Contre-terrorisme
EUROPE FRANCE
17/10 : Selon le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, interrogé sur France 2, un attentat s'inspirant du 11 Septembre aurait été déjoué. Un individu, radicalisé, avait prévu de détourner un avion. Il a été mis en examen et écroué fin septembre pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
21/10 : Selon une information de BFMTV, 27 fonctionnaires de police auraient été signalés pour radicalisation depuis l'attentat au sein de la préfecture de police à Paris, le 3 octobre dernier.
PAYS-BAS
29/11 : Trois adolescents ont été blessés dans une attaque au couteau dans une rue commerçante de La Haye, le suspect ayant réussi à fuir. L'agression a provoqué des scènes de panique parmi la foule de clients très nombreux en ce jour de soldes du « Black Friday ».
AMÉRIQUES COLOMBIE
22/11 : Trois policiers ont été tués et sept autre blessés dans un attentat commis avec des bonbonnes de gaz contre un commissariat à Santander de Quilichao, dans le département du Cauca (sud-ouest). L'attentat a été attribué aux groupes armés qui opèrent dans ce département, région stratégique du trafic de marijuana et de cocaïne, dont la Colombie est le premier producteur mondial. Des dissidents de l'ex-guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) qui ont rejeté l'accord de paix de 2016, ainsi que l'armée de libération nationale (ELN), dernière rébellion du pays, et des gangs de narcotrafiquants se disputent le contrôle de la région.
ÉTATS-UNIS
06/12 : Une fusillade dans l'enceinte de la base militaire de Pensacola, en Floride, a fait quatre morts, dont le tireur, et huit blessés. Le tireur était un militaire saoudien, membre de l'armée de l'air de son pays et présent sur la base pour une formation. Il aurait fait explicitement référence à Oussama ben Laden au moment de l'attaque, laquelle a été considérée deux jours plus tard comme « terroriste » par le FBI.
AFRIQUE SAHEL
05/11 : La ministre française des Armées, Florence Parly, annonçait que les forces françaises avaient éliminé début octobre « le deuxième terroriste le plus recherché » dans la région. Il s'agit du Marocain Abou Abderahman almaghrebi, alias Ali Maychou, considéré comme le leader religieux du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), organisation djihadiste reliée à Al-qaïda. Il aurait été tué sur le sol malien, en coordination avec les forces maliennes et un soutien américain, a-t-elle précisé dans l'avion qui la ramenait d'une tournée dans plusieurs pays de la région du Sahel.
BURKINA FASO
6/11 : Un convoi de travailleurs (cinq bus) d'une mine d'or exploitée par la société canadienne Semafo est tombé dans une embuscade à 40 km de Boungou (est). Après que le véhicule de tête a sauté sur un engin explosif, les autres cars ont ensuite essuyé des tirs nourris. Au moins 38 personnes
ont été tuées dans l'attaque, la plus meurtrière depuis cinq ans. L'attentat n'a pas été revendiqué, mais plusieurs groupes terroristes sont actifs dans la région, dont l'état Islamique au Grand Sahara (EIGS), implanté dans la zone dite « des trois frontières » (Mali-nigerburkina Faso) depuis 2016 et dirigé par Adnane Abou Walid al-sahraoui, un ancien lieutenant del' algérien mokhtar Belmokhtar. Le mode opératoire complexe de ce dernier attentat laisse à penser que cette organisation serait impliquée dans celui-ci.
16/11 : Trente-deux « terroristes » auraient été tués lors de deux opérations militaires menées dans le nord du pays, selon l'armée burkinabè, en réponse aux dernières attaques.
MALI
01/11 : Quarante-neuf morts lors d'une « attaque terroriste » contre une base militaire près de la frontière avec le Niger, à Indelimane, dans la région de Ménaka (nord-est), annonçait l'armée malienne. Attentat revendiqué par l'état islamique dans la soirée, via son organe de propagande Amaq. Cette attaque est l'une des plus graves subies par l'armée malienne jusqu'ici. 02/11 : L'élysée a, de son côté, annoncé dans un communiqué le décès d'un militaire français de l'opération « Barkhane », précisant toutefois que ce décès n'avait aucun lien avec l'attentat de la veille. Le militaire, né à Castres (Tarn), appartenait au 1er régiment de spahis de Valence. Il a succombé à ses blessures après le déclenchement d'un engin explosif au passage de son véhicule blindé près de la ville de Ménaka. Le groupe EI a également revendiqué l'attaque contre ce soldat, le 25e militaire français tué au Mali depuis le déclenchement de l'opération « Serval ». 19/11 : Trente soldats maliens ont été tués dans une attaque attribuée aux djihadistes, toujours dans la région de Ménaka (est), à proximité de la frontière nigérienne, dans le secteur de Tabankort.
