Rencontre avec Christian PRADEL Directeur commercial et marketing Le Parfait
MR PRADEL, RACONTEZ-NOUS L'AVENTURE "LE PARFAIT" ?
On situe la naissance de la marque Le Parfait en 1930, mais le concept de la conservation en bocaux est antérieur ; à une époque où le marketing et la notion de marque n’étaient pas essentiels. On achetait des bocaux pour conserver les aliments. En effet, à cette époque, point de réfrigérateur et encore moins de congélateur pour conserver ses aliments. On se nourrit avec les produits de saison et l’abondance des beaux jours souvent se perd. La viande est salée, fumée, on conserve dans la graisse, dans le vinaigre ou sous forme de confiture avec le sucre… En saumure aussi. Autant de processus qui dégradent les produits. Le principe de la conserve est né au début du siècle précédent, en 1800. C’est à Nicolas Appert (1749 -1841) que l’on doit sa mise au point. Au début des années 1900, il y a beaucoup de verreries sur le territoire Français, chaque région viticole ou ville d’eau ou de brasseurs a sa verrerie et chaque verrerie propose une solution bocal. Ainsi apparaissent les marques Triumph, Le Pratique, Le Meilleur, Le Parfait... Aujourd'hui, il ne reste que Le Parfait.
QUELLE EST LA VALEUR AJOUTÉE DE VOS PRODUITS POUR UNE MAMAN D'AUJOURD'HUI, UNE CITADINE QUI A UN EMPLOI DU TEMPS PAS FACILE ?
Les avantages sont nombreux et le premier pour de jeunes parents, et pas le moindre, c’est de maîtriser l’alimentation de son enfant. En effet, quand on réalise ses propres bocaux on commence par choisir ses ingrédients et leurs origines ; on ne laisse à personne la possibilité de le faire à sa place. Ensuite on cuisine soi-même sans artifices, pas trop de sel, pas trop de sucre, pas d’exhausteurs de goûts ou d’excès de graisses… On éduque le palais avec le vrai goût des produits et non pas un goût formaté… Enfin, on réalise ses conserves, uniquement grâce au processus du traitement thermique, sans aucun conservateur, ni colorant… C’est le processus qui assure la conservation. Un autre avantage, c'est la maîtrise du temps. En effet, faire ses propres conserves c’est non seulement simple, facile et peu exigeant en matériels mais c’est aussi une façon de gérer son temps. En quelques heures un soir ou durant un week-end, on peut réaliser les repas de la semaine, c’est le moment investissement. Ensuite, au moment de consommer, il suffira de faire réchauffer, c’est le moment bénéfice. Notez que le moment investissement peut consister tout simplement à réaliser des portions supplémentaires du repas prévu, le traitement thermique se fait seul… Les petits pots maison sont aussi transportables et ne nécessitent pas d’électricité pour être conservés, contrairement à la congélation. Pour les écolos, faire ses propres bocaux génère peu de déchets et les contenants sont réutilisables…
A QUEL POINT LES POTS "LE PARFAIT" PERMETTENT-ILS DE PRÉSERVER LA QUALITÉ GUSTATIVE ET NUTRITIONNELLE ?
Dans une conserve maison, rien ne se perd, on n’y retrouve que ce qu’on y a mis. Le processus ne dégrade en rien les produits, pas plus qu’une consommation normale. C'est-à-dire que si les légumes perdent des propriétés lors du traitement thermique sous l’effet de la chaleur, ils n’en perdent pas plus que lors de la cuisson pour les consommer, sauf à consommer des haricots vert crus. La conserve ménagère préserve tous les bienfaits des produits. De plus, le verre est neutre au goût et surtout inerte, pas de transfert entre le contenant et le contenu contrairement aux autres emballages. Pas de phtalates ou de perturbateurs endocriniens provenant de l’emballage. Enfin, indirectement les bocaux contribuent au bien-être de tous, en verre ils sont totalement recyclables et ils permettent de conserver les produits sans consommer d’énergie.
PEUT-ON DONC VRAIMENT CONTRÔLER LA QUALITÉ DE CE QU'ON DONNE À SON ENFANT EN RÉALISANT DES REPAS FAITMAISON ?
En effet, c’est possible, il suffit d’avoir la bonne méthode et le bon matériel. On peut rajouter l’avantage de la portion : au moment de la réalisation et en fonction des besoins, on choisit le contenant adapté.