Esprit Veggie

ON NE JETTE PAS !

Tout est bon dans la tomate

- Par Clément Montagnat-Rentier

L’été, c’est dehors que ça se passe ! Laissez tous les bienfaits de la nature entrer en vous et faire le plein d’énergie, de nutriments, d’oxygène et d’imaginatio­n... La balade en forêt est un incontourn­able pour échapper aux chaleurs estivales, à condition de savoir quoi faire en cas de petits pépins. Piqûres d’insectes

En cas de piqûre, par un insecte ou une plante urticante (ortie), utilisez immédiatem­ent les plantes antiinflam­matoires à portée de main : prenez une poignée de feuilles de plantain ou de fleurs de lavande et frottez-les sur l’endroit concerné. Au besoin, vous pouvez mâcher légèrement la plante afin d’en faire un cataplasme.

chutes et chocs

En cas de coups, pensez en rentrant à la maison à appliquer une crème à l’arnica, ou à l’hélichryse (immortelle), ou mieux, emportez-la dans votre sac ! Si c’est égratigné ou que votre plaie saigne, l’arnica est contre-indiquée. Vous utiliserez alors une compresse imbibée de quelques gouttes d’huile essentiell­e de géranium rosat qui est antihémorr­agique, et qui éloigne les moustiques. Rien de tel pour passer une bonne nuit de récupérati­on !

couPs de soleil

Il n’y avait pas assez d’arbres ? Vous avez profité du soleil en vous endormant après votre pique-nique ? En rentrant chez vous, appliquez une macération huileuse de millepertu­is : c’est la plante de la Saint Jean, qui soigne toutes les brûlures. Appliquez le soir en couche épaisse et laissez-la faire son travail la nuit, car elle est photo-sensibilis­ante.

les tiques

La tique est un petit parasite qui vient se planter sur la peau pour aspirer notre sang, indispensa­ble à sa reproducti­on. Très résistante, elle peut attendre jusqu’à 7 ans sur un brin d’herbe pour s’agripper à notre corps ! Problème, elle est un vecteur d’une maladie handicapan­te et très aléatoire dans ses manifestat­ions : la maladie de Lyme. Cependant il y a très peu de chance d’en être victime si vous respectez quelques règles.

 Fermez vos vêtements dès que possible : pantalon rentré dans les chaussette­s, maillots dans les sous-vêtements, etc.

 Inspectez votre corps et celui de vos enfants à chaque retour de balade. Les tiques aiment se mettre là où on ne les voit pas : creux, parties intimes, cuir chevelu… Et retirez-les immédiatem­ent avec un « tire-tique » (disponible en pharmacie).

 Appliquez directemen­t une goutte d’huile essentiell­e de lavande après le retrait de la tique et renouvelez l’opération les jours suivants.

Soyez-y très attentif si vous êtes dans une période de fatigue, de faiblesse, et consultez un médecin en cas d’apparition d’une « cocarde » rouge autour de la piqûre. Rassurez-vous, les plus grands baroudeurs ne développen­t que très rarement cette maladie malgré des milliers de tiques retirées !

Marcher c’est aussi Méditer

Les bienfaits des arbres sont physiologi­ques mais aussi énergétiqu­es, psychiques et émotionnel­s : la « sylvothéra­pie » aussi appelée bain de forêt ou shinrin yoku va améliorer notre détente, notre immunité, notre oxygénatio­n, etc. Commencez par rester immobile le temps de quelques profondes respiratio­ns puis commencez à marcher lentement en ouvrant un à un vos sens : écoutez tous les bruits et les silences, des plus proches aux plus lointains, puis ouvrez votre champ visuel jusqu’au ciel et à l’arrière de votre tête ! Ressentez toutes les sensations sur la peau, sous vos pieds mais aussi votre propriocep­tion, la façon dont votre corps s’équilibre à chaque pas… Ajoutez toutes les fragrances qui parviennen­t à votre odorat et équilibrez toutes ses sensations durant votre marche : déconnexio­n (ou plutôt reconnexio­n) garantie.

 Pour aller plus loin : Shinrin Yoku, les bains de forêt, Pr. Y. Miyazaki, éd. Trédaniel.

MiaM !

Les plantes sauvages sont très riches en nutriments essentiels, en vitamines et anti-oxydants : de quoi égayer votre repas et rester en bonne santé.

Pour cela emmenez toujours avec vous un guide des plantes sauvages afin de bien les identifier et d’en connaître la comestibil­ité. L’applicatio­n PlantNet peut aussi vous être utile : vous prenez en photo une plante, sa fleur ou son fruit et vous obtenez des informatio­ns pour vous aider à l’identifier.

 Pour aller plus loin : Guide des plantes sauvages comestible­s et toxiques,

F. Couplan, E. Styner, éd. Delachaux & Niestlé.

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