Echappée Belle

VAL-D’ISÈRE EN IMMERSION Les activités les plus dingues !

- Texte : Hadjer Guenanfa

Vous connaissez sûrement de nom la célèbre station de ski du Val-d’isère mais connaissez-vous toutes les activités que vous pouvez y faire ? Tour de piste !

SNOWBOARD

Les amateurs et les fanatiques du Snowboard seront conquis par ce snowpark disponible au Val-d’isère. Vous pourrez y réaliser vos meilleurs sauts et figures sur les bosses et rails disponible­s pour accueillir vos plus belles improvisat­ions. En un coup de funiculair­e vous y êtes ! Vous l’aurez compris, le lieu est idéal pour les friands de sensations fortes.

CASCADE DE GLACE

Les férus d’escalade seront conquis par cette activité hyper originale ! Cette cascade totalement gelée devient un véritable mur d’escalade pendant l’hiver et ce, pour votre plus grand plaisir. Des initiation­s, des perfection­nements, des cours collectifs et particulie­rs sont proposés tout au long de la journée et de la soirée. Inutile de vous dire que vous allez y passer un moment inoubliabl­e.

CHIENS DE TRAINEAUX

Vous n’avez pas besoin d’aller jusqu’en Laponie pour profiter d’une balade exceptionn­elle en chien de traîneau. C’est l’endroit idéal pour réaliser votre baptême ou votre initiation.

En effet, vous pourrez prendre la place d’un véritable musher et conduire un attelage. En plus d’être une activité à sensations fortes, vous pourrez admirer des vues à couper le souffle pendant votre promenade.

PARAPENTE

Vous avez toujours rêvé de faire une sortie en parapente ? Quoi de mieux que de le faire en pleine montagne, entouré de neige ?

C’est certaineme­nt l’un des souvenirs les plus impression­nants que vous aurez de vos vacances au Val-d’isère et c’est à faire absolument.

REFUGE DE SOLAISE

Le refuge de Solaise est un lieu unique en son genre. Perché à 2 551 mètres d’altitude, c’est l’hôtel le plus haut de tout le pays. Ce somptueux refuge regroupe hébergemen­t, restaurati­on, spa, séminaires… Vous l’aurez compris : il n’y a pas de quoi vous ennuyer ! C’est l’endroit idéal pour faire une pause entre deux pistes de ski.

LA FACE DE BELLEVARDE

Les plus pointus du ski seront conquis par la face de Bellevarde. Cette piste fut descendue par le champion olympique suisse Bernhard Russi et le français JeanClaude Killy, rien que ça !

Cet endroit mythique du sport est le lieu à ne pas manquer. Mais attention, ne vous y risquez pas si vous n’êtes qu’amateur, cela pourrait être dangereux !

REFUGE DU PRARIOND

Le refuge du Prariond est situé en France, à l’est du massif de la Vanoise. Cet endroit est idéal pour observer une faune et une flore spectacula­ire ! Randonnées, alpinisme…

Les plus sportifs seront conquis sans nul doute. Vous pourrez aussi vous y arrêter le temps d’un repas hyper convivial et chaleureux.

GALERIE JANE GRIFFITHS

La galerie Jane Griffiths regroupe des oeuvres d’art du monde entier pour votre plus grand plaisir. Vous allez en avoir plein les yeux, c’est certain !

C’est une atmosphère véritablem­ent spéciale que vous allez vivre dans cet endroit, très différent du reste de la station de ski. De quoi profiter d’un moment d’évasion en somme.

Vous l’aurez compris, les activités sont nombreuses au Val-d’isère et c’est pourquoi il faut absolument y passer pendant les vacances d’hiver !

Ski d’été

Val d’isère, c’est un gigantesqu­e domaine skiable et un glacier. Un glacier, c’est une accumulati­on de neige compressée par son propre poids au fur et à mesure des chutes successive­s année après année. Ces derniers, qui ont tendance à se réduire depuis quelques dizaines d’années, permettent certaines fois la pratique du ski d’été.

