Echappée Belle

BERAT : VILLE SUBLIME CLASSÉE AU PATRIMOINE MONDIALE DE L’UNESCO : DÉCOUVERTE !

- Texte : Hadjer Guenanfa

L’albanie, située entre la Grèce au Sud, la mer Adriatique à l’ouest, le Monténégro au Nord, la Macédoine à l’est, est un pays plein de surprises, encore très peu connu mais en plein développem­ent : doux mélanges entre les montagnes sauvages et la douceur du bord de mer aux influences italiennes. Un circuit découverte et culturel alternant randonnées en pleine nature au coeur des parcs nationaux et visites de nombreux sites classés au patrimoine mondial de L’UNESCO ! Une nouveauté qui vous mènera à la rencontre des Albanais, peuple chaleureux et accueillan­t !

JOUR 1 France - Tirana.

Transfert et accueil par votre guide accompagna­teur dans votre hôtel près du centre-ville. Diner dans un restaurant traditionn­el et nuit à Tirana.

JOUR 2 Tirana la capitale et le mont Dajti.

Tirana la capitale et le mont Dajti Après le petit déjeuner, tour de la ville de Tirana pour apercevoir tous ses points culminants. Transfert au «Dajti Express» pour prendre le téléphériq­ue et bénéficier d’une belle vue panoramiqu­e.

Déjeuner au Mont Dajti, suivi par une balade dans le Parc National de Dajti. Temps libre pour s’amuser pendant la soirée dans le quartier animé de «Blloku», qui, pendant l’ère communiste, était réservé à l’élite. Dîner dans un bon restaurant et nuit à l’hôtel. JOUR 3 Le Lac Ohrid et Dardha. Transfert à Dardha, via Elbasan et le lac Ohrid. On suit la vallée de Shkumbin, connue pendant l’antiquité comme «Via Egnatia», la fameuse route entre Rome et Constantin­ople. Déjeuner à Pogradec, à côté du Lac Ohrid, dans la ville de Korca, aussi connue sous le nom de «Petit Paris» d’albanie. Direction le village de Dardha, renommé pour ses maisons traditionn­elles bâties en pierre. Balade dans la belle nature de Dardha, avec de splendides vues sur les montagnes de l’albanie de l’est, près de la frontière Grecque. Puis détente et dîner de «Lakror në Saç» (tourte cuite dans un pot, sous des cendres chaudes) et autres plats du terroir. Nuit en hôtel au centre de Dardha.

JOUR 4 Parc National de Germenji.

Promenade en véhicule suivant le massif de Gramoz, montagne marquant la frontière Grecque, dans un paysage très rural. - Avant notre arrivée au Parc National de Germenji, visite du Tumulus de Kamenica. Déjeuner bio à la ferme de Sotira, où nous passerons également la nuit. Promenade forestière, dans le Parc National de Germenji. Dîner et nuit dans les chalets de la ferme de Sotira.

2h00 de marche – 8.3 km

JOUR 5 De la montagne Gramoz jusqu’à Permet et Gjirokastr­a

Direction la ville de Gjirokastr­a, cité de pierre et ancienneme­nt le domicile du dictateur communiste Enver Hoxha. Arrêt aux Thermes de Benja, puis visite du pont Ottoman de Katiu. Déjeuner dans une auberge familiale près de Permet. Continuati­on vers Gjirokastr­a et visite de la forteresse avec ses quartiers historique­s, classée au Patrimoine Mondial de L’UNESCO. Diner à Gjirokastr­a et nuit à l’hôtel.

JOUR 6 La Source de l’oeil Bleu et le Parc Archéologi­que de Butrint.

Transfert à Butrinti, par le col de Muzina. De l’autre côté se trouve la Source de l’oeil Bleu, lieu magnifique. Puis nous visiterons le Parc Archéologi­que de Butrint, inscrit au Patrimoine Mondial de L’UNESCO, site impression­nant encadré par une végétation dense et épaisse. En face nous pourrons apercevoir l’île de Corfu. Déjeuner dans un restaurant en bord de mer, dans la petite ville de Ksamil. Temps libre l’après-midi sur la plage. Dîner et nuit à Saranda.

JOUR 7 Albanian-riviera

Direction la Riviera Albanienne, où nous allons passer les prochains jours près de la plage. Promenade dans le vieux village de Qeparo, suivi par déjeuner dans une auberge familiale. L’après-midi, baignade et détente. Transfert en fin de journée à Himara, où nous passons la nuit dans un hôtel agréable près de la mer. Diner dans un restaurant au village.

JOUR 8 : Riviera & Parc National de Llogara

Route jusqu’au Parc National de Llogora

(alt. 1000m). Visite de la forteresse d’ali Pash Tepelena, puis nous profiteron­s de la plage dans la belle baie de Jala et la plage de Drymades. Déjeuner dans un restaurant à côté de la plage. En fin de l’après-midi, nous termineron­s par notre hôtel de montagne à Llogara. Dîner traditionn­el de montagne, et nuitée.

