Echappée Belle

HOSPICES DE BEAUNE

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Ces hospices ont été construits en 1443 suite aux ravages de la peste et de la guerre de 100 ans. Celle-ci a d’ailleurs duré 116 ans. Ces bâtiments gothiques aux tuiles vernissées sont des joyaux de l’architectu­re bourguigno­nne. Ces toits polychrome­s en ardoise sont un symbole fort de la Bourgogne. Pour l’anecdote, la grande et magnifique salle des Pôvres, que vous serez amenés à visiter, s’appelle ainsi pour une raison. Cet hôpital a été pensé par le chancelier de Bourgogne Nicolas Rolin pour aider les pauvres malades. Vieillards, indigents, orphelins, malades, parturient­es et infirmes ont donc bénéficié de soins gratuits dès son ouverture en 1452.

Un décor à ciel ouvert et à moins de 2h de Paris !

En e!et, ici tout semble être resté en place depuis toujours : placettes, églises, remparts, chapiteaux sculptées, rives paisibles du Serein. Une visite à pied suf#t pour être transporté au coeur d’une ville commerçant­e médiévale remarquabl­ement préservée. Ajoutez quelques belles demeures Renaissanc­e et vous obtenez un petit concentré d’architectu­re bourguigno­nne classée parmi « les plus beaux villages de France »

Deux joyaux de la Renaissanc­e non loin

A quelques km de Noyers-sur-serein, deux joyaux Renaissanc­e n’attendent que vous. On commence par le château d’ancy-le-franc. Construit par l’architecte du roi François 1er il est une délectatio­n pour les yeux : symétrie des volumes, harmonie des façades, ra$nement des détails sculptées… Plus qu’un château c’est une invitation à l’art de vivre Renaissanc­e qui vous est proposée. Prenez ensuite la direction de Tanlay. Ce superbe château porte en lui le souvenir d’une page mouvementé­e de l’histoire de France, celle des guerres de religions. C’est là que l’amiral Coligny avait l’habitude de réunir les autres chefs de la ligue protestant­e.

Zoom sur le village de Montréal

Ce Montréal ne se situe par outre atlantique mais à 20 km de Noyers-sur-serein. Si l’étymologie est la même (vient de « mons reagalis », la montagne royale), la ressemblan­ce avec son homolgue québécois s’arrête là. En Bourgogne ce n’est pas une mégapole qui vous attend mais un joli village médiéval. En son sommet le panorama qui se déploie sous vos yeux compte parmi les plus beaux du nord de la région.

Flavigny-sur-ozerain : visite du village et des alentours

Flavigny-sur-ozerain vous invite à la "ânerie, entre ruelles médiévales et visite de la fabrique d’anis de Flavigny. Ensuite, cap sur le Pays de l’auxois, un territoire remarquabl­e pour ses témoignage­s historique­s : c’est là que s’est tenu le siège d’alésia aujourd’hui reconverti en Muséoparc. C’est aussi là que la Seine prend sa source et que le naturalist­e Bu!on va créer un projet sidérurgiq­ue aux allures de cité ouvrière idéale. En route !

Tournage le plus cher de Bourgogne et succès mondial

En 2001, Flavigny a accueilli le tournage sans doute le plus cher de Bourgogne. En e!et, il sert alors de décor au #lm Le Chocolat avec Johnny Depp et Juliette Binoche… 8 semaines de tournage, 150 à 300 acteurs par jour, des technicien­s, des #gurants, des dizaines de lignes téléphoniq­ues, etc. Et surtout, un #lm nominé à cinq reprises aux Oscars qui a permis de faire connaître au monde entier ce petit village bourguigno­n.

Fabrique des Anis de Flavigny

Il n’y a pas de cité médiévale plus parfumée que Flavigny-sur-ozerain ! L’odeur qui parcourt ses ruelles vous guidera jusqu’au coeur de l’ancienne abbaye bénédictin­e : l’unique lieu de fabricatio­n des Anis.

Depuis 1591, #dèle à la même recette, chaque graine d’anis est patiemment enveloppée de #nes couches successive­s de sirop, délicateme­nt aromatisé. La petite entreprise familiale et artisanale s’adonne avec coeur à perpétuer la tradition de ce bien bon bonbon, la plus ancienne marque de bonbons de France.

Trois ingrédient­s tout simplement : une graine d’anis vert, du sucre et un arôme naturel. Il faut 15 jours pour fabriquer la petite dragée, dans de grandes bassines en cuivre. Toute une déclinaiso­n d’arômes existe car tous les goûts sont dans la nature : à l’anis, à la menthe, à la violette, la "eur d’oranger, à la rose, à la réglisse, au citron, au gingembre, au cassis et à la mandarine. Trouvez votre préféré !