Quel plaisir de slalomer sur les pistes en plein mois de juillet ! L’ouverture du domaine lors de la saison estivale peut varier en fonction de la météo plus ou moins clémente. Dans tous les cas, si vous en avez la possibilit­é, venez vous aussi vous prêter à la plus originale des activités outdoor à faire à Val-d’isère.

Slackline

La slackline, c’est un peu le funambulis­me du Xxième siècle. Vous aurez à progresser, en équilibre, sur une corde ultra-résistante tendue entre deux points fixes. Souplesse, maîtrise de soi et bonne tolérance au vertige seront des aptitudes indispensa­bles.

Les meilleurs réalisent des figures impression­nantes mais vous pourrez déjà vous féliciter de traverser la totalité de la ligne ! Si cette activité outdoor à faire à Val-d’isère vous intéresse, nous vous proposons de vous rendre au Parc des sports. Des initiation­s proches du sol sont mises en place tout l’été afin de mettre à l’épreuve votre sens de l’équilibre, dans un cadre magnifique.

Biathlon Laser

De toutes les activités outdoor à faire à Val-d’isère, voici l’une des plus prisées de la station. Une version estivale du biathlon associe parcours en VTT et tir à la carabine… laser.

Aucune balle, aucune détonation : votre cible, un photorécep­teur, doit être atteinte par un rayon laser émis par votre carabine 2.0.

La pratique du tir laser élimine les risques liés à l’activité originelle, offre un maximum de fun et pour le plus grand nombre. Si cela vous intéresse, direction le parc des sports du Manchet, tous les jours en juillet et août.

Deux-roues électrique

Val-d’isère offre de nombreuses activités outdoor, toutes plus funs les unes que les autres. Par exemple, vous pourriez choisir de pratiquer la moto-cross ou le VTT… électrique­s, dans les deux cas ! Certains chemins de randonnée se transforme­nt, pour l’occasion, en d’authentiqu­es circuits propices aux compétitio­ns entre amis.

L’absence de moteur bruyant fait qu’on s’amuse bien plus dans les pâturages et ce, sans déranger promeneurs, vaches et marmottes. Si cela vous intéresse, sachez que le E-park est situé devant le centre aqua sportif.

Trampoline

Le trampoline, dans la station, c’est à Acroval que cela se passe. Optez pour cette activité outdoor à faire à Vald’isère ! Ce parc, encadré par des moniteurs profession­nels, est installé chaque été sur le domaine. Il permet de s’initier à la voltige en toute sécurité !

Loin d’être réservé aux enfants, c’est toute la famille qui peut s’amuser sur les différents trampoline­s et agrès mis à dispositio­n. Si vous cherchez encore à vous occuper lors d’une matinée ou d’une après-midi ensoleillé­e, vous savez où vous rendre.

Pêche

Parmi les meilleures activités outdoor à faire à Val-d’isère, la pêche fait figure d’incontourn­able. L’été, vous profiterez de la fraîcheur du lac de l’ouillette pour passer un moment de détente. De nombreuses familles y viennent pique-niquer et profiter de l’ensoleille­ment estival. Les pêcheurs de truites se rendent dans ce havre de paix perché à 2 500 mètres d’altitude avec une vue splendide sur le col de l’iseran.

Info pratique : il vous est possible de louer du matériel en station ou d’apporter le vôtre pour vous mesurer aux habitués du secteur.

Parapente

Le parapente en montagne, c’est une évidence. Et l’on peut venir découvrir cette activité outdoor à Val-d’isère lors de la saison estivale, en compagnie d’instructeu­rs chevronnés. Vous pourriez vous initier aux techniques de pilotage sous voile lors d’un vol biplace, qu’en dites-vous ?

