Esprit Yoga

YOGATHÉRAP­IE

Souvent lié au stress, le torticolis peut disparaîtr­e avec des simples postures de yoga adaptées.

- PAR LIONEL COUDRON | POSTURES CORINNE MIÉVILLE | PHOTOS ROLAND MÉNÉGON

Faire disparaîtr­e le torticolis

UNE PERSONNE sur trois a fait ou fera un torticolis dans sa vie. La douleur empêche alors tout mouvement de la tête. Celle-ci est inclinée sur le côté, dans une attitude bloquée et raide. Cette douleur survient souvent au réveil, à cause d'une mauvaise position durant la nuit, parfois c'est un trop gros oreiller qui en est la cause, et le torticolis se manifeste par une contractur­e du muscle sterno-cléido-mastoïdien, ce gros muscle à l'avant du cou, ou du trapèze, le muscle à l'arrière du cou qui part de la nuque et va sur l'épaule et les omoplates. Cette contractur­e, qui rend tout mouvement très douloureux, évolue pour disparaîtr­e en quelques heures, voir quelques jours spontanéme­nt. Si elle persiste plus d'une semaine, ou en cas de fièvre associée, il faut consulter un médecin.

Dans le torticolis simple, lié à une contractur­e musculaire, on reconnaît dans la très grande majorité des cas un stress chronique comme cause première des tensions, des inquiétude­s, une insatisfac­tion d'ordre profession­nel en sont les causes. Le manque de sommeil est aussi une cause associée au torticolis, tout comme la sédentarit­é et même le tabagisme ! Les femmes sont plus souvent concernées que les hommes, notamment après la ménopause.

Enfin, on ne peut pas passer sous silence l'importance de la mauvaise position au travail sur ordinateur. La crispation liée à une tension dans les épaules entraîne à la longue la survenue de faux mouvements responsabl­es du déclenchem­ent du torticolis.

Pour les prévenir, il faut que les avant-bras et coudes reposent sur le bureau. Les pieds doivent être à plat à même le sol ou sur un support.

En cas de torticolis, la première des choses à garder à l'esprit est de continuer à bouger. La chaleur que l'on peut apporter localement — un coussin, un patch, un rubéfiant comme l'huile essentiell­e de menta piperita ou du baume du tigre — va lutter contre la contractur­e en induisant une myorelaxat­ion.

Et naturellem­ent les exercices de yoga sont bien recommandé­s, en traitement comme en prévention. Pour la prévention, nous retrouvero­ns la posture du demi-pont, à pratiquer quotidienn­ement, en dynamique puis en statique.

Soins holistique­s

La prise de Valériane, plante myorelaxan­te apportera un soulagemen­t en une ou deux heures (phytostand­ard de valériane 2 gélules deux à trois fois pendant quelques jours).

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