Echappée Belle

Visiter San Francisco LES INCONTOURN­ABLES D’UNE VILLE DIFFÉRENTE

- Concept : Gaelle Kanga

Grande agglomérat­ion Californie­nne à l’entrée de la baie éponyme, San Francisco est reconnue pour être une des villes les plus libérales des Etats-unis. Homosexuel­s, hippies, beatniks, de nombreuses minorités et mouvements artistique­s ont pu s’épanouir ici, ce qui fait de cette ville l’une des plus attractive­s à découvrir de tout le pays ! 1. Golden Gate Bridge

Le Golden Gate Bridge est le pont le plus réputé de Californie. Ce monstre d’acier situé dans la baie de San Francisco a été construit entre 1933 et 1937. Il traverse la baie de San Francisco, reliant la pointe nord de la ville à Sausalito. Il est, jusqu’en 1964, le pont suspendu le plus long du monde. Il fait presque deux kilomètres de long sur vingt-cinq mètres de large et culmine à une hauteur de 230 mètres. Sa couleur orange, reconnaiss­able à des centaines de mètres, a été exprésséme­nt choisie pour résister à n’importe quelle condition météo et être visible même en cas de brouillard épais. Il fut construit suite à un programme initié par le Président Franklin D.roosevelt destiné à la création d’emplois par les travaux publics "nancés par les fonds fédéraux.

L’ingénieur en chef durant la constructi­on est Joseph Strauss. Après quatre année de travaux, le pont est ouvert aux piétons le 27 mai 1937, avant d’être ouvert aux véhicules le lendemain. On peut en e!et le traverser à pied, ce qui permet de pro"ter pleinement de la vue. Chaque semaine, 25 peintres et 2 tonnes de peinture sont nécessaire­s à l’entretien ininterrom­pu de la structure métallique gigantesqu­e. L’édi"ce est supporté par des pylônes hauts de 227 m. Les câbles, épais de 92 cm, sont faits de "ls d’acier tressés. Mis bout à bout, ces "ls pourraient faire 3 fois le tour de la planète ! En cas de vents importants, le pont peut osciller de 7 mètres de chaque côté, d’où l’importance qu’il soit bien soutenu. Le meilleur moyen de découvrir le pont c’est bien sûr de le traverser à pied. Cela ne prend qu’une petit demi-heure et de l’autre côté du pont on arrive à Sausalito, joli petit village pittoresqu­e aux ruelles étroites reliées entre elles par des escaliers en bois, bordées de maisons sur pilotis.

La voiture est également une possibilit­é mais il y a le risque de se retrouver dans les embouteill­ages. Pour compléter la visite, on peut prendre une navette maritime. Cela permet de voir le pont sous un autre angle et de passer à côté de la célèbre prison d’alcatraz. Pour ramener quelques souvenirs de votre passage sur le Golden Gate Bridge, il y a une boutique où vous pourrez acheter, photos, a$ches, livres et autres objets, elle se trouve dans le bâtiment historique sur le côté sud-est du pont. Vous y trouverez également le Roundhouse, un restaurant qui malheureus­ement n’ouvre ses portes qu’en été.

2. Golden Gate Park of San Francisco Golden Gate Park est le plus grand parc de San Francisco. Plus grand de 6 hectares que le Central Park de New York, il est un des lieux favoris des san franciscai­ns comme des touristes. Limitrophe du quartier de Haight Ashbury, il s’étend sur 5km de long pour 800 mètres de large. Si le projet de constructi­on date de 1860, il n’est terminé que 10 ans plus tard. En 1875, plus de 60 000 arbres sont plantés pour habiller cette vaste étendue. On en compte aujourd’hui plus d’un million. Au total, plus de 6 000 variétés de plantes de toutes les régions du globe y cohabitent. Le jardin public abrite plusieurs bâtiments. Le plus dépaysant est sans aucun doute le Japanese Tea Garden, inauguré en 1894. On peut y déguster un thé traditionn­el au milieu des bonsaïs, pagodes, petites bassins et ponts à la japonaise. Le conservato­ire aux #eurs est également grandiose. Construite en 1878, cette serre est l’une des plus grandes au monde. Restaurée en 1883, elle survécut au séisme qui toucha San Francisco en 1909 et à un incendie en 1918. Endommagée par une tempête en 1995, elle resta fermée au public jusqu’en 2003.

3. Russian Hill

Quartier résidentie­l de San Francisco, Russian Hill, avec ses collines, o!re de magni"ques vues de la baie. Le nom de ce quartier extrêmemen­t #euri, remonte au temps de la ruée vers l’or. De nouveaux habitants y découvrent alors un ancien cimetière regroupant les corps de marchands de fourrure et de soldats russes de Fort Ross. Si le cimetière a depuis été déplacé, le nom Russian Hill reste associé à ce quartier, malgré le très faible nombre de résidents russes. Aujourd’hui, de nombreux touristes viennent admirer et tenter l’ascension de Filbert Street, pentue à 32%. Mais la rue la plus connue reste Lombard Street qui a$che une pente de 26%. Aussi appelée « The Crookedest Street », elle est l’une des plus tortueuse au monde. Les trottoires sont d’ailleurs des escaliers. A voir: Les vues sur la baie et les maisons victorienn­es de Paci"c Heights, la Coit Tower. Filbert et Lombard Street, entre Hyde Street et Leavenwort­h. Le San Francisco Art Institute. A faire: Monter au sommet de Lombard Street pour pro"ter du paysage. Promenade le long de Green Street pour admirer l’alignement de maisons victorienn­es.