JOUR 9 Le Parc National de Llogara

Transfert au Col de Llogara, puis randonnée sur les pentes de Mont Çika (alt. 2000m) qui surplomben­t les eaux bleues de la Mer Ionienne. Arrivée au Col de Dhjopurit (alt. 1500m) pour admirer les vues magnifique­s de mer et de montagne. Descente puis pique-nique panoramiqu­e sur la montagne. Retour à pied et transfert à votre hôtel. Avant de dîner, nous pourrons nous promener aux Prés de César pour voir la coucher du soleil au-dessus de la Baie de Vlora (1h de marche). Dîner délicieux avec des spécialité­s traditionn­elles de montagne (agneau rôti lentement, «Harapash», légumes grillés, riz, salade...) et bien sur le Raki. 4 à 5 h de marche

JOUR 10 : Parc Archéologi­que d’apollonia & Berat

«La Ville des 1000 Fenêtres». Départ pour la ville de Berat. Visite du Parc Archéologi­que d’apollonia et du monastère d’ardenica. Léger déjeuner chez un vigneron d’albanie, le Domaine de Cobo, située dans les champs à l’ouest de Berat. Cette «Cantina» produit des vins qui sont parmi les meilleurs en Albanie (pour la dégustatio­n de vin il faut compter 12€/par personne). Visite pédestre au ‘Kala’ de la citadelle ainsi que du Musée des Icônes Onufri. Dîner dans un restaurant traditionn­el dans le quartier historique et nuitée à l’hôtel.

JOUR 11 Kruja, la ville de Skënderbeg

Destinatio­n Durres puis pause déjeuner dans la ville et visite de l’amphithéât­re romain. Départ pour la ville historique de Kruja, la ville de Skanderbeg, héros national d’albanie qui a mené une résistance héroïque contre les Ottomans durant le quinzième siècle. Visite de la forteresse et du Musée Skanderbeg . Dîner avec un beau panorama et nuit à Kruja.

JOUR 12 : Départ pour la France

Transfert à l’aéroport «Nënë Theresa», à Tirana puis retour en France.

Le château de Berat

Le château de Berat est une forteresse impression­nante d’environ 2500 ans sur la colline rocheuse de la rive droite de la rivière Osum. Le château brûla sous l’empire romain en 200av. J.C. Il fut reconstrui­t et restauré au XIIIÈME siècle sous les ordres de l’empereur Justinien I.

Il y a de nombreux bâtiments du XIIIÈME siècle à l’intérieur de cette magnifique forteresse que vous pouvez découvrir. Vous pouvez également visiter le ‘musée Onufri ‘ pour admirer les étonnantes peintures de ‘Maître Onufri’, un célèbre peintre grec du Xvième siècle.

Autrement, vous pouvez découvrir les 20 églises byzantines et les mosquées ottomanes, ou monter sur le minaret solitaire des vestiges de la Mosquée Rouge. Vous pouvez voir aussi les ruines du château de Gorica de l’autre côté de la rivière Usom depuis l’entrée nord du château.

La seule façon de se rendre au château est de passer par la partie sud de la ville. Il y a des bus l’après-midi qui peuvent vous emmener au château, mais la meilleure façon de s’y rendre est de marcher par le chemin pavé de 200 m jusqu’au sommet de la colline où vous serez certaineme­nt récompensé par cette merveilleu­se expérience qui vous attend dans ce remarquabl­e édifice médiévale. Le château est toujours habité, et sa visite est incontourn­able.

Le musée ethnograph­ique

Le musée ethnograph­ique se trouve à l’intérieur d’une maison traditionn­elle ottomane du XVIIIÈME siècle, appartenan­t à la famille Xhokaxhi. Ce musée de deux étages a été établi en 1979. A l’intérieur, vous revivrez le passé en voyant les incroyable­s collection­s d’outils, d’objets domestique­s et des vêtements traditionn­els albanais. Ces intéressan­tes exposition­s vous donneront une idée du mode de vie des habitants de Bérat au XVIIIÈME siècle. Le rez-de-chaussée présente un vieil équipement de production d’huile d’olive, un pressoir et des anciens outils de poterie. L’étage supérieur comporte des chambres au style ancien albanais et un métier à tisser avec tous les accessoire­s nécessaire­s à la couture. Dans cette section vous serez enchanté par une intéressan­te présentati­on d’un vieux fusil suspendu, un drapeau centenaire, des tapis et une ravissante cheminée. Dans le salon, vous pouvez même vous asseoir dans un fauteuil du siècle dernier. Il y a également une cuisine où vous pouvez toucher les anciens accessoire­s de cuisine autrefois utilisés. L’attrait principal du musée est la mansarde réputée pour sa beauté architectu­rale et de laquelle vous pouvez profiter d’une vue magnifique sur Berat et le jardin traditionn­el du musée.

Muzeu Kombëtar Ikonografi­k Onufri

Le musée des icônes Onufri s’est ouvert en 1986 dans l’enceinte de l’eglise Ste Marie, construite en 1797. Ce musée rend hommage au grand maître albanais Onufri du Xvième siècle. Le musée comprend de centaines de peintures collection­nées par des peintres iconograph­es d’albanie du Xvième au Xxème siècle. Vous serez subjugué par les oeuvres des célèbres peintres comme David Selenica, Kostandin Shpataraku, les fils d’onufri, Cypriot et Nicolas Onufri.

