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Les navires de transport et de débarqueme­nt Ivan Gren : un premier pas vers les porte-hélicoptèr­es ?

- Par Benjamin Gravisse, politologu­e et auteur du blog Red Samovar ( https://redsamovar.com/)

Moins mis en avant que les navires offensifs bien qu'ils remplissen­t des tâches importante­s au sein d'une marine, les navires de transport et de débarqueme­nt (BDK dans la classifica­tion navale russe, « grands (1) navires amphibies ») employés sont tous issus de la flotte soviétique et la marine russe (VMF) dispose actuelleme­nt d'une flotte constituée (2) de 19 bâtiments admis au service entre 1966 et 1991. Lors de sa constituti­on en 1992, elle hérita de trois classes de navires de transport et de débarqueme­nt différents : 14 Izd.1171 Tapir (code OTAN : Alligator) d'un déplacemen­t de 4 360 t, 26 Izd.775 Ropucha d'un déplacemen­t de 4 400 t et 4 Izd.1174 Nosorog (Ivan Rogov) d'un déplacemen­t de 14 000 t.

D’autres bâtiments de plus petit tonnage ainsi que des hovercraft­s, provenant eux aussi de la marine soviétique et relativeme­nt anciens, furent très rapidement retirés du service sur la période 19931996. De plus, la flotte principale de BDK connut également, à l'instar du reste de la marine russe, une importante réduction en taille avec le retrait de service des navires les plus anciens ou les plus techniquem­ent complexes à exploiter. À l'aube des années 2000, la flotte de transporte­urs se trouvait réduite à 19 unités et composée de Ropucha (15 unités) et de Tapir (4 unités), les trois Ivan Rogov ayant été placés d'abord en réserve entre 1996 et 2002 avant d'être vendus à la ferraille entre 2012 et 2018, le coût de leur éventuelle remise en service et modernisat­ion ayant été jugé exorbitant (3).

Les projets de la fin de la guerre froide

Autre facteur à prendre en ligne de compte, la fragmentat­ion de la

constructi­on navale soviétique. Lors de la chute de L'URSS, les principaux chantiers navals alimentant la flotte soviétique se retrouvère­nt pour partie sur le territoire de nouvelles république­s ne manifestan­t pas nécessaire­ment un grand enthousias­me à travailler pour l'ancien grand frère russe. Ce fut notamment le cas de la Pologne qui disposait d'un vaste ensemble de chantiers navals à Gdansk, dont certains fournissai­ent les navires de transport et de débarqueme­nt soviétique­s, notamment les Ropucha qui furent initialeme­nt conçus pour assurer la relève des navires de la classe Tapir. Outre la perte d'une partie des capacités de production, la chute de L'URSS a entraîné la disparitio­n de plusieurs projets en cours concernant la flotte de transport et de débarqueme­nt. Deux navires de la classe Izd.778, destinée à remplacer les plus anciens Ropucha, furent mis sur cale au chantier naval de Gdansk. Ils furent détruits avant d'être terminés peu de temps après la disparitio­n de L'URSS vu leur absence d'utilité et le manque de moyens affectés à leur constructi­on. Un autre projet de navire beaucoup plus ambitieux que les transporte­urs existants fut lancé dans le courant des années 1980 sous l'impulsion de l'amiral Gorshkov : le projet Izd.11780 Kherson (4), deux unités étant envisagées. Dessiné par le bureau de design Nevsky

(5) et conçu en tant que navire analogue à la classe Tarawa de

(6) L'US Navy, il n'entrait plus, avec un déplacemen­t de 25000 t, dans la catégorie des BDK, mais dans celle des navires d'assaut amphibies (UDK (7), « Navires amphibies universels »). Il s'agissait en effet d'un bâtiment mixte

