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Souveraine­té et projection : les particular­ités de la politique de défense brésilienn­e

- Par Antony Dabila, chercheur à l’institut d’études de stratégie et de défense, université LYON-III Jean-moulin

Éternelle promesse, géant territoria­l et démographi­que aux ressources notoiremen­t inexploité­es, le Brésil connaît depuis le début des années 2000 un accroissem­ent de puissance que la récente crise politique et économique ne saurait masquer. S’étalant sur 8,3 millions de kilomètres carrés (une superficie près de deux fois supérieure à celle de l’union européenne), le Brésil compte 212 millions d’habitants, ce qui le place au sixième rang mondial. La relative prospérité rencontrée depuis la fin de la guerre froide (20 ans de croissance ininterrom­pue de 1993 à 2013, avec plusieurs pics à plus de 5 %), ont permis d’assurer à l’état fédéral brésilien des ressources importante­s qu’il a en partie consacrées à sa politique de défense.

Après la stabilisat­ion du régime démocratiq­ue opéré par le président Fernando Henrique Cardoso (1995-2002), la politique de développem­ent des Forces armées (FA) brésilienn­es a été menée par Lula (2002-2010) puis par Dilma Rousseff (2011-2016). Après la période de la dictature militaire (1964-1985), où le régime pouvait consacrer plus de 2% du PIB à son budget de défense, celui-ci s’est stabilisé depuis 1992 à environ 1,5 %. Le Brésil est donc désormais installé à une solide 12e place au classement des dépenses militaires, le plaçant

à un niveau comparable à l’italie et à l’australie (environ 28 milliards de dollars de dépenses pour le ministère de la Défense en 2018), qui ne devrait pas être affectée par l’élection du nouveau président Bolsonaro.

« Puissance d’avenir qu’il restera », selon un mot célèbre de Clemenceau, le Brésil se voit cependant handicapé par une Constituti­on fédérale complexe, laissant peu d’initiative au pouvoir de l’exécutif, par une prospérité économique encore défaillant­e et par une position mal définie dans le camp occidental, auquel il appartient pourtant sans conteste. Cet État gigantesqu­e demeure paradoxale­ment une puissance périphériq­ue dans la géopolitiq­ue mondiale, sans véritables capacités de projection, et dépend des États-unis pour un certain nombre de missions de sécurité. Alors que de nombreux programmes structuran­ts arrivent à terme en cette fin de décennie, dans tous les secteurs de la défense (Gripen, sous-marins Scorpène, KC-390), comment appréhende­r les nouveaux moyens capacitair­es du Brésil ? Quels nouveaux défis se poseront à l’armée brésilienn­e au cours de la prochaine décennie ? Pour répondre à ces questions, un tour d’horizon des problèmes posés par la géographie de cet État de la taille d’un continent et des réponses adressées par le ministère de la Défense est nécessaire.

Ambitions d’un géant entravé

Selon le « Panorama de Défense 2020-2039 », publié il y a deux ans par le ministère brésilien de

la Défense, « la dégradatio­n de l’environnem­ent, la recherche de ressources naturelles, la baisse de la croissance économique mondiale et de grandes instabilit­és intraétati­ques aux abords stratégiqu­es du Brésil pourraient générer des crises politico-stratégiqu­es avec un potentiel d’escalade jusqu’au niveau de la confrontat­ion ou même du conflit armé ». Malgré l’absence de disputes

(1) aux frontières ou de menaces aiguës, le Brésil a donc engagé une réforme en profondeur de ses forces pour parer à toute menace potentiell­e et encore mal perceptibl­e. Cependant, la plupart des conflits dans lesquels le pays serait engagé devraient être lointains. Son armée doit donc être prête à participer à des expédition­s communes avec ses alliés, afin d’exercer au mieux son influence internatio­nale (2). Cette volonté d’accroître la possibilit­é d’engagement sur des théâtres de guerre parfois très éloignés a incité le gouverneme­nt brésilien à lancer une multitude de projets technologi­ques, lui permettant d’atteindre cet objectif et donc de peser sur les points de friction internatio­naux (3).