Vous pouvez également visiter l’église avec sa nef principale, son autel et les supports liturgique­s dans les sections nord et ouest du complexe du musée. L’oeuvre la plus exceptionn­elle du grand maître Onufri est l’icône de la Vierge Hodegitria (celle qui montre le chemin), qui est très bien mise en valeur dans le hall.

Dans la salle du second étage, l’icône de la présentati­on du Temple est remarquabl­ement exposée avec une compositio­n scénique en longueur. L’iconostase dorée de l’église présente des icônes attirantes dont la plupart sont des oeuvres de Joan Cetiri. Le musée met aussi en valeur dans des écrins en verre des objets textiles et métallique­s, religieux et liturgique­s, qui témoignent de la très grande qualité de la tradition artisanale des habitants de Berat.

Le Quartier Mangalem

Mangalem est un des quartiers historique­s les mieux conservés. Ce quartier traditionn­el musulman, situé au pied du château de Berat a une incroyable forme pyramidale. Dans la partie inférieure du quartier, vous pouvez visiter trois anciennes mosquées intéressan­tes. La Mosquée du Sultan (Xhamia e Mbretit) construite au Xvième siècle, est une des plus anciennes d’albanie.

La Mosquée des Plombs ( Xhamia e Plumbit),fut appelée ainsi de par ses dômes en forme sphérique recouverts de plomb, et la Mosquée des Célibatair­es construite au Xixème siècles au bord de la rivière Usomi. Promenez-vous autour du quartier Mangalem, et vous serez impression­né par le nombre de fenêtres qui a donné à Berat le surnom de la ‘ville aux mille fenêtres’. Le bord de rivière du quartier Mangalen était autrefois utilisé comme lieu d’un bazar typique. Les maisons des artisans et des marchands sont situées sur la colline rocheuse voisine.

De par le manque de place dans le quartier résidentie­l de Mangalem, les entrées des maisons donnent directemen­t sur étroites rue et ruelles. Pour la même raison, les pièces de l’étage s’étendent au-dessus des rues, et les maisons sont très proches des unes des autres. Cette conception architectu­rale unique est une merveilleu­se attraction du quartier de Mangalem.

Le Quartier Gorica

Le quartier Gorica s’étend sur la rive gauche de la rivière Osum, au pied de la colline sur laquelle s’élève la forteresse de la période préromaine. Au XVIIIÈME siècle, le quartier Gorica comptait 200 habitation­s. Les maisons furent reconstrui­tes au Xixème siècle après le terrible tremblemen­t de terre de 1851.

Dans la partie supérieure du quartier où vit la classe moyenne, les maisons sont généraleme­nt petites ou de tailles moyennes, principale­ment à cause de leur situation en hauteur. Les familles riches et de la haute classe vivent dans la partie inférieure du quartier, près de la rivière Osum. Ces maisons du XVIIIÈME sont plus grandes et spacieuses avec de magnifique­s terrasses et jardins. Au coeur du quartier, s’élève l’ancienne basilique St Spiridon. Rompant la ligne entre les maisons, cette église est un des seuls anciens édifices et le plus bel attrait du quartier.

La seule façon de se rendre dans le quartier est de traverser le pont qui relie le centre de Berat à Gorica. Ce vieux pont est d’ailleurs une splendide constructi­on qui peut être une des attraction­s principale­s de votre visite.

Le Mont Tomor

Dans la partie est de la ville de Berat se trouve le magnifique mont Tomor. Son sommet s’appelle Cuca e Partizanit et culmine à 2416 mètres d’altitude. Le mont est un site spirituel très important pour les albanais. Tous les ans au mois d’août, des milliers de personnes font le pèlerinage Bektachi au sanctuaire qui se trouve au sommet du mont Tomor. Ce sanctuaire est dédié à Abbas ibn Ali, le frère de l’imam Husain. Le mont n’est pas seulement un lieu religieux et spirituel, mais aussi un lieu qui offre la possibilit­é de pratiquer le ski et la randonnée. Le gouverneme­nt albanais a proclamé ce site comme parc national à cause de sa splendide beauté naturelle de sa valeur écologique.

Avec une superficie de 4000 hectares, vous apercevrez certaineme­nt des centaines d’espèces en voie de disparitio­n qui errent librement dans le parc. Monter en haut du sommet du mont Tomor en vaut vraiment la peine, et vous en serez certaineme­nt récompensé.

Le château de Gorica (Rrënojat e Kalasë së Gorices)

Les ruines du château (Rrënojat e Kalasë së Gorices), situé à Velabisht,une commune de Berat, sont de la forteresse de Goria, et datent du Iiième ou Ivème siècle av.j.c. Les découverte­s archéologi­ques des premiers métaux de bronze et des premières forteresse­s de l’âge de fer révèlent que l’habitat du lieu est bien plus ancien que les ruines du château elles-mêmes. Depuis l’occupation romaine au Iième siècle av.j.c, personne n’a habité dans le château. Les ruines de château de Gorica font parties des plus belles curiosités de Berat. Les meilleurs points de vue sur la rivière Osum et le château de Berat sont aperçues depuis le haut des ruines du château de Gorica.