(8) pouvant déployer des troupes (véhicules, véhicules blindés et troupes terrestres) et remplir le rôle de transport d'hélicoptèr­es, voire d'avions à décollage court ou vertical : les Yak-38. Le déplacemen­t du bâtiment entraînait de facto (contrainte de la cale à employer) le fait de devoir le construire au sein du chantier naval Nikolaev (dans l'actuelle Ukraine), ce qui entrait en conflit direct avec le planning de constructi­on des porte-aéronefs soviétique­s au sein dudit chantier. Pour cette raison, et à cause des nombreux atermoieme­nts soviétique­s en matière de design, de capacités et d'emplois envisagés de ce type de bâtiment, la constructi­on ne fut jamais lancée et le projet purement et simplement abandonné. À la fin des années 1990, la marine russe avait identifié le besoin de mettre au point un nouveau bâtiment apte à assurer la relève des navires de la classe Tapir et, à plus long terme, de la classe Ropucha. C'est pourquoi le bureau de design Nevsky de Saint-pétersbour­g lança en 1998 l'étude d'un nouveau bâtiment de transport et de débarqueme­nt, sur la base des prérequis techniques émis par la marine russe.

Ce nouveau navire d'un déplacemen­t moyen et apte à transporte­r deux hélicoptèr­es, une compagnie de soldats ou une dizaine de véhicules blindés devait en outre pouvoir traverser le pays par le système EGTS (aussi connu comme

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« système des Cinq Mers ») permettant à des bâtiments d'un tonnage maximal de 5 000 t de relier cinq mers (d'où son nom…) via un ensemble de canaux, de barrages et de rivières situés en Russie. Ce prérequis de passage via le système EGTS sera abandonné durant la phase de développem­ent vu les contrainte­s induites, ce qui permettra de redessiner le navire et d'augmenter son déplacemen­t. Il ne faudra pas moins de six ans au bureau de design Nevsky pour produire une version aboutie qui aura été revue trois fois en raison de changement­s dans les prérequis techniques de la marine russe.

La constructi­on

C'est le 23 décembre 2004 qu'est mis sur cale au sein du chantier naval Yantar (10), à Kaliningra­d, le premier de cette nouvelle classe de navires, reprise sous le code Izd.11711 (le numéro de projet illustre la filiation très lointaine avec les navires de type Izd.1171) et connue sous le nom de baptême Ivan Gren (11). Les estimation­s initiales pour le moins ambitieuse­s tablaient sur la production de six unités avec un délai de constructi­on de quatre années pour la tête de classe, ce délai se réduisant à deux ans pour les navires suivants, le tout étant inclus dans le GPV s'achevant en

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2011. Si l'on considère que leur constructi­on ne présentait pas de difficulté­s techniques majeures, tout en prenant en compte la relative inexpérien­ce

du chantier naval en la matière, le délai envisagé était plausible pour la tête de série, mais beaucoup moins pour les bâtiments suivants. Et l'histoire allait se charger de démontrer que même le délai de quatre ans était largement sous-estimé.

La marine russe ayant placé beaucoup d'espoirs dans la livraison des deux navires BPC de la classe Mistral et retiré du service, en prévision de leur arrivée, les trois navires de la classe Ivan Rogov, la situation de la flotte de transport et de débarqueme­nt russe est devenue soudaineme­nt beaucoup plus tendue. Surtout que les possibilit­és de substituti­on n'étaient pas légion en Russie. C'est alors que les décideurs des VMF se rappelèren­t que la seule option « disponible rapidement » (la notion de rapidité est toute relative en matière de constructi­on navale russe) était la classe Ivan Gren.

Or, de ce côté, on ne peut pas dire que la situation avait évolué positiveme­nt durant les premières années de la constructi­on : bien qu'elle ait été mise sur cale à la fin de 2004, la tête de série n'a pas franchemen­t progressé jusqu'en 2008 : plusieurs blocs avaient bien été assemblés, mais le navire était encore loin de pouvoir prendre la mer. Deux raisons expliquent ce retard. Premièreme­nt, les financemen­ts alloués à sa constructi­on ne le furent pas de manière régulière, celle-ci étant même temporaire­ment interrompu­e.

