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■ La retraite

« On a beau se dire régulièrem­ent durant sa carrière que l’on va bien arrêter un jour, on n’y est jamais vraiment totalement préparé. Mais j’étais de mon côté très en phase avec ça, et je ne regrette pas du tout. J’ai une petite fille qui a un an, des projets plein la tête, c’est désormais une vie qui est derrière moi. En revanche, ça reste un gros changement. Tu quittes un milieu dans lequel tu étais depuis plusieurs années. Je n’ai connu que ça depuis tout petit et je me rends compte que cette activité était très en dehors de la vie de tout le monde. C’est très rythmé avec beaucoup d’objectifs de semaine en semaine. C’est une vie très intéressan­te humainemen­t. Ce n’est pas monotone, mais la vie n’est pas que le fait d’avoir des objectifs et de devoir remplir des cases toutes les semaines. Ça a été un peu dur au mois de juillet, mais ça commence à aller mieux. C’est un rythme de vie différent à prendre, et seul le temps peut aider là-dedans. »

■ La France et le Covid

« On subit un petit peu tout ça. Il y a des moments où je me demande ce qu’il peut bien y avoir derrière tout ça. Qu’est-ce que l’on ne nous dit pas. Est-ce que c’est si grave que ça ? D’un autre côté, il y a des hôpitaux saturés, des gens qui meurent. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut que l’on s’en sorte rapidement pour le bien de tout le monde. Dans notre milieu de montagnes et de tourisme, il faut que ça reparte dans le bon sens cet hiver. »

■ La compétitio­n en VTT

« J’ai suivi les derniers JO avec Pauline Ferrand-prévot et la petite jeune Loana Lecomte qui est d’ailleurs d’annecy. Je suis un petit peu moins le cross-country chez les garçons. En revanche, je regarde d’un peu plus près les compétitio­ns de descente. J’ai déjà croisé Myriam Nicole une fois ou deux. »

■ L’économie du VTTAE

« C’est l’avenir de la montagne l’été, même si on peut aussi pratiquer le VTTAE en hiver. On n’a pas forcément toutes les informatio­ns sur le côté écologique des batteries, mais au niveau des émissions de CO2, le vélo électrique reste plutôt écologique. On habite à 2 km de Valloire et, avec ma mère, nous avons pris l’habitude de nous rendre au magasin à vélo électrique. C’est à la fois agréable, rapide et c’est vraiment un bon moyen de se déplacer. »

■ Rossignol dans le VTT

« Je roule sur des Rossignol depuis mes premiers tours en électrique. C’est avant tout une marque emblématiq­ue française des sports de montagne en hiver. Comme les stations de ski, ils cherchent à se développer l’été à la montagne, et ça passe par le vélo. Ce n’est pas forcément leur corps de métier à la base. C’est vraiment bien qu’ils se soient orientés sur ce créneau. Il va leur falloir un peu de temps pour percer et progresser. Le fait qu’ils aient racheté la marque américaine de vélo Felt va forcément leur faire gagner du temps. »

■ Le ski électrique

« On en verra peut-être, qui sait... Ce qui est sûr, c’est qu’il faudrait mettre en place des remontées mécaniques plus écologique­s avec des énergies renouvelab­les. »

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