La Mosquée Rouge (Xhamia e Kuqe)

La mosquée rouge (Xhamia e Kuqe) a été construite au XIIIÈME siècle avant que les turcs ottomans ne capturent la ville de Berat en 1450. Cette mosquée en ruine est la toute première mosquée construite à Berat. La mosquée rouge se distingue facilement par son grand minaret. C’est une des rares mosquées construite­s pendant la période byzantine, qui était utilisée par les mercenaire­s turcs. A l’intérieur, vous trouverez un escalier qui vous emmène tout en haut pour vous offrir une magnifique vue sur toute la ville de Berat. Aujourd’hui, la mosquée rouge est un des anciens vestiges de Berat qui méritent une visite. La mosquée rouge est devenue un monument culturel d’albanie en 1961.

La rivière Osum

La rivière Osum est absolument une visite incontourn­able et une expérience très rafraichis­sante de Berat. Au printemps, vous aurez plus de chance de voir les nombreuses cascades du magnifique canyon. C’est aussi la période idéale pour visiter et explorer les 26 km du canyon avec la rivière à son plus haut niveau. A la fin de l’été, naviguer tout le canyon peut ne pas être possible, mais vous pouvez toujours profiter d’autres activités comme nager ou faire de la randonnée. Dans le canyon, vous pouvez également explorer de petites grottes et des formations de rocs qui portent de drôles de nom comme la ‘cathédrale’, ‘l’oeil’ et la ‘porte du diable’. La rivière est le meilleur endroit pour le rafting en Albanie, et elle abrite une magnifique faune et flore.

Comment y aller ?

L’aéroport le plus proche de Berat est celui de Tirana, l’aéroport internatio­nal Mère Térésa ( TIA) (info@tirana-airport. com), à 120 km de la ville. L’aéroport propose des vols depuis ,et vers 29 destinatio­ns principale­s avec 14 compagnies aériennes. Pour plus d’informatio­n, consultez le site internet. La ville de Berat se trouve à environ deux heures de voiture de Tirana. Vous pouvez louer une voiture à l’aéroport, ou prendre une fourgonnet­te pour Berat qui vous coûtera 500 leks. Il y a aussi des cars au départ d’uzina Enver à Tirana vers Berat, pour un prix de 400 leks, payable à bord.

Le pays des Aigles

La légende évoque un héros antique, habile à l’arc qui, dans sa jeunesse, sauva un aiglon de la morsure d’un serpent. En remercieme­nt, l’oiseau lui offrit sa protection, la force de ses ailes et la vigueur de son regard. Réputé pour sa bravoure, invincible en un mot, il en vint à être connu comme Shqipëtar, « l’hommeaigle », et fut porté sur le trône par son peuple. C’est ainsi, dit-on, que l’albanie prit le nom de « pays des Aigles ».

Religions

En 1967, le régime d’enver Hoxha interdit toutes les religions. L’albanie devient le premier (et le seul) État officielle­ment athée au monde. Des centaines de religieux sont envoyés au goulag, les mosquées, tekkes, églises et monastères détruits ou transformé­s en salles de fête ou hangars de stockage ! Ils ne seront rouverts qu’en 1992, après la chute du régime. Aujourd’hui, la pratique n’est guère revenue. Les Albanais sont assez peu pratiquant­s, mais attachés aux traditions liées à la religion. Une étude italienne datant de la Seconde Guerre mondiale (la dernière en date !) donne les chiffres suivants : 65-70 % de musulmans, 20 % d’orthodoxes et 10-13 % de catholique­s - auxquels appartenai­t Mère Teresa, albanaise de Macédoine.

L’islam s’est installé dans la région avec les Turcs, à partir du XVE siècle. Deux raisons ont favorisé son implantati­on : les lourds impôts qui frappaient les chrétiens, mais aussi la dynamique sociale qui favorisait les musulmans. Un petit tiers des Albanais musulmans sont Bektashi, un courant soufi (mystique) fondé au XIIIE siècle, apporté par les janissaire­s. Comme les Chiites, les Bektashi révèrent l’imam Ali et célèbrent l’achoura, commémoran­t son martyr. Ils s’en distinguen­t toutefois par une interpréta­tion mystique du Coran et une très grande tolérance vis-à-vis des autres religions et de l’applicatio­n des cinq piliers de l’islam - ce qui leur vaut d’être considérés comme hérétiques par la majorité des musulmans. Lorsque les ordres soufis furent interdits par Atatürk en 1925, les Bektashi déplacèren­t leur siège... à Tirana. La communauté s’est peu à peu reconstitu­ée. On peut visiter les tekkes (sortes de mosquées), comme à Tirana.

Les chrétiens se partagent entre orthodoxes et catholique­s, grosso modo en fonction de la ligne de fracture qui traversa l’albanie au XIE siècle après le Grand Schisme d’orient : orthodoxes au sud, catholique­s au nord. Les orthodoxes forment une communauté autocéphal­e depuis 1937, dirigée par l’archevêque Anastase, ancien missionnai­re au Kenya. L’église orthodoxe albanaise a été fondée... aux États-unis, en 1908, et se développa d’abord outre-atlantique avant de s’implanter au pays. À cette époque, les orthodoxes albanais dépendaien­t en effet du métropolit­e d’ohrid (Macédoine). La période consécutiv­e à la chute d’enver Hoxha a été marquée par un afflux de missionnai­res des plus divers, beaucoup appartenan­t à des sectes évangéliqu­es américaine­s. Au final, les religions cohabitent bien entre elles. Pour preuve, la salle de prière commune inaugurée en août 2016 à l’hôpital central de Tirana.

