Meilleur Moteur
Specialized Turbo Levo Comp 8 500 € - 22,19 kg
Intelligent, facile d’utilisation, accessible sans renoncer à la plus haute performance, le moteur du Specialized, piloté par sa nouvelle unité de contrôle TCU2 Mastermind, s’est imposé dans la catégorie. L’âme d’un vélo qui a souvent disputé la victoire au Moustache sur les autres segments.
Specialized, vainqueur de feu les ebike Awards 2021 avec l’ultra haut de gamme Turbo Levo Pro, remettait donc son titre en jeu cette année avec le moins inaccessible Turbo Levo Comp. Une bête de technologie mue par le bloc Specialized Turbo 2.2, lui-même piloté par la TCU2 Mastermind, intelligence artificielle aussi discrète qu’efficace et réalisant la prouesse de réunir une montagne de fonctionnalités dans une simplicité d’utilisation remarquable. Une osmose entre très haute performance et accessibilité, à l’image du comportement dynamique du Spe, qui a été de tous les podiums dans les différentes catégories. On imagine la frustration d’une victoire qui s’est jouée à rien face au Moustache sur les segments Meilleur grimpeur, Meilleur descendeur et Meilleur vélo, mais la revanche a été prise pour la catégorie Meilleur moteur, qui récolte notamment quatre fois la note parfaite, attribuée par Vincent sur les critères Puissance max, Répartition des modes, Console et Ergonomie de la commande, et par Daniel, pour la Console. Pour ce dernier, « le moteur, très silencieux, coupleux, propose une vraie différence avec les autres ». En plus des différents champs d’affichage personnalisables, elle offre surtout la fonction Microtune qui incrémente les niveaux d’assistance de 10 % à l’envi. Intéressant
quand, en cours de roulage, on sent le mode Éco un peu juste, mais qu’on ne veut pas trop griller sa batterie de 700 Wh à dispo.
Tout-en-un
Ce côté « adaptable à son/sa propriétaire » se retrouve au niveau de sa géométrie, grâce à six réglages ajustant l’angle de direction de 63 à 65,5° et la hauteur de boîtier sur 7 mm de haut. Une solution d’un accès facile que nos jurés ont plébiscitée, tout comme l’esthétique du Spe, qui a fait l’unanimité : « C’est très intéressant, ces possibilités de réglage de la géométrie permettent de disposer d’un vélo capable de rouler aussi bien en montagne qu’en plaine ! » Daniel, lui, a pu mesurer la différence en direct : « Pour mon premier tour, j’étais sur une configuration plus “all-mountain”, donc il était très bon en montée, mais quand j’ai attaqué la descente, j’ai été un peu déçu. Alors je suis repassé au stand, ils m’ont mis une bague sur le haut du pivot, ce qui a modifié l’angle de chasse, et j’ai changé de vélo ! Il est devenu un peu plus compliqué en montée, mais surtout très joueur en descente, hyper maniable tout en étant stable, j’ai été vraiment très étonné ! On a bien deux vélos en un juste en changeant deux-trois trucs ! »