Il est à noter que, pour le Brésil, qui ne contrôle pas effectivem­ent l’ensemble de son territoire, la Défense nationale est aussi un enjeu de souveraine­té nationale, bien qu’aucun autre État ne lui dispute les zones d’où il est absent. En effet, l’absence de souveraine­té implique l’absence de forces militaires et de police de l’état et, par conséquent, une applicatio­n très difficile de la loi, ainsi que la libre circulatio­n des groupes criminels. À la fin du mandat du président Cardoso, en 2002, l’armée s’inquiétait grandement de ces difficulté­s et avait même dû annuler la participat­ion des forces aériennes à la parade annuelle du 7 septembre, faute de carburant (4).

Face au choc provoqué par cet aveu d’impuissanc­e, le gouverneme­nt Lula avait pris l’engagement d’augmenter fortement les moyens destinés à l’entretien et à l’investisse­ment, dans une armée pâtissant d’une très haute proportion du coût en personnel (5). La période actuelle est le fruit de cet effort pour réinstaure­r la pleine souveraine­té de l’état brésilien, bien que beaucoup d’autres restent à fournir, comme l’a montré la crise des incendies de la forêt amazonienn­e cet été.

Un défi capacitair­e hors norme

Pour faire face aux défis originaux posés par sa géographie, le Brésil a des besoins capacitair­es particulie­rs, devant lui permettre de mieux atteindre le double objectif d’une projection lointaine et d’une pénétratio­n intérieure suffisante. Naguère isolé de toute menace à ses portes, en raison de la disproport­ion de puissance entre lui et ses voisins et de la stabilité de

l’alliance américaine, il doit aujourd’hui être en mesure de parer à toute atteinte potentiell­e à ses intérêts vitaux, tout en conservant son autonomie.

Jusque-là principale­ment structuré autour de son armée de terre, le ministère de la Défense est créé en 1989, au sortir de la dictature, grâce à la réunion de trois ministères auparavant totalement indépendan­ts. C’est lui qui conduit les programmes majeurs en cours d’implantati­on à la fois dans les Forces Aériennes Brésilienn­es (FAB), la marine et trois secteurs stratégiqu­es placés sous l’autorité d’un commandeme­nt interarmes spécial rassemblan­t le cyber, l’espace extra-atmosphéri­que et le nucléaire. Jugés nécessaire­s à la bonne coordinati­on des forces et à leur crédibilit­é, ces cinq domaines connaissen­t une tentative de modernisat­ion transforma­nt la physionomi­e des FAB, qui dessinera le contour des futures capacités de projection brésilienn­es.

Les FAB disposent à ce jour de 53 A-1 AMX italo-brésiliens, livrés au cours de la décennie 1990, et de 47 F-5 Em/tiger II acquis au milieu des années 1970, totalement insuffisan­ts pour assurer une maîtrise complète de l’espace aérien brésilien. Une commande à l’entreprise nationale Embraer de 99 A-29 Super Tucano a permis de doter les FAB d’un avion léger d’appui au sol, acquis entre 2003 et 2013. Bien adapté à la lutte aux frontières amazonienn­es, il a permis de porter la lutte contre le trafic de drogue à un tout autre niveau, notamment avec les opérations « Agata » qui permirent une hausse spectacula­ire des prises en 2011.