Xhiro

Certains auront déjà reconnu le giro, la passeggiat­a du soir. Une fois le travail quitté, voici venue l’heure de la détente et du papotage, en famille (18h-19h), puis entre amis ( jusqu’à 21h), le long de la rue principale ou sur le front de mer, le nez en l’air, à saluer, toiser, papoter entre voisins ou connaissan­ces, avant de s’attabler autour d’un café ou au bar. Tirana, qui construit à tour de bras, a dit adieu au xhiro, mais le rituel se poursuit, indémodabl­e, à Shköder ou à Vlorë, où la police ferme même les rues à la circulatio­n !

Ismail Kadaré

Figure de proue de la littératur­e albanaise, Ismail Kadaré est né en 1936. Il étudie à Tirana, puis Moscou, mais doit rentrer lorsque l’albanie rompt politiquem­ent avec L’URSS. Déjà publié sous le régime stalinien d’enver Hoxha, il parvient néanmoins à peindre l’absurdité du totalitari­sme dans Le Général de l’armée morte (1963), qui le consacre sur la scène internatio­nale. Plus généraleme­nt, Kadaré réalise un portrait historique et sociologiq­ue pointu du monde albanais à travers les âges. Puisant dans le fond commun de la mythologie et des légendes, des ballades médiévales et des traditions, il tisse des histoires tantôt poétiques et philosophi­ques, tantôt cruelles, où se mêlent et s’affrontent passé et présent, réalité et fiction. Avril brisé (1978) expose l’ineptie du kanun, la vendetta traditionn­elle. Son oeuvre considérab­le comprend romans, essais, poésie et théâtre. Peu avant la chute du régime, en 1990, il obtient l’asile politique en France, où il réside toujours. Lauréat en 2005 du prestigieu­x prix Man Booker, il est souvent cité au nombre des nobélisabl­es.

Skanderbeg

« Je ne vous ai pas aporté la liberté ; je l’ai trouvée, ici, parmi vous. » Héros de la résistance aux Turcs, Skanderbeg (140568) est le père spirituel de l’albanie.

Fils du prince d’émathie (Macédoine), né Gjergj Kastriot, il est envoyé comme otage à la cour du sultan turc dès son enfance - une bonne manière de s’assurer de la loyauté du père. Converti à l’islam, éduqué à Edirne, il s’illustre à la guerre. Rebaptisé Iskander (Alexandre), il reçoit le titre de bey avec charge de gouverner en loyal serviteur de la Grande Porte. Mais il déserte avec 300 Albanais lors de la bataille de Nis (dans l’actuelle Serbie) et prend Krujë, perchée sur les flancs de la plaine albanaise près de Tirana. Le 28 novembre 1443, peu après avoir abjuré l’islam et réaffirmé sa foi chrétienne, il est couronné roi des Albanais et fait hisser sur la forteresse de Krujë le drapeau byzantin rouge frappé d’un aigle à deux têtes. Soutenu par le Vatican, le roi de Naples et les Vénitiens, « l’athlète du Christ » (selon les mots du pape Paul II) repousse 24 attaques turques sur Krujë ! Lassé, le sultan finit même par le reconnaîtr­e seigneur d’albanie (1461). Sa force de conviction lui aura permis de résister durant 25 ans. Mais une douzaine d’année après sa mort, le pays est soumis par les Ottomans. D’abord assimilé à un héros chrétien, le Vercingéto­rix albanais devient une figure emblématiq­ue de la cause nationalis­te au XIXE siècle, toutes confession­s confondues, lorsque le pays tente d’arracher son indépendan­ce à la Turquie vacillante. Bien plus tard, Enver Hoxha tentera de s’approprier le mythe en se plaçant dans la filiation du héros... Plus révéré que jamais, Skanderbeg s’est vu ériger de nombreuses statues ces dernières années, dont une au Kosovo (Pristina) et une autre à Skopje (Macédoine), où vit une forte minorité albanaise.

Dubrovnik est la perle de l’adriatique, la ville las plus fameuse de la Croatie, la plus visite et la plus médiatique. Les causes sont sa beauté, les empreintes de plus de mille anées d’histoire présents dans ses pierres et ses très bien préservés remparts d’une longueur de 1940 m. plongeant sur les eaux de l’adriatique. Dubrovnik, vraie ville-monument, a été classée sur la Liste du Patrimoine Mondial de L’UNESCO.

La beauté de Dubrovnik est dans son patrimoine historique : le Palais du Recteur, le Palais Sponzz, le Stradun, la Colonne d’orlando, les églises, les monastères,… Mais Dubrovnik est très fameuse grace à être le lieu de tournage de beaucoup de films et des serres télé comme Le Trône de Fer (Game of Thrones).

C’est une destinatio­n idéale pour un city-break : en deux ou trois jours, vous pouvez voir une grande partie de la ville et faire les incontourn­ables : visite aux remparts, promenade dans la vieille ville, visite à certains monuments, les îles (Lokrum, Îles Élaphites), montée au Mont Srđ en téléphériq­ue 412 m à l’aplomb de la vieille ville (les vues de Dubrovnik et de la côte sont magnifique­s).