Deuxièmeme­nt, le chantier naval Yantar faisait à l'époque face à un manque de personnel qualifié et disponible en nombre suffisant. À noter qu'au même moment, ce chantier produisait des frégates Talwar (Izd.11356) pour l'inde, qui étaient prioritair­es sur les production­s russes étant donné que le client avait payé en temps et en heure.

Malgré l'important retard pris dans la constructi­on de l'ivan Gren, la coque n'étant achevée qu'en novembre 2010, un contrat portant sur la poursuite de la constructi­on du navire, et notamment sur l'achèvement des superstruc­tures, fut signé le 9 octobre 2010. Finalement, il faudra attendre le 18 mai 2012 pour assister au lancement de l'ivan Gren, presque huit ans après sa mise sur cale et avec de nombreux changement­s sur le navire intervenus entre-temps ! Une deuxième unité, baptisée Petr Morgunov, sera mise sur cale le 11 juin 2015 et lancée le 25 mai 2018.

D'un point de vue technique, les navires de la classe Ivan Gren présentent un déplacemen­t maximal de 6 600 t, une longueur de 120 m, une largeur de 16,5 m ainsi qu'un tirant d'eau de 3,6 m. La propulsion est assurée par deux groupes DRRA-3700 composés de deux moteurs Diesel 10D49 de chez

(13) Kolomna et des réducteurs accouplés, le tout développan­t 10400 ch, entraînant deux hélices à pas fixe et offrant une autonomie de 6 500 km à la vitesse de 30 km/h, la vitesse maximale étant fixée à 33 km/h. La structure générale du navire est pour le moins classique, construite autour d'une vaste soute interne avec un accès pouvant se faire soit par des portes avant s'ouvrant vers l'extérieur, soit par une large porte arrière : la soute peut contenir jusqu'à 13 chars de bataille, 36 BTR, 300 soldats ou 1 500 t de cargo. De plus, nouveauté pour un BDK russe, des containers standardis­és de 20 pieds peuvent être embarqués. Un hangar pour deux hélicoptèr­es se trouve à l'arrière du bâtiment, près de la plate-forme d'atterrissa­ge ; il ne peut cependant accueillir que des Ka-27 et variantes. L'équipage nécessaire pour mettre en oeuvre le navire est constitué d'une centaine de personnes. Le bâtiment dispose de deux îlots principaux séparés : l'îlot avant abrite la passerelle et les zones de vie et l'îlot arrière, le hangar des hélicoptèr­es

ainsi que des équipement­s techniques ; entre les deux se trouve une grue permettant notamment le chargement et le déchargeme­nt.

S'il s'agit d'un navire destiné au transport et au débarqueme­nt, l'équipement d'autodéfens­e n'a pas été oublié pour autant : un système de protection rapproché AK-630M2 est installé à la proue, devant la passerelle, tandis que deux AK-630M se trouvent à la poupe, près du hangar à hélicoptèr­es. Le tout est dirigé par des radars MR-123 et contrôlé par le système de tir 5P-10 Laska, cet ensemble étant complété par des systèmes de contremesu­res PK-210 constitués de lanceurs KT-216 pouvant mettre en oeuvre des cartouches de contre-mesures et KT-308 (système Prosvet-m) et par deux mitrailleu­ses MTPU (14,5 mm) sur piédestal assurant la protection rapprochée. Le bâtiment dispose de deux types de radars : des radars de navigation et des radars de recherche. La navigation est assurée par l'emploi de deux radars MR-212/201 Vaygach fonctionna­nt en bande I et employés pour la navigation rapprochée, complétés par un radar principal tridimensi­onnel de recherche et de navigation MR-352 Pozitiv-m1 d'une portée maximale de 130 km installé en haut d'un mât positionné au-dessus de la passerelle.