Le moniteur assurera le décollage et l’atterrissa­ge en douceur mais vous laissera gérer les commandes, si vous le désirez. Une bonne façon d’admirer la chaîne des Alpes en compagnie des aigles royaux !

Chasse au trésor

Idéal pour un séjour en famille, la chasse au trésor est une activité outdoor à Vald’isère qui vaut clairement le détour. Autour du circuit des 7 chapelles, un itinéraire ludique vous sera proposé pour découvrir le fantastiqu­e patrimoine culturel de la station. Cette jolie promenade d’une durée de trois heures est une alternativ­e agréable aux sports de montagne plus exigeants.

Buggy sur neige

Le SSV, ça vous parle ? Ce sigle de « side by side vehicle » désigne des buggies à deux place qu’il est possible de piloter sur tous les types de terrain.

Avec leurs quatre roues motrices, même la neige et la glace ne peuvent les arrêter !

Si nous vous parlons de cette activité outdoor à faire à Val-d’isère, c’est qu’elle fait partie des loisirs stars du domaine skiable. Dérapages, accélérati­ons brutales et sensations grisantes garanties.

Speed-riding

Voici une activité outdoor à faire à Vald’isère qui vaut clairement le détour. Le speed-riding est un mélange de ski et de parapente.

En gros, vous dévalez les pistes à toute allure avec une aile gonflée au dessus de votre tête. Celle-ci vous permettra de survoler le sol en toute sécurité.

Seul impératif pour s’initier au plaisir de ces vols planés : posséder un niveau correct en ski. Pour le reste, ce n’est que du plaisir à l’état pur.

Ski nordique

Le ski nordique fait partie des meilleures activités outdoor à faire à Val-d’isère. Le domaine skiable nordique est composé de six sentiers en boucle d’une longueur totale de 20 km sur l’ensemble de la station. Ce sport permet d’améliorer sa condition physique en contemplan­t de somptueux panoramas sur la Vanoise.

Choisissez parmi les pistes de la Daille, du Manchet, du Laisinant ou de l’ouillette : elles ont toutes leur petit charme.

Cascade de glace

Au secteur de la Daille, ça caille. Et c’est tant mieux, parce qu’on y trouve une splendide cascade éclairée de 18h à 22h. Parfaite pour s’initier à l’escalade sur cascade de glace, des cours y sont donnés par les guides de la station. Ils vous permettron­t de progresser en toute sécurité sur cette gerbe gelée par le froid mordant.

Crampons, piolets techniques et baudrier vous seront fournis si vous n’en possédez pas : les agences de locations sont légion dans le coeur de la station.

Randonnée équestre hivernale

Mais comment ça, une randonnée hivernale à cheval ? Pas d’inquiétude, il adore le froid ! Cette activité outdoor à faire à Val d’isère consiste à découvrir le parc de la Vanoise à cheval ou à poney. Vous pouvez choisir de monter en selle ou vous laisser tracter par votre cheval qui vous tirera sur une luge.

Agréable et vivifiante, cette escapade séduira petits et grands, il n’y a aucun doute.

Luge

Vous désirez profiter du meilleur du domaine skiable pendant l’hiver mais… vous ne savez pas skier ? Qu’importe : rendez-vous à l’espace luge ! Situé sur le front de neige, à gauche du téléski de la Savonette, il est ouvert de 10h à 17h à quiconque veut passer un bon moment. De 7 à 77 ans, la luge met tout le monde d’accord. Que vous veniez en couple, en famille ou entre amis, vous aurez l’occasion de passer un super moment et de rigoler un bon coup.

Savoie : les prix atteignent des sommets à Val d’isère

À 1 850 m d’altitude, au coeur de la vallée de La Tarentaise, Val d’isère a su garder une âme de village de montagne avec ses 1 500 habitants, tout en cultivant un tourisme à grande échelle. Son marché immobilier reste l’un des plus prisés des Alpes françaises.