4. The California Palace of the Legion of Honor

Situé dans le Lincoln Park, à l’ouest de la ville, le California Palace of the Legion of Honor est l’un des plus impréssion­nants musées d’art de San Francisco. Son architectu­re s’inspire librement de celle de l’hôtel de Salm à Paris, qui abrite le musée de la Légion d’honneur, d’où son nom. La vue sur le Golden Gate Bridge et la collection de 80 oeuvres de Rodin en font l’un des préférés des touristes. C’est grace aux donations de la riche famille Spreckels que le musée ouvre ses portes en 1924.

5. San Francisco, la première ville zéro déchet

San Francisco et ses 860 000 habitants se sont lancé un dé" de taille : ne plus produire de déchets à l’horizon 2020. Et pour y parvenir, la cité californie­nne mise sur une "lière créatrice d’emplois, le recyclage, et non plus sur l’incinérati­on. Recology, la coopérativ­e qui récolte les déchets de la ville, s’est dotée du plus gros centre de tri de la planète : le Pier 96. Un immense hangar de 20 000 m2 où s’entassent des montagnes de détritus.

Les machines de Recology sont des bijoux de technologi­e. L’entreprise a notamment mis au point, selon le directeur de la communicat­ion de la coopérativ­e, Robert Reed, « le plus grand tapis de tri d’amérique du Nord ». Une sorte de langue de 25 m de long, ultrarapid­e.

Les tapis high-tech séparent le plastique clair du foncé par jets d’air. Vu d’en haut, ce sont des autoroutes de tapis qui s’entrecrois­ent et transporte­nt des canettes multicolor­es transformé­es en confettis, avant de réapparaît­re dans les rayons des supermarch­és, seulement deux mois plus tard.

San Francisco recycle aujourd’hui 80 % de ses déchets grâce à trois poubelles : la bleue pour le recyclable, la verte pour le compost et la noire pour l’intraitabl­e. Mais la ville espère atteindre bientôt les 100 %. Comment ? Grâce à des mesures "nancières incitative­s pour limiter l’utilisatio­n des déchets non recyclable­s. Et gare à ceux qui se tromperont de poubelle : ils recevront une amende.

Robert Reed explique que « 1000 délégation­s, venant de 100 pays di!érents » sont venues visiter le centre de tri de Recology. Il est "er d’évoquer ses conférence­s dans le monde entier, notamment en France, pour parler du zéro déchet. « On peut réellement sauver la planète avec ce plan », triomphe-til. Robert espère faire de San Francisco un modèle : « J’aimerais tellement que toutes les villes s’inspirent de San Francisco. Ici, c’est l’avenir ! »

6. La Californie depuis 1860 : entre progrès et transforma­tions

La colonisati­on des Américains sur le Paci"que s’est accomplie loin des regards distraits de l’europe, et l’on ne voit encore dans la Californie que le pays si tourmenté de la primitive immigratio­n. Je m’attendais moi-même à retrouver dans l’eldorado la loi de Lynch en permanence, et ces squatters sauvages qui, le revolver à la main, vont s’emparer du terrain d’autrui. J’ai vu un état heureux et tranquille, des routes sûres, des voies maritimes et #uviales sillonnées de navires, partout des usines et des mines en activité et un progrès industriel qui eût étonné un Anglais lui-même, partout l’agricultur­e #orissante, et avec elle le commerce et la marine. D’autre part, le mouvement moral et social de cette lointaine contrée dépasse tout ce qu’on pouvait attendre. Avant d’entrer dans les détails de cette prospérité, avant de montrer la situation régulière et #orissante qui a succédé à une situation de désordre et d’e!ervescence aventureus­e souvent décrite ic, disons tout de suite quelle en est la principale cause : c’est la grande liberté laissée à l’individu, c’est l’élan spontané du citoyen et son initiative personnell­e qui ont seuls produit, avec des élémens d’abord douteux, impure même, les résultats si remarquabl­es de la colonisati­on du pays de l’or.

Un pays, une production, un climat

La Californie se présente tout d’abord comme une contrée à surface ondulée et montagneus­e, mais on y rencontre aussi des plaines assez étendues. Quelques-unes de ces plaines, comme celles qui environnen­t Stockton ou Marysville, forment des campagnes plantureus­es ou des jardins semés de #eurs ; d’autres, comme celle de Folsom aux environs de Sacramento ou celle de Tulare dans le sud, sont couvertes de marécages. Les émanations malsaines de ces lieux humides provoquent quelquefoi­s la "èvre ; mais ce cas est exceptionn­el, et le climat de la Californie est partout ailleurs d’une salubrité sans exemple. Deux chaînes de montagnes traversent le pays. L’une, parallèle à la ligne du rivage, va du nord-ouest au sud-est ; elle porte le nom de Coast-range ou chaîne de la côte ; le massif en est granitique et schisteux, des sapins couvrent les cimes les plus élevées. La seconde chaîne, qui suit à peu près la même direction, pénètre plus avant dans les terres ; c’est la Sierra-nevada, qui a gardé son nom mexicain ; elle est à une distance de près de trois cents lieues des Montagnes-rocheuses, après lesquelles seulement on rencontre les immenses plaines que les Américains de l’atlantique appelaient naguère le far west, c’est-à-dire l’extrême ouest.

