À ne pas faire
◆ Mettre trop de poids sur l’avant : en chargeant trop l’avant du vélo pour éviter de cabrer, on va perdre de la motricité. Mais attention à ne pas être trop en arrière puisque là, le train avant ne sera plus directionnel. Il faut juste sortir un peu les fesses et trouver le bon compromis.
◆ Utiliser un mode d’assistance trop violent : si l’on ne maîtrise pas parfaitement le caractère de son vélo, mieux vaut ne pas utiliser le mode Turbo (ou Boost) sur une difficulté de ce type : on risque de perdre de l’adhérence et/ou de se faire déséquilibrer.
À l’opposé, avec un mode trop doux (Eco), on n’aura pas assez d’aide pour relancer au milieu de la difficulté ou en sortie. ◆ Engager un braquet trop court : on va trop mouliner avec, là aussi, le risque de perdre de l’adhérence et de se faire déséquilibrer. Avec un braquet trop gros, on aura plus de mal à relancer, même avec l’aide du moteur. Ici, tout est dans le compromis.
◆ Pédaler sur la difficulté : mieux vaut passer celle-ci sur l’élan, ce qui évite d’avoir les manivelles qui viennent taper sur la marche. C’est désagréable, anti-mécanique et ça peut aussi vous déséquilibrer, vous faire chuter.
◆ Rouler trop gonflé : bien sûr, plus on monte en pression plus on limite le risque de pincement ou de choc sur la jante, mais on a un vélo moins tolérant qui rebondit sur l’impact. Sur un terrain cassant comme celui-ci, une pression de 1,4 bar AV/ 1,6 AR est une bonne moyenne en e-bike avec un pneu renforcé.
◆ Avoir des suspensions mal réglées : pour aider au franchissement d’une dalle ou marche, un réglage de détente assez libéré (fourche comme amortisseur) donne un vélo plus réactif sur l’impulsion.