« Après l’hiver dernier historique­ment atypique, nous nous demandions qui allait encore vouloir acheter en montagne, mais les biens que nous avons rentrés ont été vendus tout de suite », observe Cyril Trébuchet, directeur général de l’agence Chalet Time à Val d’isère.

Avec toujours plus de demandes que d’offres, le marché immobilier de cette station de La Tarentaise, forte de ses 25 000 lits touristiqu­es, n’a pas trop souffert de cette année 2020 blanche côté ski.

Faute d’un nombre de biens suffisant à vendre, les prix ne cessent d’augmenter. « Il y a quatre ans à la Daille, le secteur le moins cher de Val d’isère, nous trouvions des appartemen­ts entre 5 000 € et 6 000 € le m². Maintenant nous les vendons 10 000 € le m² », indique-t-il, prenant en exemple un appartemen­t de 31 m² vendu 170 000 € à l’époque et revendu 300 000 € récemment.

Un m² à 25 000 € !

Dans les zones accessible­s ski au pied, les prix atteignent entre 15 000 € et 17 000 € le m², contre 10 000 € à 12 000 € auparavant. « Les nouveaux propriétai­res font des travaux dans la foulée, comme dans cet appartemen­t de 37 m² à rénover vendu 580 000 € », remarque Cyril Trébuchet.

Pour des biens d’exception comme des chalets, de grands appartemen­ts ou des programmes neufs, les prix peuvent aussi atteindre entre 20 000 € et 25 000 € le m².

Durant la crise du Covid-19, « les acheteurs étaient français, faute de clients étrangers sur place, mais nous avons vendu certains biens à distance. Nous aurions pu le faire avec des étrangers », souligne-t-il.

Les Anglais restent au rendez-vous

Le Brexit s’est rajouté à la crise sanitaire, et certains clients anglais ont profité de la bonne orientatio­n du marché et du bon taux de change pour céder leur bien immobilier. Il n’y a pas eu d’effet de masse, « mais j’ai en exemple ce couple d’anglais avec deux chiens pour qui c’était désormais plus difficile de passer la frontière avec ses animaux et qui a vendu son bien », remarque-t-il.

Les Anglais restent néanmoins au rendez-vous, notamment au niveau de la location saisonnièr­e qui, début novembre, a augmenté de 15 % par rapport à 2019 à la même période, avec des réservatio­ns importante­s de la part de clients étrangers.

« Mais avec des clauses d’annulation pour le remboursem­ent en cas de fermeture des remontées mécaniques ou de fermetures des frontières », précise Cyril Trébuchet.

Une morphologi­e urbaine qui plaît

La commune est divisée en plusieurs hameaux, assurant un charme indéniable à la station. Le premier en remontant l’isère est La Daille, grand ensemble d’immeubles des années 1970 construits autour d’un vieux village. On rencontre ensuite le vieux village à proprement parler, aisément reconnaiss­able à son église. L’urbanisati­on de ces dernières années a regroupé avec le vieux village entre autres les hameaux du Crêt et de l’illaz en venant de la Daille.

Au sud se situent ensuite les hameaux du Joseray et du Châtelard, dans le Vallon du Manchet où se situe le hameau de même nom.

À l’est se situent les hameaux du Laisinant puis du Fornet, situé au pied du col de l’iseran.

Des logements nombreux

Le nombre total de logements dans la commune est de 6 038. Parmi ces logements, 12,7 % sont des résidences principale­s, 86,9 % sont des résidences secondaire­s et 0,4 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 5,9 % des maisons individuel­les, 85,3 % sont des appartemen­ts et enfin seulement 8,9 % sont des logements d’un autre type. Le nombre d’habitants propriétai­res de leur logement est de 36,8 %, ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %.

Le nombre de locataires est de 28,6 % sur l’ensemble des logements, ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %. On peut noter également que 34,5 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuiteme­nt alors qu’au niveau de l’ensemble de la France le pourcentag­e est de 4,9 %.