Le massif de la Sierra-nevada est essentiell­ement composé de roches granitique­s. Les pics y atteignent parfois jusqu’à 2 et 3,000 mètres d’élévation. Il existe des chaînons intermédia­ires, parallèles à la chaîne principale, qui s’élèvent à 16 ou 1,800 mètres, ainsi qu’un système de contre-forts secondaire­s détachés du rameau principal. Toutes ces montagnes découpent des vallées qui sont arrosées par des cours d’eau. Les sables et les terres déposés dans le lit de ces rivières, comme dans le fond des ravins, ainsi qu’aux #ancs des vallées elles-mêmes et jusque sur certains plateaux quelquefoi­s très élevés, sont généraleme­nt aurifères.

Ces dépôts constituen­t ce qu’on nomme les placers, et l’or y a été entraîné avec les alluvions. Il ne faut pas confondre les placers avec les mines, où la matière stérile qui accompagne le précieux métal est toujours le quartz ou cristal de roche compacte. Les mines et les placers aurifères exploités jusqu’à ces dernières années sont situés sur les montagnes et dans les vallées qui dépendent du versant occidental de la Sierra-nevada, c’est-à-dire celui qui regarde le Paci"que. Les terrains aurifères s’étendent ainsi en Californie sur une longueur de près de deux cents lieues et une largeur moyenne de vingt-cinq ou trente ; mais ils apparaisse­nt de nouveau dans tout l’oregon et jusque dans la Colombie britanniqu­e, où se trouvent les fameux placers de Fraser-river.

Ces gisemens s’étendent sur une longueur presque double de celle des premiers. Le versant oriental de la Sierra-nevada est au moins aussi riche que le versant occidental. Ainsi dans le territoire de l’utah, limitrophe de la Californie, les mines d’or de Walker-river, découverte­s en 1858, et celles d’argent de Washoe-lake, en 1859, ont donné et donnent encore des produits d’une richesse fabuleuse.

L’exploitati­on des placers californie­ns, très #orissante de 1849 à 1852, a commencé depuis lors à décroître ; celle des mines, dont l’origine remonte aux années 1851-52, a suivi toujours une période ascendante. L’or se retire des sables des placers par des méthodes de lavage particuliè­res ; on l’extrait des minerais quartzeux par un broyage intime et une amalgamati­on prolongée. Cette dernière opération consiste à dissoudre l’or dans le mercure, qui le restitue ensuite par la distillati­on. Le nombre des mineurs occupés sur les placers et les mines de quartz est estimé aujourd’hui à 80,000 ; il était de plus de 100,000 aux premiers temps de l’exploitati­on. La production totale de l’or atteint moyennemen­t le chi!re de 300 millions de francs par année, un peu moins, dit-on, que la production de l’australie. Les mineurs actuels des placers sont surtout des Chinois, des Espagnols et des Français ; dans les mines de quartz travaillen­t beaucoup d’anglais venus des mines de Cornouaill­e. Les gisemens aurifères ne sont pas les seuls qu’on puisse utilement exploiter en Californie. On y rencontre aussi des mines de mercure très riches, entre autres celles de New-almaden, les plus importante­s du globe, et de nombreux indices de mines d’argent, de plomb, de cuivre, de fer. Comme substances salines naturelles, on exploite le sel, le salpêtre et le borax. En"n des sources sulfureuse­s chaudes et abondantes permettent à la Californie d’avoir ses villes d’eaux, et la ville de Napa est le Baden-baden du Paci"que. Citons, pour terminer, des carrières de marbre et de pierre à chaux, de granite, d’albâtre, de pierre à plâtre et de pierres meulières, en"n des mines de soufre, d’asphalte et de houille.

Deux grands cours d’eau arrosent la contrée : l’un coule du nord au sud, l’autre du sud au nord. Le premier est le #euve Sacramento, qui reçoit des af#uens importans, comme Feather-river, Yuba, American-river, dont les eaux, roulant des paillettes et des pépites d’or, descendent de la sierra ; le second est le #euve San-joaquin, dont le cours est symétrique à celui du Sacramento, et l’embouchure presque la même. Les rivières Stanislaüs, Tuolumne, Merced, toutes trois aurifères, se jettent dans le San-joaquin et prennent leurs sources dans la sierra. Le Sacramento et le SanJoaquin portent leurs eaux dans la baie de Suisun, ainsi nommée de la tribu indienne qui en peupla longtemps les rives. Cette baie communique avec celle de San-pablo, et celle-ci avec la baie de San-francisco. Le San-joaquin jusqu’au-delà de la ville de Stockton et le Sacramento avec deux de ses a%uens, Yuba et Feather-river, sont les seuls cours d’eau navigables. Néanmoins le système hydrograph­ique de la Californie est des plus remarquabl­es, il est en même temps des plus singuliers, car il présente ce fait, jusque-là sans exemple, de deux cours d’eau ayant une embouchure presque commune, et venant de deux points tout à fait opposés, l’un du nord, l’autre du sud.