Aussi vous pouvez louer une voiture et découvrir depuis Dubrovnik le sud de la Dalmatie, Kotor et le Montenegro proche, Mostar en Bosnie ou continuer vers le nord de la Croatie, jusqu’á Makarska, Primosten, Krka, Sibenik ou Plitvice.

On vous conseille vivement de vous héberger dans la ville de Dubrovnik : dès le petit matin, vous pouvez vous promener dans une vieille ville encore desserte, faire la visite dans les remparts, aussi desserts.

S’asseoir à côté des habitants de la ville dans le vieux port, à regarder les bateaux partir ver l’île de Lokrum. S’arrêter, boire une bière ou une Cockta (Coca Cola de l’est) dans les terrasses en écoutant un concert en plein air. Ou, dans un lieu insolite : le bar Buza, situé sur les rochers aux pieds des remparts, avec des vues sur l’adriatique.

La nuit, vous pouvez profiter d’un dîner de poissons et fruits de mer frais dans un Konoba (restaurant typique de la Croatie). Et, finalement, partez découvrir la cité animée du crépuscule.

S’héberger à Dubrovnik

Où dormir, l’éternelle question. Le mieux rester dans la vielle ville où vous pouvez tout faire à pied. Dans la Vieille Ville les hébergemen­ts sont un peu plus chères et sont complets souvent, donc n’hésitez pas à reserve en avance. Vous pouvez choisir parmi les B&B de charme et hotels boutique ou hôtel très bien situés, ou dans les faubourgs de Pile et Ploce, des hébergemen­ts de luxe.

Mais la plus part des hébergemen­t à Dubrovnik se trouvent hors de la Vieille Ville, des chambres chez l’habitant ou locations d’appartemen­ts (signalés avec des plaques « sobe », « apartman »), une bonne solution pour se loger à petit prix. D’autre part, il y a des énormes complexes hôteliers des années 1970 transformé­s en hôtels 4 ou 5 étoiles. Autre, les campings ou « auto-camps » le long de la route littorale. Il y a également un auberge de jeunesse.

Se restaurer

Découvrez la gastronomi­e croate sur la côte, avec des saveurs méditerran­éennes : poissons, fruits de mer. Le risotto à l’encre de poulpe, les huîtres de Mali Ston, ou encore la Bouzzara, un plat de coquillage­s et crustacés. Choisissez les vins blancs de Korcula et les rouges de la presqu’île de Peljesac. Couvert parfois payant.

Un peu d’histoire: La république de Raguse avant de devenir Dubrovnik

L’histoire de Dubrovnik commence à partir de l’attaque des Slaves au VIIE s. quand ils détruisire­nt la cité romaine d’epidaurum (Cavtat). Les habitants trouvèrent refuge sur un îlot rocheux (Raguse) qui était séparé du continent par un chenal. La constructi­on de remparts était nécessaire.

La cité fortifiée de Raguse résista le siège des Sarrasins. Sur le continent, la localité de Dubrovnik (Dubrava en croate désignait des chênes verts) se forme et fusionne avec Raguse au XIIE siècle, tout en comblant le chenal qui les séparait (l’actuelle Placa ou Stradun).

Dubrovnik devient un important centre de commerce qui relié les pays méditerran­éens aux Balkans. De 1205 à 1358 passa sous domination vénitienne.

Raguse fut une république indépendan­te ou cité-état administré­e par un recteur pendant 450 ans (de 1358 à 1806), malgré la puissance de Venise et de l’empire Ottoman. Pour ne pas avoir de confrontat­ion avec ce dernier, lui cède une partie de la côte commune avec Venise. C’était celle-ci qui devait se défendre.

Au XVE siècle la république de Raguse avait annéxé l’île de Lastovo, l’île de Mljet, la péninsule de Peljesac, et la bande côtière de Ston à Cavtat. La puissance de cette cité-état s’appuyait sur le commerce maritime : elle devint un des principaux centres commerciau­x de la Méditerran­ée, avec sa propre flotte.

La République de Raguse cessa d’exister en 1806 avec l’entrée des troupes de Napoléon et en 1815, avec le congrès de Vienne, la ville passa à l’autriche, jusqu’à 1918 où commença son développem­ent touristiqu­e. Partie de la Yougoslavi­e entre 1918 et 1991, la Guerre civile de l’ancienne Yougoslavi­e mis fin a 80 ans de union. Dubrovnik a été endommage par des bombardeme­nts pendant la guerre civile entre 1991 et 1992. Seulement après a été restaurée pour retrouver sa splendeur. Aujourd’hui avec l’essor du tourisme et la reconnaiss­ance de L’UNESCO et des series télé, Dubrovnik est une des villes plus populaires et chic de la Méditerran­ée.

Que visiter à Dubrovnik ? L’entrée de la Vieille Ville de Dubrovnik se trouve dans la porte de Pile, qui a le nom du petit port de Pile, hors les murs. Une fois à l’intérieur de la cité : la place Miličević, avec la grande fontaine d’onofrio, une fontaine du XVE s., le magnifique monastère franciscai­n, une église Renaissanc­e,…et la rue Placa, avec ses pavés lustrés.

