LES ENFANTS SENSIBLES NOUS INVITENT À RÉINVENTER LE MONDE
« Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être adapté à une société malade » Ainsi parlait le sage Indien Jiddu Krishnamurti. Si 90 % de la population fonctionne sur un modèle principalement rationnel, il en est par extension de même pour la société tout entière. Ce modèle qui sépare, spécialise et partitionne à outrance ne se fourvoie-t-il pas ? On prend conscience chaque jour un peu plus des conséquences écologiques désastreuses d’un tel mode de fonctionnement.
La rationalité est bien entendu inhérente et nécessaire à l’être humain, mais ne l’aveugle-t-elle pas lorsqu’elle se trouve séparée de sa consoeur émotionnelle ?
À vouloir trop faire taire l’émotion au bénéfice de la raison, despotique et tyrannique, on éveille les egos, on ravive chez l’humain le désir insatiable du profit aveugle, complètement déconnecté de l’environnement et de ses pairs.
Complètement déconnecté de tout ce qui confère, justement, à l’homme son unité en tant que microcosme. La société rationnelle est sans doute coupée d’une part d’elle-même. Elle est la représentation de l’inconscient collectif composé d’une multitude de personnes, elles aussi coupées d’une part d’elles-mêmes. Dans cette optique, on entrevoit clairement la citation de Jiddu Krishnamurti. Ces enfants sensibles, à l’intelligence émotionnelle exacerbée, souvent au profil en apparence inadapté, n’invitent-ils pas le monde, la collectivité, à retrouver une certaine forme d’unité ? À reconstruire, ensemble, le pont qui jadis reliait ces deux pôles si complémentaires que sont la rationalité et l’émotion ?
Extrait du livre " Les 10 qualités cachées de nos enfants les plus sensibles "