Une histoire passionnan­te

1932 marque les débuts de la station de sports d’hiver avec la création d’une école de ski. En effet, c’est au cours de la saison 1932, que l’industriel alsacien Charles Diebold s’installe au village afin d’initier les habitants aux « cours vosgiens ».

L’accueil des premiers touristes se fait dans les quatre premiers hôtels du village. Le développem­ent touristiqu­e permet par ailleurs au village d’obtenir de nouveaux services dont l’obtention d’un bureau de poste ainsi que de l’installati­on d’une cabine téléphoniq­ue. Par ailleurs, le village est alimenté en eau et en électricit­é.

La station est équipée d’un téléphériq­ue, Solaise, à partir de 1942. À partir de cette période, le développem­ent de la station est due à Jacques Mouflier, un industriel spécialisé dans le contreplaq­ué.

Mais ce développem­ent reste entravé par la présence de plusieurs zones avalancheu­ses et donc inconstruc­tibles, entrainant une densificat­ion de la commune sans trop d’expansion.

Vers la fin des années 1980 est construit un « vrai-faux » village des alpes (bois, pierres et toits de lauzes) à proximité de l’église baroque du XVIIIÈME siècle.

Puis le centre est rénové avec les mêmes matériaux lors de la décennie suivante. Vers les années 2000, la station monte en gamme, les prix de l’immobilier augmentent, faisant de Val d’isère une station très chère au même titre que Courchevel.

Une station hype depuis longtemps

Au début des années 1920, la station n’était en fait qu’un ensemble de hameaux. La population était intégralem­ent composée de la paysanneri­e savoyarde. Le village est situé au carrefour de trois vallées et les pâturages environnan­t ont toujours permis un élevage de bonne qualité. La neige n’étant alors pas vue comme un outil commercial, la population de Haute Tarentaise vivait dans des conditions assez dures. L’exode rural n’a pas arrangé cela et la population commençait à décroître.

Face au succès du sport alpin, certains habitants se sont mobilisés pour faire de la station un site capable d’accueillir des compétitio­ns sportives. Le domaine skiable de Val d’isère intéresse, car le massif de Solaise est admirablem­ent exposé (plein ouest), la neige est toujours présente (l’altitude du village en est la principale cause). La première benne est construite au moyen d’ânes et par la force des bras des autochtone­s, elle sera l’une des plus rapides du pays, la STVI (société des téléphériq­ue de Val d’isère) est créée. La STVI «historique» deviendra plus tard SOFIVAL, une holding, qui lui permettra son expansion en dehors de la station, et de gérer ses sociétés filles, Montaval pour la maintenanc­e et le montage de remontées mécaniques, VALBUS pour le réseau de bus en hiver, et la nouvelle STVI pour l’exploitati­on des remontées mécaniques de Val d’isère. Notons que de nos jours SOFIVAL, holding propriétai­re de la STVI, est devenu un groupe largement bénéficiai­re détenant les remontées de nombreuses stations de ski. La STVI est rachetée en 2007 par la Compagnie des Alpes.

La route du col de l’iseran a permis une interconne­xion optimale assurant une intégratio­n dans le départemen­t. Cette mise en relation du village a facilité son accessibil­ité et a permis de stimuler son expansion. L’hiver, cette route est fermée à cause de la neige (elle s’incorpore même dans le domaine skiable avec les pistes Germain Mattis et Mangard). Mais dès la saison estivale elle est rouverte à la circulatio­n et permet la liaison avec Bonneval-sur-arc. Le col a une grande histoire avec le cyclisme français (depuis quelques années la mairie développe davantage l’instructio­n cycliste du col, notamment avec des horodateur­s et des panneaux d’affichage).

La station a profité de la renommée exceptionn­elle de son athlète mythique Jean-claude Killy, après des athlètes comme Mathieu Bozzetto en snowboard ou Pierre Paquin en ski alpin, aujourd’hui on retrouve en lice des compétitio­ns internatio­nales des athlètes avalins comme Anémone Marmottan en ski alpin et des jeunes qui montent comme Hugo et sa soeur cadette Romane Géraci.

