MA DÉCLARATION D’AMOUR

… À Cooking Colors, Metz.

« J’ALLAIS RÉGULIÈREMENT CHEZ COOKING COLORS ET JࡕAI LA NOSTALGIE DE LEUR BUFFET! ON Y TROUVAIT MOULT PRÉPARATIONS MAISON : DIFFÉRENTS HOUMOUS, TARTINADES, TOFU GRILLÉ ET MARINÉ, DES SALADES VARIÉES ET SAVOUREUSES, DES MAFÉS, DES LÉGUMINEUSES DIVINEMENT CUISINÉES ET DࡕAUTRES DÉLICIEUX PLATS. TOUTES LES SEMAINES, LES PLATS DU BUFFET CHANGEAIENT. CE LIEU EST TENU PAR LA CUISINIÈRE ET LA PÂTISSIÈRE QUI SONT TRÈS SYMPAS ET METTENT UNE AMBIANCE CHALEUREUSE. IL EST TEMPS QUࡕON PUISSE À NOUVEAU MANGER DES BONS PLATS VÉGANS À METZ DANS UNE BONNE AMBIANCE ! LA VILLE EST VRAIMENT TRISTE SANS LES BARS ET LES RESTAURANTS... » Catherine, 47 ans, Metz.

… Au Luving Hut, Menton.

« J’ADORE LE LUVING HUT À MENTON. JE SUIS ALLÉE PLUSIEURS FOIS DANS CE RESTAURANT EN BORD DE MER... UNE VUE SUPERBE, DES PERSONNES TRÈS SYMPA. À CHAQUE FOIS POUR DES VACANCES DࡕÉTÉ. LA TOUTE PREMIÈRE FOIS, JࡕY AI MANGÉ LEUR BURGER, MAIS CE QUE JE PRÉFÈRE CE SONT LEURS PLATS DࡕORIGINE ASIATIQUE. JE NE ME SOUVIENS PLUS DES NOMS MAIS RIEN QUE DE ME SOUVENIR DE MES MOMENTS PASSÉS LÀBAS, JE SOURIS. JE CROIS QUE ÇA RÉSUME LE PLAISIR QUE JࡕAI EU À Y ÊTRE. JࡕAI ENVIE DE RETROUVER LA CHALEUR ET LA DOUCEUR DE CET ENDROIT. »

Céline, 42 ans, Boutencourt.

… À la Villa des Abesses, Paris.

« ON A TOUJOURS UN DÉJEUNER PRÉFÉRÉ, UNE FÊTE, UNE RÉCOMPENSE. POUR MOI, ÇA SE PASSE À LA VILLA DES ABBESSES À PARIS. JE M’Y INSTALLE TOUJOURS EN TERRASSE POUR VOIR LES AUTRES PASSER, MÊME QUAND IL FAIT FROID. QU’IL SOIT 10 H OU 17 H, IL Y A DES COUVERTURES SUR LES CHAISES ET ON PEUT Y DÉJEUNER, DÎNER, LIRE, BOIRE UN CAFÉ, UN APÉRO, C’EST MON ENDROIT. ET PAS PAR HASARD. D’ABORD, IL N’Y A QUE DES SOURIRES ET UN ACCUEIL CHALEUREUX. ET PUIS, SURTOUT, ON Y MANGE LE MEILLEUR BURGER VÉGÉTARIEN DE PARIS. LE MEILLEUR BURGER VÉGÉTARIEN DE TOUTE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ. UNE COMPOTÉE D’OIGNONS ET UNE SAUCE DÉMENTE, UN PAIN BRIOCHÉ, UN STEAK VÉGÉTAL D’UNE AUTRE GALAXIE, ACCOMPAGNÉ DE FRITES CROUSTILLANTES ET DE MESCLUN. EN ÉCRIVANT CES LIGNES, J’EN AI L’EAU À LA BOUCHE. JE NE CONNAIS PAS LE PRÉNOM DES FEMMES QUI Y OFFICIENT, DÉAMBULENT AVEC GRÂCE. JUSTE ON SE CONNAIT. ON SE PARLE, ON SE DONNE DES NOUVELLES DU MONDE, MAIS ON IGNORE NOS PRÉNOMS. ON S’EN FICHE, ON SE RETROUVE, JE SUIS L’HABITUÉE, ELLES AUSSI ONT FINI PAR ÊTRE MES HABITUÉES, JE SUIS CELLE QUI MANGE « LE BURGER VÉGÉTARIEN COMME D’HABITUDE ».

Valérie Perrin, écrivaine.