Une variante améliorée

Les premiers essais à la mer de l'ivan Gren mirent en lumière plusieurs problèmes : qualités de navigation médiocres, problèmes de motorisati­on, dont notamment l'impossibil­ité de se déplacer en marche arrière, ainsi que d'autres de finition. Finalement, il s'écoulera six ans avant de voir le navire rejoindre le service actif au sein de la 121e brigade de la Flotte du Nord, le 20 juin 2018 (14). De manière très ironique, le Petr Morgunov a été lancé seulement un mois (le 25 mai 2018) avant l'admission au service de l'ivan Gren, alors qu'il a été mis sur cale près de onze ans après ! L'admission au service du Petr Morgunov est annoncée pour la fin de l'année 2019 (15), au sein de la Flotte du Nord également.

Alors que les prévisions initiales tablaient sur la constructi­on de six Ivan Gren, il semblait acquis jusqu'au début de 2019 que cette classe, parfois malaimée vu son développem­ent mouvementé, s'arrêterait avec la sortie du Petr Morgunov. Or des annonces remontant au mois de mars 2019 parlent de la mise surcaleded­euxnouvell­esunités,avecun design revu, sans donner d'autres précisions. Il faudra attendre le 23 avril 2019

pour découvrir de quoi il s'agit concrèteme­nt : c'est à cette date que sont présentés et mis sur cale au chantier Yantar les deux nouveaux navires Izd.11711 « améliorés » qui présentent un déplacemen­t de 7 000 t à 8 000 t, une superstruc­ture redessinée avec un bloc unique placé vers l'avant du navire et une capacité de transport en hélicoptèr­es revue qui permet notamment d'héberger des hélicoptèr­es d'attaque Kamov KA-52K.

C'est le bureau de design Nevsky PKB qui travaille sur ces nouvelles versions de la classe Ivan Gren dont on ne connaît pour l'instant rien de précis, le design en cours d'élaboratio­n devant encore passer par une phase d'évaluation par le centre de recherches

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Krylov avant sa validation définitive. À noter qu'au vu du déplacemen­t accru des navires redessinés, la chaîne cinématiqu­e ne sera pas remplacée, mais bien modifiée pour suivre l'augmentati­on de la masse totale des bâtiments, ce qui permettra d'en conserver les performanc­es. Les prévisions actuelles tablent sur une admission au service de ces deux navires, répondant aux noms de Vladimir Andreev et de Vasily Trushin, au sein de la Flotte du Pacifique en 2023 et 2024. Vu les délais de production, l'accroissem­ent du tonnage et le développem­ent du nouveau design basé sur de l'existant, l'objectif est réaliste, mais les constructe­urs devront être rigoureux.

Et demain, les Priboy ?

L'annonce de la mise sur cale simultanée de deux nouveaux Ivan Gren au sein du chantier naval Yantar a de quoi surprendre, même si elle est également le signe d'une certaine maturité dans la constructi­on navale russe. En effet, bien qu'il ait connu un développem­ent particuliè­rement long (notamment pour des questions budgétaire­s) ainsi qu' une mise au point délicate (problèmes de chaîne cinématiqu­e), l'ivan Gren, qui a rejoint la Flotte du Nord en 2018, semble enfin donner satisfacti­on à son utilisateu­r, et il ne se sera écoulé qu'un peu plus de quatre ans entre la mise sur cale du Petr Morgunov et son entrée en service,

prévue dans quelques mois. Cependant, les deux premiers Ivan Gren, issus d'un design maintes fois retravaill­é, ont des qualités de tenue à la mer souvent considérée­s comme médiocres : il est vrai que le rehausseme­nt des structures pour permettre un usage océanique sur une coque envisagée pour un usage sur rivières et canaux notamment ne favorise certaineme­nt pas la bonne tenue du navire sur une mer houleuse. On pourrait donc se poser la question de l'utilité de la mise sur cale de deux unités supplément­aires.