Stockton sur le San-joaquin, comme Sacramento sur le #euve de ce nom, sont deux centres d’entrepôt considérab­les : Stockton pour les mines du sud, Sacramento pour celles du nord, dont ces deux villes marquent respective­ment la limite. Des cours d’eaux poissonneu­x arrosent le pays où elles s’élèvent. On pêche sur le Sacramento et quelques rivières littorales des saumons en grande quantité ; on les sale et on les exporte jusqu’en Australie et en Chine. En mer, la pêche est aussi très fructueuse, celle de la baleine dans la baie de Monterey, celle du maquereau dans le sud de la Californie. En"n la pêche aux huîtres, non loin de San-francisco, et celle des perles, vers la Basse-californie, sont chacune d’un grand revenu.

Les terrains qui constituen­t le sol californie­n sont surtout composés de schistes micacés, talqueux et ardoisiers, que traversent en divers endroits des roches de formation ignée. Ces roches sont principale­ment, après les granites, les serpentine­s, les diorites et les grünsteins, toutes trois confondues dans le pays sous le nom générique de green stones ou pierres vertes. En quelques points se montrent aussi des roches basaltique­s et des coulées de laves, indices de volcans jadis en activité. L’éruption des roches granitique­s a donné au sol de la Californie son relief presque dé"nitif, et disjoint les couches feuilletée­s des schistes, pour y former ces immenses "ssures par lesquelles se sont fait jour, du centre de la terre à la surface, les "lons ou veines de quartz aurifère. L’af#eurement de ces "lons, c’est-à-dire la partie qui se montre au dehors, est situé beaucoup au-dessus du niveau des vallées adjacentes, et c’est sans doute à la dénudation de ces a%euremens par les eaux torrentiel­les qu’il faut attribuer l’existence et le dépôt de l’or dans les placers.

Sur les points élevés du sol, les terres, en Californie, ne sont pas encore cultivées. Dans les comtés montagneux, on ne rencontre guère que des jardins potagers et fruitiers à proximité des villes et des mines, et quelques ranchos ou fermes, où l’on récolte des céréales. Dans les plaines au contraire, l’agricultur­e est très développée et perfection­née. Tout ce que la terre peut donner dans les contrées chaudes et même tropicales apparaît dans le sud ; les production­s des pays tempérés se montrent dans le centre et dans le nord. L’abondance et le volume des fruits tiennent du merveilleu­x. Aux abords des principale­s villes, on rencontre dans les jardins les #eurs les plus rares, les plantes les plus délicates, venues des pays les plus divers. Cependant la végétation naturelle du sol californie­n est loin de faire soupçonner une pareille fécondité. Dans les parties qui ne sont point encore défrichées, la terre vierge n’est couverte que par des bruyères, des marronnier­s sauvages, et par les tiges d’un arbuste particulie­r qu’on nomme le manzanillo. Les Indiens utilisent la petite pomme qu’il produit pour en fabriquer, par la fermentati­on, une sorte de cidre qu’ils boivent à défaut d’eau-de-vie.

Cette végétation primitive rappelle, à s’y tromper, surtout par l’abondance des bruyères, les maquis de la Corse et de la Toscane. Aux bruyères et aux marronnier­s nains se mêlent çà et là diverses variétés de pins et de chênes, qu’on emploie, le chêne surtout, comme bois de chau!age. Sur quelques points, principale­ment sur les landes et les plateaux incultes, croît l’herbe à savon, véritable oignon sauvage, dont les Indiens emploient le bulbe qui fait mousser l’eau. En"n, au milieu des chênes et sur le #anc des montagnes, apparaît ce dangereux arbuste qui s’appelle la yedra. Cette plante vénéneuse produit, quand on la touche, des e!ets singuliers sur l’organisme. La peau rougit, se gon#e et se couvre même de boutons. Portée à la bouche, une feuille de la yedra peut empoisonne­r tout à fait.

La #ore dont on vient de parler disparaît après une certaine limite, et sur les plus hautes cimes, sur les plateaux élevés, se montrent les mélèzes, les cèdres et les sapins rouge et blanc. Ceux-ci sont utilisés comme bois de charpente, de constructi­on et de mâture. Au milieu d’eux ont poussé ces cyprès gigantesqu­es que leurs dimensions colossales rendent contempora­ins de la création, et dont on peut voir un spécimen au palais de cristal de Sydenham.

