Festivités, folie une sorte de boîte de nuit à ciel ouvert
La saison commence vers Pâques, sensiblement plus tôt que dans la plupart des autres Cyclades (hormis Santorin). Bien sûr beaucoup d’homos, pour qui Mykonos est un rendez-vous estival branché.
Mais la branchitude de l’île attire tous les publics d’à peu près tous les pays qui ont découvert les plaisirs du tourisme. Tout cela se paie, et Mykonos est devenue infréquentable pour les fauchés, en été du moins. On va à Mykonos pour voir ou être vu, ou les 2, mais certainement pas pour trouver la tranquillité... Étape pas vraiment indispensable, donc, si l’on s’accroche à une idée de la Grèce d’autrefois.
En revanche, l’île vaut le détour si l’on aime s’éclater toute la nuit. C’est aussi un des hauts lieux de rendezvous de la jet-set (gay, mais pas uniquement), où le Tout-athènes se précipite. On n’arrivera pas à supprimer la totalité du charme de Mykonos.
On se perdra toujours aussi bien dans les merveilleuses ruelles bordées de petites maisons aux murs chaulés et aux volets bleu délavé et qui contiennent autant d’églises... qu’il y a de bistrots en France.