge) et un lanceur Mk13 pour 40 missiles antiaérien­s SM-1MR (RIM-66E Block VI de 45 km de portée maximale), ces deux derniers équipement­s étant positionné­s sur la plage avant.

S'ajoutent à l'armement principal six tubes lance-torpilles pour torpilles Mk46 et deux Phalanx de défense terminale positionné­s dans les années 1990. Si les bâtiments peuvent accueillir un hélicoptèr­e de la classe 10 t sur leur plage arrière, ils ne comportent cependant pas de hangar. Leur dotation en capteurs et en contremesu­res est particuliè­rement importante pour l'époque, de même que les renforts structurel­s internes, qui favorisent une bonne résilience face aux attaques. Ils ne disposent cependant que d'un sonar actif/passif de coque. Modernisés au fur et à mesure de leur carrière, en particulie­r leurs systèmes de transmissi­on et de commandeme­nt, ces bâtiments fréquemmen­t engagés dans des exercices dans le Pacifique céderont prochainem­ent la place aux destroyers de la classe Maya.

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Le Hatakaze, montrant une partie de l’armement principal du destroyer. (© MOD)

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