La faune californie­nne n’est guère plus intéressan­te que la #ore, au moins pour le naturalist­e. Le règne animal, à ne considérer que les espèces indigènes, est principale­ment représenté par des êtres ino!ensifs, dont la chasse o!re au mineur une de ses plus agréables distractio­ns. Ce sont les lièvres, dont le jack-ass aux oreilles d’âne forme le type le plus curieux, les lapins sauvages, les écureuils de bois et de terre, le putois à l’odeur pénétrante, les perdrix grises et huppées, les coqs de bruyère, les faisans dorés, les oiseaux-mouches, les charpentie­rs. Ces deux oiseaux méritent une mention particuliè­re. À une certaine époque de l’année, le charpentie­r fouille de son bec, comme avec une tarière, l’écorce tendre des pins, et c’est ce qui lui vaut son nom. Dans chacun des trous de forme conique ainsi creusés, il dépose un gland qu’il va cueillir sur un chêne, préparant ainsi sa provision pour l’hiver. Il n’est pas rare de rencontrer des troncs entiers de pins tapissés de la sorte ; mais souvent il arrive que l’indien dévalise, pour son usage personnel, les magasins du charpentie­r. Il enlève les glands et les mange. Quant à l’oiseau-mouche, il se montre souvent dans les jardins de San-francisco, surtout le matin et au déclin du jour. Il becquette les #eurs, mais s’enfuit au plus léger bruit, à l’arrivée même d’un autre oiseau-mouche. Suspendu au calice des roses, il s’enivre d’ambroisie, faisant entendre le battement rapide de ses ailes. On dirait le bourdonnem­ent d’une mouche, et c’est peut-être autant de ce fait que de son extrême petitesse que cet oiseau tire son nom. Les seuls animaux dangereux qu’on rencontre en Californie sont quelques tarentules, des ours, dont l’attaque est parfois terrible, en"n certains crotales ou serpens à sonnettes. Le nombre des vertèbres de l’appendice osseux qui termine la queue des crotales marque leur âge, et leur morsure est d’autant plus à craindre qu’ils sont plus âgés. Roulés l’été dans la poussière des chemins, ou cachés sous des feuilles mortes, ils ne sont visibles que lorsqu’on marche dessus. Aussi n’est-il pas prudent de s’aventurer à pied dans les bois, et même sur les routes, sans porter des bottes. Le bruit que le serpent à sonnettes fait entendre quand il se meut rappelle celui du parchemin froissé, et il est assez fort pour avertir le passant. Dans le sud de la Californie, on trouve non-seulement des serpens à sonnettes, mais encore des tarentules dont la piqûre est presque aussi dangereuse que la morsure des crotales. Quant aux ours, aux renards argentés, autrefois très nombreux dans le pays, ils ont presque partout disparu à l’approche de l’homme, et se sont dirigés vers la sierra, où l’on retrouve aussi les cerfs, les antilopes, et quelques bu!alos.

Le climat de la Californie est l’un des plus beaux du monde. Pendant plus de six mois de l’année, de la "n d’avril à la "n d’octobre, on jouit d’un ciel toujours pur, qu’aucun nuage ne vient obscurcir. La transparen­ce de l’air est des plus grandes, et les nuits sont d’une sérénité remarquabl­e. À San-francisco néanmoins, depuis dix heures du matin jusqu’à cinq heures du soir, la brise de mer amène un vent assez vif, et le terrain sablonneux des dunes qui bordent le rivage est soulevé au loin. Cette brise périodique et la dispositio­n particuliè­re de la baie sur laquelle est située la ville, peut-être aussi des courans sous-marins qui descendent des mers polaires, occasionne­nt un froid continu, et il n’y a pas, à proprement parler, de saison d’été à San-francisco. L’hiver, ou si l’on veut l’automne, y est même l’époque de l’année la plus agréable, parce que c’est celle où le vent se fait le moins sentir. On a su pro"ter à San-francisco de cette brise qui sou%e si régulièrem­ent tous les jours pour ériger une foule de moulins à vent, de constructi­on très élégante, qui servent à élever l’eau dans les maisons et les jardins.

Si la saison chaude est inconnue à San-francisco, il n’en est pas de même pour l’intérieur de la Californie, où durant trois ou quatre mois, de juin à septembre, il n’est pas rare de voir le thermomètr­e à l’ombre monter, surtout de midi à trois heures, jusqu’à 48 degrés centigrade­s. C’est une des plus hautes températur­es observées sur notre globe. Cette atmosphère brûlante est rafraîchie par les brises du matin et du soir, et la nuit le thermomètr­e baisse souvent jusqu’à 25 et même 22 degrés. Ces variations se font lentement, en quelque sorte comme les oscillatio­ns horaires du baromètre dans les contrées équatorial­es, et le corps n’en sou!re guère ; mais la chaleur est intolérabl­e pendant le jour, surtout dans le sud du pays, et les e!ets s’en font sentir de toute façon. Les meubles craquent et se fendent, la couverture des livres se racornit comme si on l’avait exposée au feu. Le plus léger vêtement devient insupporta­ble. L’eau acquiert dans les vases une températur­e voisine du point d’ébullition ; les chandelles et les bougies fondent ; les objets en fer dans les appartemen­s, les pierres de couleur exposées au soleil, brûlent littéralem­ent les mains par le simple contact. En retour, pendant la nuit, la sérénité du ciel n’est troublée par aucune formation de vapeurs, aucun dépôt de rosée, et tout l’été les mineurs dorment sans danger au grand air.

L’état de Californie est borné au nord par celui de l’oregon et au sud par la péninsule californie­nne, connue aussi sous les noms de Basse ou Vieille-californie, et qui appartient encore aux Mexicains. Il a pour limites à l’est la chaîne de la Sierra-nevada et la rivière Colorado, à l’ouest les rives mêmes du Paci"que. L’étendue de terrain comprise dans ce périmètre est presque égale à la super"cie de la France. Les di!érentes races qui habitent ce territoire sont encore les mêmes qu’aux premiers temps de l’exploitati­on des placers. Ce sont d’abord, en commençant par la race la plus nombreuse, les Américains, établis en maîtres sur le sol qu’ils ont conquis. Ils sont au nombre d’au moins 380,000, et ils ont apporté sur les bords du Paci"que leur fébrile activité de colons, leur indomptabl­e énergie de pionniers ; Après eux viennent les naturels du pays, les Indiens, race apathique et paresseuse, dont le chi!re n’atteint plus que 60 ou 65,000 dans toute la Californie.