MAROC
25/10 : Six Marocains suspectés de préparer des « actes terroristes d’envergure » au nom du groupe État Islamique (EI), ont été arrêtés à Casablanca. Des armes, des munitions, des équipements de plongée, des cagoules, des sacs contenant des produits suspects ainsi qu' un texte d' allégeance à l' e ion té té trouvés après leur arrestation, dans une villa à Tamaris, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale économique.
SOMALIE
11/12 : Cinq morts (trois civils et deux membres des forces de sécurité) dans une attaque terroriste menée paruncom man dod' islamistes radicauxshebabs contre un hôtel à Mogadiscio. Selon plusieurs témoins interrogés par l' afp, les assaillants étaient vêtus d' uniformes de police, ce qui leur a permis d'approcher de l'hôtel (situé dans une zone très surveillée) sans éveiller les soupçons. Ils ont alors ouvert le feu et fait usage de grenades, déclenchant la riposte armée des forces de sécurité affectées aux barrages routiers sur les voies menant à la présidence somalienne voisine.
ASIE AFGHANISTAN
16/10 : Un attentat au camion piégé, revendiqué par les talibans, qui visait le quartier général de la police du district d'alishing (province de Laghman, est du pays), a fait trois morts et a blessé une vingtaine d'enfants d'une madrasa voisine en raison de la puissance de l'explosion.
18/10 : Soixante-deux morts dans un attentat contre une mosquée dont le toit s'est effondré à Jaw Dara, dans le district d'haska Mina (est), durant la prière du vendredi. Les explosifs avaient été placés à l'intérieur de la mosquée où se trouvaient 350 fidèles au moment de l'explosion. Aucun groupe n'a revendiqué l'attentat.
20/10 : Au moins trois personnes sont décédées et deux autres ont été blessées lors d'un attentatsuicide visant le convoi du gouverneur de la province
du Wardak (est). Si deux de ses gardes du corps ont été blessés, le gouverneur en est toutefois sorti indemne.
13/11 : Douze personnes ont été tuées et 20 autres blessées à Kaboul dans un attentat à la voiture piégée à proximité du siège du ministère afghan de l'intérieur.
24/11 : Un Américain travaillant pour le Programme de Développement des Nations Unies (PNUD) a été tué et cinq personnes blessées dans une attaque à la grenade contre un véhicule de L'ONU à Kaboul, dans le secteur est.
04/12 : Un médecin japonais de 73 ans qui avait consacré sa vie à aider les malades et les agriculteurs dans l'est de l'afghanistan a été tué à l'arme automatique avec cinq gardes et collaborateurs à Jalalabad, où il travaillait depuis les années 1980. Il avait été fait citoyen d'honneur de l'afghanistan il y a deux mois par le président afghan, Ashraf Ghani.
11/12 : Un attentat-suicide revendiqué par les talibans contre un hôpital en construction près de la base américaine de Bagram, au nord de Kaboul, a fait deux morts et 73 blessés civils.
INDONÉSIE
13/11 : Un mort (le kamikaze) et six blessés dans un attentat-suicide devant le siège de la police à Medan (nord de Sumatra). Cinq jours plus tard, plusieurs dizaines d'arrestations liées à cet attentat-suicide avaient lieu dans l'ouest du pays. Plusieurs suspects avaient semble-t-il des liens avec l'organisation djihadiste Jamaah Ansharut Daulah (JAD) qui a fait allégeance au groupe État islamique.
SYRIE
11/11 : Un prêtre arménien catholique et son père ont été tués dans le nord-est delasyriedansunguet-apenscontreleur voiture alors qu'ils se rendaient sur un chantier soutenu par l'oeuvre d'orient à Qamichli. Le double assassinat a été revendiqué par L'EI. Le même jour, trois attentatssimultanés,toujoursàqamichli, ont tué six civils dans un marché et près d'une école, d'après L'OSDH (l'observatoire Syrien des Droits de l'homme). On note par ailleurs une multiplication des attentats non revendiqués commis dans les localités du nord-est du pays contrôlées par les forces turques, attentats attribués par les autorités turques aux miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG). Ankara considère ce mouvement, qui a été un allié clé des États-unis dans la lutte
contre les djihadistes de l'état islamique, comme une organisation terroriste. À noter sur la période :
02/11 : Au moins 13 personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans l'explosion d'une voiture piégée sur un marché de Tal Abyad.
10/11 : Un attentat à la bombe a fait huit morts à Soulouk.
16/11 : Quatorze personnes ont été tuées et 33 blessées dans l'explosion d'une voiture piégée à Al-bab. L'explosion s'est produite dans un lieu de rassemblement de taxis et de bus. 23/11 : Neuf morts, dont quatre civils parmi lesquels figurent deux enfants, et 22 blessés dans l'explosion d'une voiture piégée à Tal Abyad.
26/11 : Un attentat à la voiture piégée a fait 17 morts et une vingtaine de blessés à Tal Halef.