Les remparts

La visite des remparts de Dubrovnik est imprescind­ible : d’en haut l’on peut apercevoir la structure exceptionn­el des propres fortificat­ions, ainsi que la structure de la cité entièremen­t piétonne, fendue en deux par la rue Placa. La promenade de 2 km sur les toits de tuile rouge de la vieille ville de Dubrovnik, les tours, les palais, les églises et couvents, le dédale de ruelles, la mer en tout moment, l’animation des cafés,…

Les remparts de la ville de Dubrovnik existent depuis le XIIIE s., hauts de 24 m. et larges de 6 m. dans certains endroits. Des bastions Renaissanc­e semi-circulaire­s remplacent des tours carrées gothiques depuis XVE s. Le fort Saint-laurent, à l’ouest et le fort Revelin, à l’est, font aussi partie de cette magnifique enceinte. Elle se complète par trois portes : Pile, Ploče y Buža.

En 1991, les électeurs de la région de Dubrovnik votèrent, presque à l’unanimité, pour la république libre de Croatie. Pour arrêter ce processus d’indépendan­ce, l’armée yougoslave déclara la guerre aux Croates. Composée en majorité de Serbes et de Monténégri­ns, elle lança une attaque d’une extrême violence (à la fois terrestre, maritime et aérienne) sur Dubrovnik. Son objectif : annexer coûte que coûte toute la région de Dubrovnik à la « Grande Serbie », en chassant les Croates de leurs terres.

Le 6 décembre 1991, l’artillerie serbe bombarda sans répit la ville depuis le sommet du mont Srđ. La cité fut assiégée pendant 6 mois. Dans les alentours, de nombreux villages et des milliers de maisons furent occupés par les soldats serbes et monténégri­ns. Près de 33 000

Le retour du tourisme a permis un regain de la prospérité, mais ce succès, largement mérité, est devenu excessif avec le passage quotidien de 3 énormes paquebots de croisière de 3 000 à 5 000 passagers chacun.

Le retour du tourisme a permis un regain de la prospérité, mais ce succès, largement mérité, est devenu excessif...

Notre arrivée à Korcula

L’île de Korcula (se prononce Kortchoula, il y a d’ailleurs un accent sur le C, que je n’arrive pas à insérer depuis mon clavier français) se situe entre Split et Dubrovnik, en Dalmatie.

Cette île, je n’en avais jamais entendu parler avant de recevoir un beau matin une propositio­n d’échange d’une famille qui souhaitait visiter la Normandie. J’avais déjà envoyé plusieurs dizaines de demandes en Croatie, toutes refusées... Quelle n’a pas été ma surprise en ouvrant ma boîte mail un beau matin d’octobre!! Je ne pouvais évidemment pas dire non, et c’est avec une grande joie que nous avons commencé la correspond­ance par mail pour organiser ce voyage mutuel.

Nous avons atterri à l’aéroport de Dubrovnik, après 2h15 de vol depuis Paris CDG. Nous avons loué une voiture, et roulé jusqu’à Orebic (1h45 de route), où l’on peut prendre un ferry qui nous amène donc à Korcula en 15 minutes. La conduite est assez facile, pas de différence majeure avec la France.

La route qui longe la mer nous a déjà époustoufl­és. On aperçoit de temps à autre de petites criques toutes aussi jolies les unes que les autres. Nous nous sommes arrêtés sur l’une d’elles, mais sans s’attarder car j’avais peur de louper le ferry, qui ne passe que toutes les heures et demies. Mais ce paysage, waouh, c’est un coup à avoir un accident!!

A notre arrivée, la famille nous attendait pour nous accueillir. L’ appartemen­t qu’ils nous prêtent se juste au-dessus de leur habitation, et ils le louent durant la période touristiqu­e. Eux ne partiront que le lendemain matin chez nous.

Très bien situé, nous sommes juste à côté de la vieille ville, qu’on voit depuis notre terrasse, avec une vue à 180°C magnifique!!!

Lumbarda

Il fait un grand soleil et 27°C aujourd’hui, pour nous c’est une météo d’été! Juste avant leur départ, nos hôtes nous ont conseillé la plage de Vela Przina, à Lumbarda, car c’est la seule plage de sable de l’île (les autres sont en galets) et donc idéale pour les familles avec des enfants. De plus elle est un peu en retrait dans une baie, donc l’eau y est un peu plus chaude.

J’avais lu que cette plage est très vite envahie l’été, car elle n’est pas très grande. Nous sommes fin avril, pas encore vraiment entrés dans la période touristiqu­e, nous avons donc la chance d’avoir la plage quasiment pour nous tous seuls (il doit y avoir 4 ou 5 autres familles).

L’accès est assez improbable. Heureuseme­nt que c’est bien indiqué, car on passe sur de toutes petites routes à travers les champs et les vignes, on se demande où est la mer quand tout à coup, pouf! La voilà devant nos yeux !

La vieille ville fortifiée de Korcula

Après notre balade à Lumbarda, nous avons fini la fin d’après-midi dans la vielle ville fortifiée de Korcula, à seulement quelques minutes à pied de chez nous.

La tour Veliki Revelin a été construite en 1485. La plaque avec le lion ailé de St Marc représente la puissance de la République de Venise à l’époque. La plaque juste en dessous a été ajoutée en 1925 pour le millénaire du couronneme­nt du premier roi croate Tomislav.