Les Indiens ont d’ailleurs perdu sans retour, d’abord sous l’occupation mexicaine, et plus encore sous la dure domination des Yankees, le pays où, suivant leur pieuse expression, reposaient les os de leurs pères. Ensuite se montrent les Chinois, au nombre d’environ 40,000, travailleu­rs patiens, industrieu­x laveurs d’or, mais maltraités par les Américains, qui les oppriment, comme ils font des Indiens et des nègres, parce qu’ils ne sont pas de race blanche. Les Mexicains, soit indigènes, soit émigrés, y compris les Chiliens et les Péruviens, et quelques autres représenta­ns des colonies hispano-américaine­s, forment aujourd’hui un contingent de près de,15,000 individus. Ils assistent avec indi!érence au grand mouvement qui se poursuit autour d’eux. Les Français ; les Anglais, les Irlandais et les Canadiens, les Allemands et les Italiens, apparaisse­nt dans chacun de ces groupes pour un chi!re à peu près égal au précédent. Tous ont conservé dans la nouvelle colonie leur caractère particulie­r : les émigrés de race saxonne, à tout jamais "xés dans le pays, forment un curieux contraste avec les émigrés de race latine, qui n’aspirent qu’à retourner dans leur patrie. Viennent en"n les nègres et les Kanaks de l’océanie qui ne dépassent pas, tous ensemble, le nombre de 3 ou 4,000. En réunissant tous ces divers chi!res et en tenant compte de quelques nationalit­és européenne­s dont les représenta­ns ont toujours été très clairsemés, tels que les Belges, les Suisses, les Polonais, les Hongrois et les Espagnols, on arrive, pour la population actuelle de la Californie, à un nombre total d’environ 550,000 habitans. Le nombre des femmes est encore très faible, un cinquième ou un quart au plus de la population.

Les principale­s villes de Californie, San-francisco, Sacramento, Marysville et Stockton, sont non-seulement de grandes et belles cités, mais la position topographi­que de chacune d’elles est même exceptionn­elle. San-francisco s’élève à l’entrée de la plus vaste baie du monde ; Toutes les #ottes des États-unis pourraient s’y donner rendez-vous, et cette baie ne communique avec la mer que par un étroit goulet, poétiqueme­nt nommé la Porte-d’or ou Golden-gate. Cette ville compte aujourd’hui près de 80,000 habitans, et c’est bien la Reine du Paci"que, comme l’appellent les Américains avec un juste orgueil. En dix ans, elle a conquis sur Lima, la capitale du Pérou, Valparaiso et Santiago du Chili, la même supériorit­é qu’ont su acquérir les villes de l’union américaine, Boston, New-york, Baltimore, Philadelph­ie, sur les cités beaucoup plus anciennes de l’amérique du Sud, telles que Pernambuco, Bahia, Rio-janeiro, Montevideo, Buenos-ayres. Partout se retrouve ainsi l’éternelle question du développem­ent vivace, énergique de la race anglo-américaine, comparé à la marche lente et rarement progressiv­e des peuples de race espagnole. Les quais de San-francisco ne sont pas ce qu’il y a de moins curieux dans cette gloire de la côte occidental­e, the glory of the western coast, comme les Yankees nomment encore leur jeune colonie. Bâtis sur d’énormes pilotis de ce beau sapin rouge de Californie, qu’on recouvre de dalles en planches formant un immense parquet, les quais présentent un développem­ent de plusieurs kilomètres.

Chaque navire a sa place marquée. Ici sont les immenses clippers à quatre mâts, à la coupe élancée, venus de New-york ou de Boston, à côté d’autres clippers plus modestes qui visitent l’australie, la Chine, les Philippine­s, les îles de la Sonde, l’empire britanniqu­e. Là sont amarrés les vapeurs gigantesqu­es du Paci"que, véritables villes #ottantes, plus loin les navires étrangers, et l’on peut dire que tous les pavillons du monde y apparaisse­nt tour à tour. Les baleiniers du Paci"que et de la mer d’okhotsk s’y montrent aussi par momens, et commencent à ne plus redouter aujourd’hui l’abord, autrefois si chanceux, des rives de l’eldorado, qui faisaient tourner la tête à leurs matelots déserteurs. Puis viennent les steamers qui font le service des di!érens ports de la baie ou des #euves et rivières de l’intérieur, ensuite de petits navires à voiles qui exécutent le même trajet, les voyages de la côte mexicaine et ceux de Taïti ou des Sandwich. Ici se montrent de nouveaux steamers qui naviguent vers les di!érens ports du nord de la Californie, de l’oregon, et vont jusqu’à Vancouver ; à côté, d’autres vapeurs desservant la côte californie­nne dans le sud, d’escale en escale, jusqu’au port-limite de San-diego. Au milieu de la baie sont parfois ancrés des navires de guerre. À l’horizon, une ligne peu élevée de montagnes verdoyante­s ferme la perspectiv­e. Les blanches maisons d’oakland apparaisse­nt au pied de ces collines, baignées dans un voile transparen­t de vapeurs, qui s’élèvent du sein des eaux.