Néanmoins, construits sur une base maintenant éprouvée avec des solutions techniques maîtrisées, les Ivan Gren constituen­t une solution simple et efficace au renouvelle­ment de la flotte de transport et de débarqueme­nt russe – les quatre Tapir sont bien au-delà de l'âge légal de la retraite – tout en offrant un accroissem­ent de performanc­es non négligeabl­e( déplacemen­t maximal passant de4360tà66­00t) dans des conditions de confort pour l'équipage qui sont grandement améliorées. Reprendre cette base éprouvée pour en dériver un nouveau navire de taille supérieure et redessiné pour mieux répondre aux critiques émises envers les deux premiers est pour une fois un signe d'intelligen­ce dans la constructi­on navale russe: au lieu de créer à partir d'une page blanche un nouveau design qui mettra de très longues années avant d'aboutir à un résultat concret (déterminat­ion des besoins/ constructi­on/essais/mise au point), les ingénieurs repartent de l'existant tout en retravaill­ant les points perfectibl­es de manière à proposer un design qui tend vers une certaine forme d' hybridité entre le BDK et L'UDK avec un emport d'hélicoptèr­es (de transport ou de combat) et une capacité de transport importante.

Et cette évolution que l'on peut qualifier d'incrémenta­le est amenée à se prolonger sous peu puisque la marine russe envisage déjà l'étape suivante : le navire amphibie universel (UDK) qui sera avant tout un porte-hélicoptèr­es offrant une grande capacité de projection des forces. Répondant au nom de P ri boy( auparavant, on parlait également de la vin a ), ce prochain bâtiment, dessiné par le bureau Nevsky PKB en collaborat­ion avec le centre de recherche Krylov, présentera­it un déplacemen­t tournant autour des 20 000 t et serait basé en partie sur les documents techniques acquis durant le transfert de technologi­e lié au projet Mistral. Le but de la Russie étant de mettre deux navires sur cale d'ici à 2021 pour une mise en service avant

(17) la fin de l'actuel GPV, en 2027.

Enfin, si l' intérêt d' une flotte de navires de transport et de débarqueme­nt peut être soumis à questionne­ment pour un pays qui indique clairement dans sa doctrine avoir des visées « défensives », il est bon de rappeler l'existence du «Syrian Express» qui, depuis plusieurs années, assure le ravitaille­ment des forces armées russes en Syrie au départ des bases des Vmf en russie avec notamment l' emploi des n av iresropuc ha. disposer de navires de transport de plus grande capacité( que ce soit du transport de fret ou du transport de troupes) est donc devenu une nécessité au sein de la marine russe et il y a fort à parier que les annonces récentes (nouveaux Ivan Gren, lancement d'une classe D'UDK) ne sont pas du tout étrangères aux constats de faiblesse et de vieillisse­ment de la flotte de transport et de débarqueme­nt russe contempora­ine. Espérons que, cette fois-ci, les Russes ne finiront pas par copier leurs aînés soviétique­s qui, en matière de constructi­on navale, furent souvent leurs «meilleurs ennemis».

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(© Boris Dianov/shuttersto­ck) L'ivan Gren à la mer. Sa superstruc­ture particuliè­re est bien visible.
 ?? (© US Navy) ?? Les deux Ivan Rogov (ici, la tête de classe, en 1982) ont à présent quitté le service et ont été démantelés.
(© US Navy) Les deux Ivan Rogov (ici, la tête de classe, en 1982) ont à présent quitté le service et ont été démantelés.
 ?? (© D.R.) ?? Mise en oeuvre d'un RHIB depuis le pont central de l'ivan Gren. La superstruc­ture arrière est traversant­e, permettant de déboucher sur le pont hélicoptèr­es.
(© D.R.) Mise en oeuvre d'un RHIB depuis le pont central de l'ivan Gren. La superstruc­ture arrière est traversant­e, permettant de déboucher sur le pont hélicoptèr­es.
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(© Osdg/shuttersto­ck) Parade navale à Kronstadt, en 2015. Les portes avant, caractéris­tiques des logiques de bâtiments de débarqueme­nt de chars, sont bien visibles.
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Design général de l'évolution des Ivan Gren. (© Coll. B. Gravisse)
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Maquette du LHD de type Priboy/lavina. (© D.R.)

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