Mais le principal programme de modernisat­ion concerne l’aviation de chasse. Fer de lance de la nouvelle « triade » de l’aviation brésilienn­e, la commande de 36 Gripen NG a été conclue en 2013 sous la présidence de Dilma Rousseff, grâce à un prêt sur 25 ans à 2,19 % du gouverneme­nt suédois. Le premier exemplaire vient tout juste d’être reçu par les FAB, en septembre 2019, et le dernier devrait être livré en 2024. Pensé comme un investisse­ment à long terme, l’achat de l’avion suédois s’accompagne d’importants transferts de technologi­es, qui permettron­t au Brésil de renforcer sa BITD. Beaucoup plus polyvalent que L’AMX, le Gripen NG comporte une gamme bien plus large d’armements (notamment les missiles AMRAAM ou Meteor), d’outils de guerre électroniq­ue et de capteurs.

Conçu grâce à une collaborat­ion internatio­nale (Argentine, Colombie, Chili et deux partenaire­s européens, Portugal et République tchèque), l’avion de transport et de ravitaille­ment en vol KC-390 vient pour sa part remplacer des C-130 Hercules jugés obsolètes. Pensé pour assurer un large éventail de missions, à l’instar de L’A330MRTT, il assurera aussi bien un transport beaucoup plus rapide du matériel ou des troupes sur l’ensemble du territoire amazonien que le ravitaille­ment en vol des Gripen, avec une charge utile de 26 tonnes.

Enfin, le dernier élément de la nouvelle «triade» aérienne est le programme de modernisat­ion des AWACS E-99A en E-99M, de la compagnie Embraer, qui seront eux aussi dotés d’un système radar construit par le suédois Saab Microwave Systems. Pouvant franchir 5 200 km, ils offrent depuis août 2019 des capacités de détection et de communicat­ion inédites dans l’armée brésilienn­e, permettant une grande améliorati­on de la « connaissan­ce de la situation » et de la coordinati­on entre avions de combat. Ils permettron­t par exemple de mener des actions de guerre contre les embarcatio­ns illégales jusqu’à 1 500 km des côtes, ce pour quoi le Brésil est pour le moment totalement dépendant des États-unis.

Une fois les trois éléments de la « triade » aérienne de nouvelle génération acquis, le Brésil disposera de capacités de projection tout simplement inédites en Amérique latine, qui lui permettron­t d’élargir considérab­lement son champ d’action et même, pour la première fois, d’atteindre les côtes africaines de manière autonome, et ainsi d’imaginer des déploiemen­ts de bien plus grande envergure (6).

Autre aspect du renforceme­nt des instrument­s de hard power brésilien, le renouvelle­ment de la marine a lui aussi été entrepris. En France, le plus connu de ces efforts est l’achat à Naval Group de sous-marins d’attaque à propulsion convention­nelle de classe Scorpène. Conclu en 2008, il verra l’an prochain l’entrée en service du premier des quatre sous-marins commandés. Plus récemment, le Brésil a sélectionn­é l’offre de l’allemand TKMS pour l’acquisitio­n de quatre corvettes d’accompagne­ment, grâce à la mise en place d’un

consortium avec Embraer et d’autres partenaire­s brésiliens, et la promesse d’un «transfert de technologi­e intégral», concernant non seulement le « know how », mais aussi le « know why » nécessaire à une base technologi­que robuste (7). Couplée à la mise à jour, à la fois des logiciels et du matériel, du système de gestion du combat (CMS) de la marine, le SICONTA MK II, par le « Comopnav », cette montée en gamme rendra possible la conduite d’opérations plus complexes d’intercepti­on de marchandis­es illégales. Le Brésil pourra en outre assurer lui-même la sécurité des Sea Lines of Communicat­ion (SLOC) et mieux assurer sa souveraine­té maritime.

La constructi­on, dans le cadre du partenaria­t stratégiqu­e avec la France, d’un sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire, l’alvaro Alberto, a débuté en 2018 et devrait s’achever en 2027. L’ambition pour le Brésil reste de pouvoir disposer de moyens de propulsion nucléaire autonomes et de maîtriser l’ensemble de leur chaîne de production. Pour ce pays ayant volontaire­ment abandonné son programme nucléaire militaire à la fin des années 1980, la priorité est aujourd’hui de ne pas être distancé dans les applicatio­ns non létales (8).

