René Urruty
58 ans
Vit à Levens (06)
Roule sur : Scott egenius 720 Sa pratique : enduro all-mountain, « avec un peu de balade, mais j’aime quand même bien lâcher dans les descentes quand c’est un peu technique ! »
Il l’avoue, il a fallu que Suzanne, son épouse, et les copains de la bande du vélo-club de Levens le poussent un peu pour qu’il postule sur cette élection ebike nouvelle mouture. Lui n’est pas trop « pince-fesses », il préfère rouler avec ses copains, sur ses sentiers du Sud. Heureusement pour lui et pour nous, finalement, il ne regrette pas d’avoir passé ces deux jours non loin de la maison, à livrer son verdict sur sept vélos au caractère bien marqué. « Ce qui est bien, c’est que les gars des marques t’expliquent bien, ça, c’est vraiment super ! Ils n’en ont jamais marre et modifient le vélo entre chaque tour en fonction des retours que tu fais. Et tu vois la différence, sur le Spe notamment ! Bref, on s’est régalés avec les petits jeunes du club, c’était bien organisé, vous avez fait un truc très sympa ! Ici, on connaît tout et pourtant, on est arrivés à se faire plaisir sur le tracé ! Regarde, on ne veut plus partir ! »
SON COUP DE COEUR : « J’hésite entre le Spe et le Moustache. Ils ont les mêmes personnalités : de la stabilité quand tu grimpes et ils te mettent en confiance en descente ; freinage et suspensions sont au top sur les deux ! Sur le Spe, tu peux moduler les angles de géométrie et ça, c’est le top !
Si j’ai des ronds, je crois que je prends le Spe, pour l’esthétique, la couleur – ça peut paraître futile, mais cette couleur, je l’aime beaucoup ! Après, Moustache, c’est français, ils emploient plein de gens, font tourner l’économie locale là-haut, donc ça compte quand même ! Et puis, ils sont forts pour développer les amortos aussi ! Sur le terrain, c’est vraiment bien : en descente, en montée, ça garde la traction, ça suit dans les hautes vitesses comme dans les basses vitesses et les réglages sont simples. Et le mode EMTB sur le Bosch m’a surpris ! J’avais eu un vélo équipé d’un premier Bosch, puis je suis passé sur Shimano. Tout le monde me parlait de ce mode EMTB et c’est vrai que, là, les trois quarts du circuit, je les ai faits en EMTB. Au coup de pédale, ça va bien, ça monte partout. Tu n’as plus à tripatouiller des trucs, tu le mets et ça y est ! »