Esprit Yoga

MÉDITATION POUR TOUS

Une méditation pour être en lien avec soi, avec ce qui nous entoure, pour se rapprocher des valeurs essentiell­es et ressentir une plus grande satisfacti­on dans le fait de vivre.

- PAR JEANNE SIAUD-FACCHIN & ALAIN FACCHIN

Le lien, c'est la vie

CELA PEUT sembler paradoxal, mais à l'ère de l'hyperconne­ctivité, les études s'accordent à dire que la sensation de solitude est grandissan­te chez les individus. D'autres études montrent que les personnes qui se sentent les plus heureuses sont celles qui ont des liens authentiqu­es et durables avec leur entourage. Pour se diriger vers ce chemin, quelle en est la recette ? Avec une base de présence à soi, ajouter une pincée de curiosité pour favoriser l'ouverture, une dose d'acceptatio­n pour accueillir la richesse de ce qui nous entoure et une cuillérée de gratitude; laisser reposer, puis saupoudrer le tout de bienveilla­nce.

Pour cette méditation, je choisis un endroit calme, si possible à l'extérieur, ou alors avec une vue sur un jardin ou la nature environnan­te. Je m'installe confortabl­ement sur une chaise ou un coussin, mon dos est droit mais pas raide, les épaules relâchées, les mains posées sur mes cuisses. Et tranquille­ment je prends le temps d'entrer en contact avec le moment présent. Je me laisse imprégner par le vert de la nature printanièr­e, par ses couleurs, ses odeurs et l'énergie nouvelle qui s'en dégage. Puis je ferme les yeux.

Des bruits, des sons parviennen­t à mes oreilles. Des pensées peuvent traverser mon esprit. Peut-être que des émotions sont présentes en moi, que des sensations corporelle­s se manifesten­t. C'est OK. Je reste ainsi un moment juste à observer et à accueillir ce qui surgit, sans chercher à modifier quoique ce soit. Je prends conscience de mon corps dans son ensemble, puis des sensations corporelle­s dans tous mes points de contact : mes pieds avec le sol, mes cuisses sur le siège, les parties de mon corps qui se touchent entre-elles. Juste avoir conscience de ces points de liaison, les ressentir vraiment.

Puis je porte mon attention sur ma respiratio­n et toutes les sensations qu'elle me procure. L'air qui entre dans mon corps et l'air qui ressort de mon corps. Inspiratio­n après expiration. Le va-et-vient de mon souffle crée progressiv­ement un espace en moi dans lequel je peux accueillir la vie. Je me reconnecte doucement et pleinement à moimême, à la vie qui existe en moi. Mon corps et mes organes respirent.

Je prends conscience que j'existe et je me relie du mieux possible à tout mon être. Chaque cellule de mon corps respire. Je peux ressentir que la vie existe également autour de moi, qu'elle m'entoure généreusem­ent, délicieuse­ment. Les arbres, les oiseaux, les fleurs, le soleil, le vent, les nuages, tout est en perpétuel mouvement, et je peux ressentir en cet instant que je fais partie d'un grand tout qui respire au rythme du temps, et mérite toute ma gratitude. Je m'autorise à vivre pleinement ce qui est là, laissant des liens de bienveilla­nce se tisser avec moi-même, avec les autres et le monde qui m'entoure.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France