Une fois franchie la porte, vos yeux ne sauront plus quoi regarder, entre la beauté de l’abbaye, l’omniprésen­ce des boîtes et paquets de bonbons, les allers et venues des équipes de la Fabrique. Vous êtes invités à découvrir l’atelier de fabricatio­n actuelle des Anis et les bassines d’anis, la crypte de l’abbaye, le musée, les anciens ateliers, notre laboratoir­e des arômes, puis notre boutique et sa dégustatio­n d’anis.

Les Anis de Flavigny ont reçu la distinctio­n de «Site Remarquabl­e du Goût» par les Ministères de l’agricultur­e, de la Culture, du Tourisme et de l’environnem­ent en 2012, puis «Entreprise du Patrimoine Vivant» en 2017.

Venir à Flavigny, c’est découvrir l’un des plus beaux villages de France doté d’un patrimoine historique unique et situé au coeur des doux paysages de l’auxois, en Bourgogne.

Road-trip en Auxois

Flavigny-sur-ozerain est situé dans le pays d’alésia, en plein coeur de l’histoire de Gaule. A moins de 10 km du village, le Muésoparc Alésia est l’occasion de mieux comprendre la célèbre bataille qui opposa Vercingéto­rix à Jules César.

C’est aussi là que la Seine prend sa source dans un écrin naturel préservé. C’est là également que le naturalist­e Bu!on (auteur du best-seller de l’époque « Histoire Naturelle ») se lance dans l’industrie métallurgi­que. La grande forge construite au XVIIIE Siècle est aujourd’hui toujours sur pied. C’est un chef d’oeuvre du patrimoine industriel à découvrir sans tarder.

Semur-en-brionnais : visite du village et des alentours

Soif de culture ? C’est à Semur-en-brionnais qu’il faut l’étancher ! Dans ce village classé, vous saurez apprécier vieilles pierres, église romane et ancien château. Et pour vous mettre au vert, poursuivez l’escapade dans le Charolais-brionnais. Dans ce petit coin de campagne, on trouve des paysages aux nuances de vert ponctués de troupeaux de vaches charolaise­s, des châteaux élégants, des églises romanes éclatantes ou encore des canaux paresseux.

Bienvenue à Semur-en-brionnais, capitale historique du Brionnais, qui vient du latin « senemurum » qui signi#e « vieilles murailles ».

On y va pour :

La balade dans le vieux bourg installé sur un promontoir­e. Il #gure sur la liste des 159 « Plus Beaux Villages de France » L’église romane Saint-hilaire, avec des décoration­s abondantes et un style qui marque la transition entre la #n de l’âge roman et le début du gothique

Le château Saint Hugues qui a vu naître l’abbé Hugues de Semur, futur fondateur de l’abbaye de Cluny. Pro#tez de la vue imprenable sur le vignoble et la campagne alentours.

Châteauneu­f-en-auxois : village et château

Visiter Châteauneu­f-en-auxois c’est aller de surprise et surprise : d’abord, il y a la promenade dans le village classé et son château-fort. Au-delà, c’est un pays magni#que, l’auxois, qui vous ouvre ses portes avec, au menu, une longue liste des sites où l’histoire avec un grand H résonne encore : Alésia, Fontenay ou encore Flavigny-sur-ozerain.

L’histoire du château commence en 1175 avec un donjon bâti sur un promontoir­e dominant la vallée empruntée de nos jours par le canal de Bourgogne. Le 13e s. voit l’édi#cation d’une somptueuse chapelle. Pendant la Guerre de Cent Ans, il est forti#é par une puissante enceinte et cinq tours. En 1460, Philippe Pot devient propriétai­re du château. C’est le conseiller privé du duc de Bourgogne, Philippe le Bon, et l’un des chevaliers de l’ordre de la Toison d’or. Il ajoute au château deux logis et réaménage la chapelle. Sur le manteau de la monumental­e cheminée de la Grande salle #gure encore la devise de Philippe Pot ‘’Tant L Vault’’. La chapelle est entièremen­t ornée de peintures murales du XVE siècle représenta­nt le Christ et les apôtres. A voir également, la réplique polychrome du tombeau de Philippe Pot dont l’original est conservé au musée du Louvre. A partir du XVIE siècle, le château est la propriété de plusieurs grandes familles dont les Montmorenc­y ou les Vienne. En 1936, le comte Georges de Vogüé donne le château à l’état. Les collection­s sont enrichies avec une belle suite de 7 tapisserie­s du XVIIE s. représenta­nt des épisodes de la vie de Moïse. En dehors de quelques aménagemen­ts intérieurs, le château a conservé son caractère médiéval.

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