Sur les quais règnent la vie et le mouvement : ici les docks, qui reçoivent dans leurs vastes salles des marchandis­es venues de tous les coins du monde ; là des bazars en plein air où le marin fait ses provisions, ou bien les grog-shops où il vient s’abreuver d’eau-de-vie, sans craindre ces trappes, beaucoup trop nombreuses, formées à travers un plancher disjoint, et dont l’édilité san-franciscai­ne, oubliant un peu ses devoirs, laisse les quais toujours parsemés. Partout on remarque une dévorante activité. L’encombreme­nt des marchandis­es qu’on débarque ou qu’on charge, les cris des portefaix, le va-et-vient rapide des voitures, le mouvement lourd des charrettes, sur lesquelles se tient debout l’américain comme le triomphate­ur antique sur son char, la foule des passans a!airés, tout présente un de ces spectacles exceptionn­els particulie­rs aux grandes villes commerçant­es. Le Chinois à la longue queue, aux culottes de soie et au chapeau pointu, le Mexicain drapé dans son sarape, le Chilien dans son poncho aux vives couleurs, le nègre vêtu d’oripeaux, qui passe en chantant et se dandinant, viennent, comme à plaisir, réjouir un tableau des plus animés déjà et des plus pittoresqu­es. À cinquante lieues environ de San-francisco, — moitié sur la baie et moitié sur le Sacramento, — se trouve la ville qui porte le nom de ce #euve, et qui est aujourd’hui la capitale de la Californie. Grande et belle cité, elle renferme près de trente mille habitans. C’est dans son voisinage que furent exploités les premiers placers ; de là son renom en Europe, où l’on ne connaît guère que cette ville et le port de San-francisco. Des services réguliers de bateaux à vapeur mettent chaque jour en communicat­ion San-francisco, Sacramento et Marysville, située plus avant dans le nord. Marysville est la plus gracieuse cité du Paci"que. Les environs en sont regardés comme le jardin de la Californie, et les abords parsemés d’élégans cottages. Il faut encore citer Stockton, qui occupe sur le #euve Joaquin une position analogue à celle de Sacramento sur le #euve de ce nom. La suite on la connaît, San Francisco est devenu la ville la plus di!érente et la plus tolérente du monde !

Détente et balade sur la plage

Malibu dispose de plusieurs plages dont la célèbre Malibu Beach Colony, entièremen­t privée et à la dispositio­n des quelques richissime­s stars hollywoodi­ennes logeant ici. D’autre part, le tra"c sur la Paci"c Coast Highway reste intense dans ce secteur, ce qui gâche franchemen­t le plaisir.

Ce Malibu est branché mais sans saveur, nous vous conseillon­s donc de vous éloigner un peu vers les belles Paradise Cove, Point Dume ou encore Zuma Beach. Ces plages plus populaires restent malgré tout relativeme­nt peu fréquentée­s. Vous pourrez vous garer gratuiteme­nt sur Cli!side Road, tout près de Point Dume. Attention, les places y sont toutefois en nombre limité, mais vous trouverez un parking payant sur Westward Beach Road.

Depuis Point Dume, il est possible de rejoindre Paradise Cove à pieds (compter 1 h 30 juste pour l’aller). Cette balade vous o!rira en prime l’opportunit­é de marcher sur les traces de La Planète des Singes (1968). Le point de départ est situé sur la plage, au niveau du promontoir­e, c’est précisémen­t ici qu’était située la Statue de la Liberté (plan célébrissi­me !). Suivez le sentier grimpant sur la colline. Une fois en haut, vous aurez une très belle vue panoramiqu­e. N’oubliez pas vos jumelles, vous apercevrez peutêtre des baleines (selon la saison). Puis, un escalier un peu raide vous permettra de redescendr­e sur la plage et de rejoindre la fameuse crique de la « Zone Interdite » du "lm. Marchez ensuite tranquille­ment jusqu’à Paradise Cove.

Surfrider Beach :

Magni"que plage situé au niveau du Malibu Pier, très prisée des surfeurs !!! Un lieu idéal pour se reposer après avoir arpenté les nombreux chemins de randonnée des Santa Monica Mountains.

Adamson House et Malibu Lagoon Museum :

Construite en 1929 dans un style neo-renaissanc­e méditerran­éenne par Stiles Oliver Clements (un célèbre architecte de Los Angeles à qui l’on doit notamment le El Capitan Theatre), la Adamson House, surnommée le « Taj Mahal of Tile » fut occupée par Rhoda et son époux Merritt Huntley Adamson jusqu’à la mort de Merritt 20 ans plus tard (il s’agissait d’une résidence secondaire). Rhoda continua de s’occuper seule de la propriété jusqu’à son décès en 1962. L’état de Californie racheta la maison en 1968 dans le but de la détruire. Toutefois, le président de la Pepperdine University de Malibu s’y installa a"n de la rénover. En 1983, la Malibu Lagoon Interpreti­ve Associatio­n (devenue Malibu Adamson House Foundation) ouvrit un musée sur place et la Adamson House fut inscrite au registre des monuments historique­s de Californie deux ans plus tard.

Serra Retreat :

La Serra House, une villa de 50 pièces construite durant les années 1920, fut la résidence principale de Rhoda et son époux. Perchée sur les collines, elle fut baptisée à l’époque Castle on the Hill et béné"ciait d’une vue imprenable sur le lagon. La propriété fut vendue à l’ordre Franciscai­n en 1942.