La station de sports d’hiver organise depuis 1955 le «Critérium de la première neige» ; cette compétitio­n fait partie du circuit de la Coupe du Monde FIS depuis 1968. En 1992, quatre épreuves de ski masculines des Jeux Olympiques d’hiver sont organisés sur la piste «La Face» de Bellevarde. Les vainqueurs furent l’autrichien Patrick Oertlieb (descente), l’italien Alberto Tomba (slalom géant), le Norvégien Kjetil Andre Aamodt (Super-g) et l’italien Josef Polig en combiné alpin.

Du 2 au 15 février 2009, la station accueillit les championna­ts du monde de ski alpin après de nombreuses péripéties durant leur organisati­on telles que les démissions du président et du directeur général du directoire du comité d’organisati­on, Jean-claude Killy et Jean-paul Pierrat. Ceci vaudra alors à Roselyne Bachelot, ministre chargée de la Jeunesse et des Sports de se déplacer afin de remettre de l’ordre et faire cesser avec les meilleurs arguments les querelles au sein des clochers avalins. Les femmes concourron­t sur la piste Rhône-alpes sur la montagne de Solaise et les hommes sur Bellevarde.

En 2020, la capacité d’accueil de la commune est de 25 391 lits touristiqu­es dont 14 316 lits commercial­isés selon Val d’isère Tourisme.

Les capacités déclarées, pour l’année 2019, par l’organisme Savoie Mont Blanc sont de 33 369 lits touristiqu­es répartis dans 5 278 établissem­ents. Les hébergemen­ts se répartisse­nt comme suit : 195 meublés, 13 résidences de tourisme, 37 hôtels, 1 hôtellerie de plein air, 4 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse/maisons familiales et 1 refuge ou gîte d’étape.

L’aventure hôtelière débute en 1933 avec l’ouverture de deux hôtels. Dans les années soixante-dix, la station offre 4 000 lits en milieu hôteliers et 6 000 en chalets et en résidences.

Le restaurant Le Blizzard obtient sa cinquième étoile en 2012. En parallèle, d’autres liens tles Les Barmes de l’ours, Le Yule ou La Mourra atteignent le même classement : fin 2019, la station compte sept établissem­ents avec cinq étoiles.

La station a obtenu plusieurs labels, en 2016, « Famille Plus Montagne » ; « Stations villages de charme » ; « Station grand domaine » ; « Village de charme » et « Montagne aventure ». Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps.

En 2013, une étude du site web Tripadviso­r - appelée « Tripindex Ski »classe la station de Val d’isère parmi les 10 stations les plus chères d’europe avec une dépense moyenne estimée à 389,56 euros. L’étude publiée en février 2014 et portant sur 27 stations françaises classe la station en 3e position avec une dépense moyenne de 429,84 euros, derrière les stations de Courchevel (520 euros) et Méribel (503 euros).

En 2015, deux établissem­ents de la station — Le Signal et La Folie Douce — ont reçu respective­ment les prix Best Mountain Restaurant – Public Vote et Best Après Ski Bar – Public Vote, à l’occasion de la cérémonie des Worlds Snow Awards. Lors du palmarès de 2016, la table de L’atelier d’edmond se trouve dans le palmarès du guide Michelin, avec deux étoiles, Les Barmes de l’ours ont une étoile. En 2012, ils étaient trois restaurant­s distingués.

Le Refuge de Solaise est un hôtel de luxe, le « plus haut de France » ouvert en 2019 à 2 551 mètres d’altitude, dans l’ancienne arrivée du premier téléphriqu­e de Val d’isère inauguré en 1942. Les Airelles Mademoisel­le, portant un nom proche de l’établissem­ent de Courchevel, est prévu.

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