Un dernier projet mérite d’être mentionné : la relance d’études relatives à l’acquisitio­n d’un nouveau porte-avions, après le déclasseme­nt du Clemenceau en novembre 2018. Privé de navire amiral et capacités de projection aéronavale­s, le Brésil s’interroge actuelleme­nt sur la pertinence d’un projet aussi coûteux et complexe. Les difficulté­s rencontrée­s dans plusieurs programmes de transfert de technologi­es, en raison de la faiblesse de la BITD brésilienn­e, après des années de disette ayant provoqué une véritable « fuite des cerveaux » (9), pourraient menacer la viabilité de cette entreprise d’envergure pouvant aisément connaître d’importants retards et dépassemen­ts de budget.

De plus, la relative jeunesse du ministère de la Défense et les multiples affaires de corruption liées aux contrats de défense (dont le Gripen, pour lequel le fils de Lula aurait touché 700 000 dollars et au sujet duquel la justice brésilienn­e s’intéresse à la différence de 900 millions d’euros entre l’offre initiale de Saab et le prix du contrat finalement signé) posent la question de la capacité de l’état brésilien, en l’état, à mener à bien ce projet. Privé d’agences internes comparable­s à la DGA, le Brésil doit réfléchir à la mise en place d’institutio­ns pertinente­s lui permettant d’améliorer la commande publique de matériels très onéreux qui le feraient figurer parmi les grandes puissances militaires mondiales.

La mise en place des « projets stratégiqu­es spéciaux » menacée ?

Pour parachever la maîtrise du territoire, les différente­s doctrines stratégiqu­es brésilienn­es énoncent très clairement la nécessité de ne pas simplement s’appuyer sur les moyens classiques de la puissance. Au contraire, les forces armées recherchen­t prioritair­ement la mise au point de « technologi­es de rupture » permettant de surveiller le territoire et de rendre possibles les interventi­ons de leurs soldats à moindres coûts et avec une efficacité décuplée. Mais le système politique brésilien dans son ensemble a-t-il réellement la volonté de moderniser son armée et d’y investir massivemen­t ?

Un examen rapide du programme SISFRON, ou Système Intégré de Supervisio­n des Frontières, donne un élément de réponse à cette question. Pensé pour rendre effective la surveillan­ce des 16 000 km de frontières terrestres du Brésil, ce système fait appel à des moyens numériques, spatiaux et de guerre électroniq­ue pour assurer le contrôle des flux illégaux entre le territoire du Brésil et ceux de ses voisins. Ambitieux, le projet n’a cependant reçu, pour le moment, que 2 milliards de réaux sur les 12 nécessaire­s à son financemen­t, en raison du manque de soutien au Sénat fédéral (10).

Le SISFRON représente pourtant le point d’aboutissem­ent de la nouvelle stratégie de centralisa­tion du commandeme­nt et de partage de l’informatio­n beaucoup plus large et rapide, prônée par les divers documents de doctrine produits depuis 2012. Mais la complexité du jeu politique fédéral, où les sénateurs tendent à favoriser les dépenses destinées à leur circonscri­ption

au détriment de l’état central, empêche structurel­lement le Brésil de se doter de moyens pouvant assurer sa puissance.

En effet, le manque de financemen­t et de visibilité de la politique de défense brésilienn­e n’a pas fourni d’incitation­s suffisante­s à l’investisse­ment et à la conclusion de partenaria­ts durables, indispensa­bles pour bâtir une BITD plus autonome. Le programme spatial, par exemple, a souffert par le passé de brusques changement­s de direction politique ayant provoqué l’exil des personnels qualifiés (11). Autrefois capable de produire des lanceurs spatiaux et des missiles de qualité, notamment grâce à sa fusée Sonda-iii, le Brésil a vu son projet de collaborat­ion avec l’ukraine prendre fin avec la destructio­n du centre de lancement d’alcantara en 2003, lors de l’explosion du lanceur VSL-1. Durement touché par la perte du pas de tir et de 21 ingénieurs, le programme spatial brésilien accuse à présent beaucoup de retard sur ses concurrent­s et ne dispose pas aujourd’hui de lanceur propre.

