UNE ÉTUDE DE L’INSERM CONFIRME L’INTÉRÊT DES LAITS INFANTILES ENRICHIS EN FER POUR PRÉVENIR LA CARENCE EN FER
Dans les premiers mois de sa vie, l'alimentation du bébé est exclusivement lactée grâce à l'allaitement maternel ou au lait infantile lorsque la maman ne peut ou ne souhaite pas allaiter. À 1 an, l'alimentation est complètement diversifiée mais l'enfant doit encore idéalement consommer 2 biberons de lait infantile par jour, car il aborde une période de croissance intense qui nécessite des apports très spécifiques pour éviter les carences, notamment en fer. Des chercheurs de l'équipe EPOPé (Equipe d'Epidémiologie Obstétricale Périnatale et Pédiatrique) du Centre de Recherche en Epidémiologie et Statistique (Inserm, Université de Paris UMR 1153) ont étudié l'association entre une alimentation avec ou sans lait de croissance et la survenue de carence en fer chez 561 nourrissons âgés de 2 ans. Ces enfants ne présentaient pas de pathologie affectant spécifiquement le métabolisme du fer. Les conclusions de l'étude ont montré que l'utilisation prolongée de laits enrichis en fer est associée à des réserves en fer élevées à 24 mois et que ces laits constituent un moyen simple et efficace pour atteindre les recommandations nutritionnelles en fer.