Un succès à l’exportation
Moins coûteux à l’achat comme à l’entretien qu’un E-3 Sentry, L’E-2C a connu plusieurs succès à l’exportation dans les années 1980, avant que des systèmes plus légers (Erieye, Wedgetail, Phalcon Eye) n’apparaissent.
→ Israël a été le premier client export de L’E-2C, quatre exemplaires étant livrés en 1981. Ils ont rapidement vu le combat en jouant un rôle déterminant pendant l’opération « Paix en Galilée », lorsque 87 appareils syriens furent abattus, en 1982. Ils ont également joué un rôle important dans la destruction des batteries SAM syriennes dans la plaine de la Bekaa. Trois de ces appareils ont été revendus en 2004, après modernisation, au Mexique, afin d’être engagés dans la lutte contre le narcotrafic. Ils ne sont actuellement plus opérationnels.
→ Le Japon a été le deuxième client de l’appareil, avec 13 E-2C, dont les premiers sont entrés en service en janvier 1987, qui seront ensuite épaulés par quatre E-767. Tokyo est depuis lors devenu le premier client export de L’E-2D.
→ L’égypte a également acheté cinq exemplaires, entrés en service – ils le sont toujours – à partir de 1987.
→ La même année, Singapour en achetait quatre. Ils ont quitté le service à partir de 2012, à la réception des premiers G550 CAEW.
→ La France a acheté d’occasion trois E-2C entre 1998 et 2004 (le dernier au standard Hawkeye 2000), mis en service dans la Flottille 4F à partir de 2000. Ils devraient être remplacés par trois E-2D qui devraient être commandés en 2020.
→ Taïwan a acquis quatre E-2C d’occasion à L’US Navy en 1995 (ils sont qualifiés D’E-2T et ont ensuite été modernisés au standard E-2K). Deux E-2K (au standard Hawkeye 2000) ont ensuite été achetés.