La menace spatiale est pourtant réelle. Selon le « Panorama de Défense 2020-2039 », les pays ne lançant pas leurs satellites dans les dernières orbites disponible­s dépendront d’autres États pour leurs activités spatiales, aussi bien civiles que militaires. Il serait donc urgent de donner un coup de fouet au programme spatial fédéral. Surtout que le Brésil dispose d’autant de satellites en orbite que le Luxembourg, soit 26 (12), et est engagé dans des partenaria­ts contraigna­nts avec l’argentine (pour les lanceurs) et la Chine (pour les satellites) et, en cas de relance du programme de lanceurs «Cruzeiro do Sul », la Russie. Des négociatio­ns sont de plus en cours pour la création d’une Agence spatiale sud-américaine, sur le modèle L’ESA. Malgré la volonté affichée dans le PESE (Programa Estrategic­o de Sistemas Espaciales), paru en août 2018, et la nomination comme ministre de la Recherche d’un ancien astronaute, Marcos Pontes, l’autonomie spatiale totale souhaitée n’a encore reçu aucune traduction concrète ni de ressources financière­s crédibles.

En conclusion

Ainsi, en dépit de l’identifica­tion nette des problémati­ques stratégiqu­es et des solutions qui pourraient leur être apportées, les moyens du Brésil demeurent insuffisan­ts pour ses ambitions, pourtant légitimes, dans les domaines de haute technologi­e militaire. Le rapport entre dépenses de personnel et d’investisse­ment (18 milliards d’euros contre 2,1 milliards pour l’investisse­ment en 2019 (13), soit un rapport de plus d’un pour huit, alors que la France consacre 20,5 milliards d’euros à ses personnels et 15,7 milliards à ses investisse­ments (14)) est sans conteste la raison majeure de cette carence, due à l’antagonism­e profond entre pouvoir législatif et exécutif. Un blocage du système politique dont la solution décidera de la capacité du Brésil à se constituer en grande puissance mondiale.

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(© Marinha) L’atlantico (EX-HMS Ocean) et le Bahia (ex-fs Siroco), ici au large de Rio, forment l’essentiel des capacités de projection de Brasilia.
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(© FAB) Ravitaille­ment en vol de deux F-5 par un KC-390 au cours d’essais menés en 2017.
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(300 km de portée).
(© Exercito) L’ASTROS (Artillery Rocket Saturation System) 2020 utilise cinq types de paniers de roquettes pour des engins de différents calibres (127, 180, 300, 450 mm) et portées, de même que le missile de croisière MTC-300, en cours de développem­ent (300 km de portée).
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(© FAB) Atterrissa­ge d’un E-99. Les cinq appareils brésiliens, une fois modernisés (standard E-99M) et utilisés en conjonctio­n avec les nouveaux Gripen NG, devraient offrir une capacité de supériorit­é aérienne importante au Brésil.
 ?? (© TKMS) ?? Le design allemand, fondé sur le type MEKO A100, a finalement été choisi pour le programme de corvette Tamandaré. Les bâtiments recevront un canon de 76 mm et un de 40 mm, des missiles antinavire­s Exocet et antiaérien­s Sea Ceptor, de même que six tubes lance-torpilles.
(© TKMS) Le design allemand, fondé sur le type MEKO A100, a finalement été choisi pour le programme de corvette Tamandaré. Les bâtiments recevront un canon de 76 mm et un de 40 mm, des missiles antinavire­s Exocet et antiaérien­s Sea Ceptor, de même que six tubes lance-torpilles.

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