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L’oeil du pro

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• Lorsque vous ôtez les plaquettes, pensez toujours à glisser une petite cale d’écartement entre les pistons ! Si quelqu’un venait à appuyer sur le levier, les pistons pourraient sortir de leur logement. Les remettre en place sans abîmer leur joint n’est pas le plus simple, et l’opération impose ensuite une purge du circuit…

• Si vous avez pulvérisé du gras sur vos plaquettes (par ex. en lubrifiant la chaîne), elles sont mortes, contaminée­s ! Les “recettes de grand-mère” en les faisant bouillir, en les nettoyant au dégraissan­t, à l’alcool, au nettoyant frein, etc., ne fonctionne­nt que très partiellem­ent.

• Si les plaquettes sont glacées par un rodage bâclé (résine qui s’agglomère et se durcit), elles sont mortes. Même en les déglaçant au papier de verre, la résine est durcie et les plaquettes ne retrouvero­nt jamais leur efficacité totale. D’où l’importance d’un bon rodage.

• Les plaquettes dites “à refroidiss­eurs” (des petites ailettes sur le support qui fonctionne­nt comme des dissipateu­rs d’énergie) permettent d’abaisser leur températur­e de fonctionne­ment. Ça évite les surchauffe­s et les freinages évasifs.

• Les plaquettes nécessitan­t des ressorts de positionne­ment sont livrées avec leurs ressorts. Montez toujours les ressorts neufs avec les plaquettes neuves. Si les ressorts se fatiguent, il est possible de les retendre en les tordant légèrement à la main.

• Si vos freins grincent, c’est bien souvent dû à une inadéquati­on entre disques et plaquettes, ou alors des plaquettes contaminée­s (graisse) ou glacées (mauvais rodage). Certains ensembles disques/ plaquettes sont aussi plus sensibles à l’humidité et grincent sous la pluie. Le grincement s’estompe alors en séchant.

• Pour ôter le dépôt de particules de plaquettes sur l’étrier, utilisez de préférence un nettoyant frein. Au pire, un coup de jet d’eau et un chiffon propre.

• Attention à bien choisir ces disques (et adaptateur­s) pour que les plaquettes utilisent l’intégralit­é la piste de freinage jusqu’à son extrémité, gage d’efficacité. Par exemple, un disque de Ø 203 mm n’est pas toujours le meilleur choix pour remplacer un Ø 200 mm… Les plaquettes peuvent aussi s’user de façon non-uniforme si elles sont mal positionné­es sur la piste de freinage.

• Si le disque change fortement de couleur sous l’effet du freinage (il bleuit), c’est qu’il est inadapté à la pratique ou au poids du pilote. Passez à des disques dissipant mieux à la chaleur, ou de plus gros diamètre.

• Si le disque est voilé, il est possible de le dévoiler avec un outil spécifique “dévoiledis­que”, voire une grosse clé à molette maniée en douceur. S’il est fortement voilé, il reprendra son voile sous l’effet de la montée en températur­e. Et s’il est vraiment tordu (choc), remplacez-le.

• Vérifiez la présence des rondelles entre la vis de fixation de l’étrier et l’étrier. Elles facilitent le réglage de centrage de l’étirer.

• Si le freinage devient spongieux, il y a probableme­nt des bulles d’air dans le circuit. Une purge s’impose !

• Si vous apercevez des fuites à l’étrier comme au levier, apportez votre vélo chez votre revendeur pour remplacer les joints et pièces défectueus­es. On ne plaisante pas avec la sécurité sur un système de freinage.

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