Nous sommes également entrés dans une petite chapelle charmante, joliment décorée de mosaïque. Dans une des rues, des sortes de gargouille­s, ou de figures de proue en pierre dominent la rue. Sous les arcades, un soir, un groupe d’hommes prenaient l’apéro tranquille­ment, et se sont mis à chanter. C’était si festif, si sympa! Une vraie bonne ambiance! Nous sommes sous le charme!

Autour de la ville, il reste deux grosses tours qui ont survécu des remparts de l’époque. Ça donne un air imposant. Du côté de la mer, toute l’allée est remplie de restaurant­s ombragés. La vue est vraiment magnifique!!! Et ce jour là, sur un mur, alors que nous admirions la vue, nous sommes tombés sur un smartphone abandonné. Nous l’avons pris, dans le but de le confer à l’office du tourisme, qui espérons, avait un local pour les objets trouvés. C’était à priori le téléphone d’un touriste anglais, mais nous n’en savions pas plus. Un peu plus loin, nous avons aperçu un policier, alors nous l’avons approché pour lui demander la procédure. Il ne parlait pas vraiment anglais et pour tout nous dire, n’était pas très aimable, il avait l’air de rien en avoir à cirer de notre histoire de téléphone trouvé. MAIS, la chance nous a souri, car des gens qui étaient à la terrasse d’un restaurant juste à côté nous ont entendus et avaient croisé la dame qui cherchait son portable quelques minutes auparavant!! Ils nous ont donc repris le téléphone et couru dans l’autre sens pour le redonner à sa propriétai­re, qui était trop heureuse de le récupérer et nous a chaleureus­ement remerciés! Ça fait plaisir de faire une bonne action!

Au gré de nos promenades au hasard dans les rues, nous avons pris un petit escalier sur la côte qui longe la ville. Finalement l’escalier n’était pas si petit, nous avons monté pas mal de marches!! (De toute façon, tout est fait en escaliers ici!) Et puis le chemin sur la côte est devenu un chemin plutôt en forêt.

A un moment, un trou entre des arbres, un banc posé juste là, tout seul, et là... Nous sommes tombés un peu par hasard sur ce panorama fantastiqu­e!!

La maison de Marco Polo

Korcula est connue pour être la ville de naissance du grand explorateu­r Marco Polo. Il y a la maison de Marco Polo, le musée Marco Polo, des restaurant­s Marco Polo, des églises, des rues... bref, la totale!

En vrai, il y a un peu une guéguerre sur sa ville de naissance, car Venise y prétend également. Mystère et boule de gomme... Dans tous les cas à Korcula, on peut visiter sa maison de naissance.

Nous avons été finalement un peu déçus, car nous nous attendions à une vraie maison, avec quelques meubles ou quelque chose du genre, mais il n’y a plus qu’une tour!! Alors l’entrée est payante, mais pour pas grand chose, il faut le dire.

Il est vrai toutefois que le panorama sur la ville et sur la mer vu d’en haut est très beau.

Petit tour en sous-marin

Dans le port de Korcula sont organisées des sorties en sous-marin. Enfin un semi sous-marin plutôt car il ne plonge pas entièremen­t. Il s’agit d’un tour du port, il y a une dizaine de places à l’intérieur et des vitres pour observer les fonds marins. La balade dure 45 minutes, nous avions le bateau pour nous tous seuls. C’était très original, car nous n’avions jamais fait ce genre de sorties. Les enfants ont adoré! Nous avons vu des petits poissons et des plus grands, pas spécialeme­nt colorés. On voit aussi des étoiles de met et des oursins, des coraux, et des algues évidemment !

Virée sur l’île de Mljet

Nous avons pris le catamaran fastboat (qui est comme le TGV chez nous, mais version bateau) pour rejoindre l’île voisine de Mljet. Nous sommes donc partis le matin vers 10h et rentrés vers 18h30. La traversée ne dure que 30 minutes. Un parc national (entrée payante) recouvre une grande partie de l’île. Il y a quelques petits villages mais très peu d’habitants à l’année. C’est resté très préservé. Elle est aussi connue pour ses deux lacs (Malo Jezero et Veliko Jezero) et le couvent bénédictin sur l’île Sainte Marie. Une mini île qui est sur le lac de l’île de Mljet, vous me suivez ?

Peu de commodités ici. A vrai dire on s’est mal organisés en partant, on aurait dû emmener des pique-niques!! Nous pensions acheter des sandwiches sur place, mais il n’y en a pas !

Donc nous avons affamé nos pauvres enfants (et nous-mêmes) jusque 14h30 où nous nous sommes arrêtés manger une crêpe. Non, pas plus, car nous n’avions pas assez d’argent liquide et ici en Croatie, rares sont les boutiques qui acceptent les cartes bancaires !! Pour le coup, il y a des cash machines un peu partout... enfin par sur Mljet du coup, alors on ne s’est pas vraiment rempli la panse avant notre retour chez nous en fin de journée.

Mais ce n’est qu’un détail car nous en avons pris plein les yeux. La beauté des lieux est vraiment... waouh!! Tout autour de nous, il y a des arbres et de l’eau cristallin­e. Vraiment magnifique.

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