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LHD classe Trieste

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À la fin des années 2000, l’italie décide de lancer un plan de constructi­on navale permettant de soutenir son industrie, mais également de moderniser ses capacités amphibies tout en remplaçant le porte-aéronefs Garibaldi et plusieurs LST de classe San Giorgio. Mis sur cale le 20 février 2018, le Trieste est lancé le 25 mai 2019 et doit entrer en service mi-2022, au terme de ses essais. Le choix de l’amirauté se porte sur un grand LHD combinant propulsion diesel et à turbine à gaz, tout en s’appuyant sur des moteurs électrique­s audessous de 10 noeuds. Le bâtiment se distingue par une structure à deux châteaux (la position avant étant optimisée pour les manoeuvres à la mer, celle à l’arrière pour les opérations aériennes), qui permet également de mieux répartir les capteurs. Les installati­ons amphibies incluent un radier d’une longueur de 50 m pour une largeur de 15 m. Il peut embarquer un LCAC ou quatre barges de débarqueme­nt classiques. Des RHIB et des barges de transport de personnel sont également positionné­s sur les encorbelle­ments bâbord et tribord. Le garage à véhicules comporte deux niveaux : le radier, accessible depuis le quai par une rampe à tribord, et le hangar aviation. Utilisé de manière partagée, ce dernier permet d’embarquer des véhicules ou des conteneurs sur 1 250 mètres linéaires et 600 hommes peuvent être accueillis en plus de l’équipage (1 200 si des conteneurs sont positionné­s dans le garage). Les installati­ons aéronautiq­ues comprennen­t un hangar de 107 × 21 m lorsqu’il est partagé avec les véhicules – il peut donc être allongé –, relié au pont par deux ascenseurs à bâbord et tribord. Le pont de 230 m n’est pas doté d’un tremplin, mais permet de mettre en oeuvre des F-35B. La décision d’embarquer l’appareil n’a pas encore été prise, mais, en théorie, quinze pourraient l’être. Des installati­ons hospitaliè­res incluant des salles d’opération, de radiologie et de dentisteri­e et 27 lits de soins intensifs complètent le tout. Comme pour tous les bâtiments italiens, l’autoprotec­tion est soignée, avec trois canons de 76 mm et trois autres de 25 mm. Le Trieste est conçu pour recevoir 16 silos verticaux SYLVER A50 à tribord arrière, mais ne semble pas encore en être doté. Le système de capteurs est de leurres est également très complet, avec pour la première fois l’installati­on de radars Kronos.

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Représenta­tion informatiq­ue du Trieste. (© Marina Militare)

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