Le parc de la Serra Retreat (toujours propriété des moines) est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 16h30 (ainsi que le dimanche mais uniquement sur réservatio­n). L’entrée est gratuite. Seule condition : respecter le recueillem­ent des autres visiteurs et le silence des moines.

Malibu Hindu Temple

: Niché dans les Santa Monica Mountains à Calabasas, ce temple fût construit en 1981 en l’honneur du dieu Venkateswa­ra. Il est également l’un des plus beaux et grands temples Hindou des USA. Il faut savoir que cette communauté est très présente en Californie. N’hésitez pas à pénétrer à l’intérieur et à vous imprégner de cette atmosphère spirituell­e et apaisante. Bien sûr, certaines règles sont à respecter (pas de chaussures, respect des religieux, etc… ).

Visiter la Getty Villa :

La Villa Getty est la reconstitu­tion d’une propriété romaine du 1er siècle de notre ère où se trouvent exposées des collection­s d’antiquité grecques, romaines et étrusques.

John Paul Getty, décédé en 1976, est un magna du pétrole américain qui grâce à son immense fortune constitua une incroyable collection d’objets d’arts réunis sur deux sites : la Villa Getty à Malibu et le Getty Center à Los Angeles.

Située sur une falaise surplomban­t le Paci"que, la villa comporte plus de 44000 pièces d’une valeur inestimabl­e, exposées avec ra$nement et bon gout. Les exposition­s sont organisées par thème plutôt que par civilisati­on, ce qui permet une vraie diversité tout au long de la visite de cette immense demeure.

Les jardins font partie intégrante de la Villa Getty, comme ils l’étaient dans l’ancienne maison romaine. Des plantation­s luxuriante­s, des herbes odorantes et plus de 1000 #eurs méditerran­éennes composent un magni"que parc de 26 ha.

Le grand jardin du péristyle de 100 mètres de long qui entoure le bassin semble s’élancer vers l’océan que l’on découvre au loin dans un point de vue unique. Entouré de marbre, de statues, de fontaines, c’est un plaisir de déambuler dans une galerie d’art à ciel ouvert.

Malibu Creek State Park :

A un jet de voiture et pourtant bien loin de l’agitation de la mégapole de Los Angeles, le Malibu Creek State Park est un agréable petit parc à découvrir. Niché dans un décor typique de collines californie­nnes, au-dessus de Malibu et tout près du Paramount Ranch, ses multiples sentiers vous accueillen­t pour de paisibles balades.

Ne manquez pas les lieux les plus prisés du parc, Rock Pool, une « piscine » d’eau douce cernée de hauts rochers très appréciée l’été par les familles pour la baignade, et le M.A.S.H Set, lieu de tournage à la fois du "lm (réalisé en 1970 par Robert Altman avec Donald Sutherland) et de la série M.A.S.H (dirigée et interprété­e par Alan Alda, entre 1972 et 1983).

Des morceaux de décors ont été laissés là après la "n des tournages, vous pourrez ainsi vous promener entre les carcasses rouillées de camions et autres jeeps d’époque. De nombreux autres "lms ont été tournés dans le parc, notamment quelques scènes de La Planète des Singes en 1968 ou encore L’âge de cristal en 1976.

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Les buildings majestueux qui tutoient le ciel U.S.
5. 5. Les buildings majestueux qui tutoient le ciel U.S.
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Le pont iconique et les maisons multicolor­es charmantes. 3.
1. 2. 1. 2. 3 Le pont iconique et les maisons multicolor­es charmantes. 3.
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Le tramway qui traverse la ville !
4. 4. Le tramway qui traverse la ville !
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Encore des maisons, encore des couleurs ! 6.
6. Encore des maisons, encore des couleurs ! 6.
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Photo : Michel Guevarra Partout autour de nous. La nature domine !
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Photo : Michel Guevarra Partout autour de nous. La nature domine !
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1.
C’est sur les toits d’une ville qu’on peut apprécier la beauté.
1. 1. C’est sur les toits d’une ville qu’on peut apprécier la beauté.
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Parmi les musées les plus importants, celui reservé à la Nature et à la Sciences est de loin le plus important.
2. 2. Parmi les musées les plus importants, celui reservé à la Nature et à la Sciences est de loin le plus important.
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3.
Home Sweet Home la grande Valley !
3. 3. Home Sweet Home la grande Valley !
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Photo : Michel Guevarra Dans la très légendaire série, Alerte à Malibu, les sauveteurs partaient en mer et a!rontaient les dangers pour sauver des vies. C’était palpitant. L’autre intérêt de la série (on occulte Pamela Anderson) portait nos regards curieux vers des paysages hallucinan­ts. La preuve en image avec la sublime vue de la Baie de Malibu version night.
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Découvrir l’art de vivre américain, c’est se plonger dans une sorte de réalité alternativ­e !
La célèbre baie de Malibu - Photo : Rémi Achour Découvrir l’art de vivre américain, c’est se plonger dans une sorte de réalité alternativ­e !
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Les villas reposent en bord d’océan - Photo : Armand Verni
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Alerte à Malibu : que c’est beau ! Photo : Rémi Vermont
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Photo : Rémi Vermont
Night call Photo : Rémi Vermont

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